"Je ne crains pas la critique. Elle me fait avancer. Je la trouve cependant injuste à l’égard de l’équipe des Entreprises du Voyage mobilisée pour assister nos adhérents et défendre notre secteur..." /crédit photo dr
J’ai lu la tribune de Marc Alardeau (LIRE) et les contributions qui l’ont suivie.
Elles appellent 4 remarques :
1 L’ordonnance du 25 mars n’est pas obligatoire.
Tout professionnel peut choisir de ne pas l’appliquer et de rembourser à ses clients, dans les 14 jours suivant l’annulation, toutes les sommes perçues, comme le prévoit la loi.
2 L’idée selon laquelle les instances professionnelles auraient dû anticiper une telle crise sanitaire et obtenir qu’en cas de « force majeure extrême » les clients ne soient pas remboursés ne résiste pas à l’analyse :
- Prévoir une telle crise nécessitait un talent que nous n’avons pas. Il semblerait que nous ne soyons pas les seuls.
- Les clients auxquels on confisquerait définitivement les acomptes pourraient devenir d’autant plus rancuniers que nous serions les seuls à le faire.
3 La garantie des avoirs par les organismes de garantie financières ne joue qu’au cas de défaillance du professionnel.
Si les garants ne pouvaient pas faire face à leurs engagements c’est l’Etat qui prendrait le relais comme cela s’est fait en Allemagne lors du sinistre Thomas Cook, puisque la garantie financière des deux garants de Thomas Cook était plafonnée.
Elles appellent 4 remarques :
1 L’ordonnance du 25 mars n’est pas obligatoire.
Tout professionnel peut choisir de ne pas l’appliquer et de rembourser à ses clients, dans les 14 jours suivant l’annulation, toutes les sommes perçues, comme le prévoit la loi.
2 L’idée selon laquelle les instances professionnelles auraient dû anticiper une telle crise sanitaire et obtenir qu’en cas de « force majeure extrême » les clients ne soient pas remboursés ne résiste pas à l’analyse :
- Prévoir une telle crise nécessitait un talent que nous n’avons pas. Il semblerait que nous ne soyons pas les seuls.
- Les clients auxquels on confisquerait définitivement les acomptes pourraient devenir d’autant plus rancuniers que nous serions les seuls à le faire.
3 La garantie des avoirs par les organismes de garantie financières ne joue qu’au cas de défaillance du professionnel.
Si les garants ne pouvaient pas faire face à leurs engagements c’est l’Etat qui prendrait le relais comme cela s’est fait en Allemagne lors du sinistre Thomas Cook, puisque la garantie financière des deux garants de Thomas Cook était plafonnée.
Une action solidaire, déterminée et structurée
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4 Aucun journaliste ne parle de notre secteur.
Je crois au contraire qu’on n’en a jamais autant parlé.
Ce fut le cas, pour la première fois à ma connaissance, de la part du Président de la République et du Premier Ministre.
Nous sommes très sollicités par les médias.
Par exemple, hier, Valérie Boned, secrétaire général d'EdV, était à 9h invitée de BFM TV pendant un quart d’heure et je participe ce soir, pour la deuxième fois en deux semaines, au Téléphone Sonne de France Inter à 19h20.
Même si elle est contrebalancée par des dizaines de messages d’encouragement ou de félicitations.
Je ne crains pas la critique. Elle me fait avancer. Je la trouve cependant injuste à l’égard de l’équipe des Entreprises du Voyage mobilisée pour assister nos adhérents et défendre notre secteur.
Par exemple : exonération des charges patronales pendant 4 mois, report des échéances fiscales, fonds de solidarité, activité partielle sans baisse du niveau de prise en charge au moins jusqu’en septembre, Prêt Garanti d’Etat, accès au prêt tourisme, report des échéances bancaires, ordonnance du 25 mars 2020…
Tout cela ne s’obtient pas d’un simple claquement des doigts mais résulte d’une action solidaire, déterminée et structurée auprès des pouvoirs publics.
Par ailleurs nous assistons nos adhérents en matière juridique, fiscale, sociale, d’accès aux mesures de soutien, d’application de l’ordonnance, nous les réunissons régulièrement dans les régions en visio-conférence… et nous conseillons à tous les lecteurs de Tourmag de consulter le site plan- tourisme.fr qui répertorie l’ensemble des mesures spécifiques à notre secteur.
Je crois au contraire qu’on n’en a jamais autant parlé.
Ce fut le cas, pour la première fois à ma connaissance, de la part du Président de la République et du Premier Ministre.
Nous sommes très sollicités par les médias.
Par exemple, hier, Valérie Boned, secrétaire général d'EdV, était à 9h invitée de BFM TV pendant un quart d’heure et je participe ce soir, pour la deuxième fois en deux semaines, au Téléphone Sonne de France Inter à 19h20.
Même si elle est contrebalancée par des dizaines de messages d’encouragement ou de félicitations.
Je ne crains pas la critique. Elle me fait avancer. Je la trouve cependant injuste à l’égard de l’équipe des Entreprises du Voyage mobilisée pour assister nos adhérents et défendre notre secteur.
Par exemple : exonération des charges patronales pendant 4 mois, report des échéances fiscales, fonds de solidarité, activité partielle sans baisse du niveau de prise en charge au moins jusqu’en septembre, Prêt Garanti d’Etat, accès au prêt tourisme, report des échéances bancaires, ordonnance du 25 mars 2020…
Tout cela ne s’obtient pas d’un simple claquement des doigts mais résulte d’une action solidaire, déterminée et structurée auprès des pouvoirs publics.
Par ailleurs nous assistons nos adhérents en matière juridique, fiscale, sociale, d’accès aux mesures de soutien, d’application de l’ordonnance, nous les réunissons régulièrement dans les régions en visio-conférence… et nous conseillons à tous les lecteurs de Tourmag de consulter le site plan- tourisme.fr qui répertorie l’ensemble des mesures spécifiques à notre secteur.