La journée sans voiture à Paris le 1er octobre 2017 n'autorise pas les autocars de transport de touristes à circuler - DR : _RoScO_ via wikicommons
La totalité de la ville de Paris sera sans voiture le 1er octobre 2017.
Suite au succès de l’événement en 2015 et 2016, la capitale réitère l’expérience "Paris sans ma voiture" mais, cette fois-ci, en étendant l’interdiction à l’intégralité de la ville.
Seules autorisations : les bus RATP, les véhicules d’urgence et les taxis et véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC).
Quid du transport des touristes à Paris ?
A l'exception des Open Tour et Big Bus, aucune autorisation n’a été accordée, et la Fédération Nationale des Transports de voyageurs (FNTV) s’en inquiète. Les seuls transports touristiques qui entreront dans la ville sont les Ouibus et Flixbus, pour pouvoir accéder à leur point d’arrivée à Bercy (XIIe arrondissement).
"Ça risque d’être très compliqué, explique Ingrid Mareschal, secrétaire générale de la FNTV. On a demandé une dérogation, en arguant que les taxis et VTC étaient autorisés alors que les bus transportent plus de personnes et donc polluent moins, mais on n’a pas eu d’accord".
Au-delà du problème des transports, c’est selon elle l’image de la France qui risque d’en pâtir, puisqu’aucun moyen alternatif n’a été mis en place. D’autant que Paris est la première destination touristique mondiale.
"Je ne comprends pas que la mairie de Paris ne comprenne pas", s’étonne Ingrid Mareschal, tout en relativisant le désaccord.
Suite au succès de l’événement en 2015 et 2016, la capitale réitère l’expérience "Paris sans ma voiture" mais, cette fois-ci, en étendant l’interdiction à l’intégralité de la ville.
Seules autorisations : les bus RATP, les véhicules d’urgence et les taxis et véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC).
Quid du transport des touristes à Paris ?
A l'exception des Open Tour et Big Bus, aucune autorisation n’a été accordée, et la Fédération Nationale des Transports de voyageurs (FNTV) s’en inquiète. Les seuls transports touristiques qui entreront dans la ville sont les Ouibus et Flixbus, pour pouvoir accéder à leur point d’arrivée à Bercy (XIIe arrondissement).
"Ça risque d’être très compliqué, explique Ingrid Mareschal, secrétaire générale de la FNTV. On a demandé une dérogation, en arguant que les taxis et VTC étaient autorisés alors que les bus transportent plus de personnes et donc polluent moins, mais on n’a pas eu d’accord".
Au-delà du problème des transports, c’est selon elle l’image de la France qui risque d’en pâtir, puisqu’aucun moyen alternatif n’a été mis en place. D’autant que Paris est la première destination touristique mondiale.
"Je ne comprends pas que la mairie de Paris ne comprenne pas", s’étonne Ingrid Mareschal, tout en relativisant le désaccord.
Reprise de dialogue avec la ville de Paris
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Si les autocars de transport de touristes sont interdits à Paris pendant la journée sans ma voiture du 1er octobre 2017, les échanges avec la mairie sont "plus sereins" qu’ils ne l’étaient jusque-là.
"Il y a des avancées, pour la première fois non seulement un dialogue s’installe, mais en plus il est suivi de gestes" se félicite la secrétaire générale de la FNTV.
A lire aussi : La FNTV "en route" pour son 25e congrès !
Les dossiers phares (l’interdiction du diesel et la révision du parc autocar) se débloquent.
La ville accepterait de revoir le calendrier de sortie du diesel pour les véhicules de transports de touristes afin de ne pas trop les pénaliser.
La fédération note aussi des avancées concernant la révision du parc autocar. Sont en pourparlers la possibilité de tarifs plus flexibles en fonction de la durée de stationnement, et la possibilité de baisser les seuils minimum pour la zone centrale (1er au 11e arrondissement).
Les véhicules moins polluants devraient pouvoir bénéficier de tarifs plus avantageux. Des négociations sont en cours et devraient aboutir à un accord le 25 septembre 2017.
"Même si on n’est pas content pour la journée sans voiture du 1er octobre 2017, résume Ingrid Mareschal, on reste quand même plutôt satisfait des échanges avec la ville".
"Il y a des avancées, pour la première fois non seulement un dialogue s’installe, mais en plus il est suivi de gestes" se félicite la secrétaire générale de la FNTV.
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Les dossiers phares (l’interdiction du diesel et la révision du parc autocar) se débloquent.
La ville accepterait de revoir le calendrier de sortie du diesel pour les véhicules de transports de touristes afin de ne pas trop les pénaliser.
La fédération note aussi des avancées concernant la révision du parc autocar. Sont en pourparlers la possibilité de tarifs plus flexibles en fonction de la durée de stationnement, et la possibilité de baisser les seuils minimum pour la zone centrale (1er au 11e arrondissement).
Les véhicules moins polluants devraient pouvoir bénéficier de tarifs plus avantageux. Des négociations sont en cours et devraient aboutir à un accord le 25 septembre 2017.
"Même si on n’est pas content pour la journée sans voiture du 1er octobre 2017, résume Ingrid Mareschal, on reste quand même plutôt satisfait des échanges avec la ville".