Kappa, casseur… de codes vise une croissance de 30% en 2018

Il est vrai qu’Olivier Kervella et « sa bande » ne sont pas des perdreaux de l’année. C’est quand même un sacré pari, entrepris depuis seulement quelques petites années, afin de proposer, dans le fatras de tous ces produits « clubs de vacances », un produit différent, convivial et culturel.

Et qui fonctionne !

En ce début d’année 2018, après une saison particulièrement satisfaisante, en croissance tout à fait régulière, un chiffre d’affaire de 202 millions d'euros (contre 149 millions l’année précédente), le voyagiste fait exploser ses objectifs en termes d’ouvertures de clubs.

En effet, alors que le « plan » prévoyait une quarantaine de clubs à l’horizon 2020, Boomerang affiche actuellement 41 clubs, et passera d’ici quelques semaines à 44, répartis 19 Kappa Clubs et 22 Clubs Coralia.

« Nous avons pris une avance de près de deux ans », reconnait Olivier Kervella. Toujours modeste et discret, il reconnait une certaine « chance, grâce à la fusion TUI/Transat », un référencement dans la totalité des réseaux de distribution.

Dernier en date, le réseau Thomas Cook, avec lequel un vrai partenariat a été noué, certains clubs Kappa étant vendus en « complément » de produits Jet tours !

Par ailleurs, le TO argue d’une « agilité, une réactivité et des outils technologiques particulièrement performants ».

C’est cependant loin d’être la seule raison du succès indéniable de Boomerang.

« Nous sommes des casseurs de codes » explique le patron du TO. Pas question chez Kappa ou Coralia d’animations « bon marché », de spectacles ringards ou de dates de séjours « imposées ». Tout est flexible, de la date de départ, durée de séjours, combinés « circuits et séjours » sans oublier ce qui fait la force des « clubs » Boomerang, la découverte des destinations.

« Nous proposons systématiquement une immersion au sein de la destination, tels ces dîners chez l’habitant, visites de quelques hauts lieux ou balades guidées… Sans supplément de prix ! »

Et parfois, des surprises, telles en Thaïlande cette nuit « étoilée » sur un ilot perdu ou au Maroc dans le désert…

Sans oublier quelques idées, telles l’utilisation quasi systématique de compagnies aériennes régulières, ce qui « nous permet d’offrir chaque jour les meilleurs prix du marché et surtout des dates de séjours totalement à la carte ! »

Poursuivant sur sa lancée, Boomerang présage une nouvelle bonne année pour 2018 : entre les nouveaux circuits, en Grèce notamment, au Panama également et l’ouverture de nouveaux Kappa et Coralia, à Djerba, au Maroc ou plus récemment à Salala, dans le Sultanat d’Oman, tous les voyants sont au vert.

Objectif affiché : une croissance de 30% (et un chiffre d’affaires de 300 millions ?), un exercice à nouveau bénéficiaire et environ 300.000 clients. « Car, conclue Olivier Kervella, ce sont nos clients qui assurent la promotion de nos produits et ils reviennent très souvent ! »