L'association de consommateurs dénonce "l’impasse" de la Commission de remboursement des avoirs, promise depuis 3 mois et demi par les professionnels du tourisme - DR
Après la mise en demeure de 10 pays membres, dont la France, par la Commission européenne, c'est au tour de l'UFC-Que Choisir et de la CLCV (Consommation Logement Cadre de vie) d'attaquer l'ordonnance du 25 mars 2020 sur les à-valoir.
L’UFC-Que Choisir et la CLCV ont ainsi déposé devant le Conseil d’Etat un recours contre l’ordonnance du 25 mars et les textes y étant relatifs "pour permettre à tous les consommateurs aux voyages annulés de pouvoir bénéficier du droit de choisir le remboursement immédiat".
Les deux associations de consommateurs dénoncent également "l’impasse" de la Commission de remboursement des avoirs, promise depuis 3 mois et demi par les professionnels du tourisme.
Elles soulignent : "la limitation très stricte par les professionnels du périmètre des cas éligibles au remboursement immédiat et l’absence de garanties de suivi d’effet des recommandations de la commission par les agences (elles ne seront pas tenues de rembourser) ont douché tout espoir d’avancées par l’amiable."
L’UFC-Que Choisir et la CLCV ont ainsi déposé devant le Conseil d’Etat un recours contre l’ordonnance du 25 mars et les textes y étant relatifs "pour permettre à tous les consommateurs aux voyages annulés de pouvoir bénéficier du droit de choisir le remboursement immédiat".
Les deux associations de consommateurs dénoncent également "l’impasse" de la Commission de remboursement des avoirs, promise depuis 3 mois et demi par les professionnels du tourisme.
Elles soulignent : "la limitation très stricte par les professionnels du périmètre des cas éligibles au remboursement immédiat et l’absence de garanties de suivi d’effet des recommandations de la commission par les agences (elles ne seront pas tenues de rembourser) ont douché tout espoir d’avancées par l’amiable."
"Ce n'est pas aux consommateurs à sauver les voyagistes"
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"Plus de 4 mois se sont écoulés depuis les premières annulations et la situation économique de certains ménages est toujours fragile. Il y a donc urgence à permettre effectivement aux consommateurs de choisir le remboursement.
Le secteur des agences de voyages doit avoir accès au crédit de trésorerie garantie par l'Etat. Ce n'est pas aux consommateurs à sauver les voyagistes par le renoncement de leurs droits", ajoutent l'UFC et CLCV.
Les associations précisent encore que certaines compagnies aériennes sont revenues sur leur politique de refus du remboursement.
"Il n’est pas acceptable que les voyagistes, eux, continuent, même après l’action de la Commission européenne, de se sentir au-dessus des Lois et à malmener les clients. Le raisonnement économique court-termiste de la profession, pourrait d’ailleurs, face à la défiance actuelle, se retourner contre eux sur le plus long terme…"
La Commission Européenne a envoyé une lettre de mise en demeure à 10 Etats membres dont la France. L'ordonnance sur les à-valoir ne respecte pas, selon Bruxelles, la directive européenne des voyages à forfait.
Le secteur des agences de voyages doit avoir accès au crédit de trésorerie garantie par l'Etat. Ce n'est pas aux consommateurs à sauver les voyagistes par le renoncement de leurs droits", ajoutent l'UFC et CLCV.
Les associations précisent encore que certaines compagnies aériennes sont revenues sur leur politique de refus du remboursement.
"Il n’est pas acceptable que les voyagistes, eux, continuent, même après l’action de la Commission européenne, de se sentir au-dessus des Lois et à malmener les clients. Le raisonnement économique court-termiste de la profession, pourrait d’ailleurs, face à la défiance actuelle, se retourner contre eux sur le plus long terme…"
La Commission Européenne a envoyé une lettre de mise en demeure à 10 Etats membres dont la France. L'ordonnance sur les à-valoir ne respecte pas, selon Bruxelles, la directive européenne des voyages à forfait.