Dès le printemps 2019, 21 nouvelles lignes, principalement européennes, seront proposées au départ de l'aéroport Marseille Provence - DR : Camille Moirenc
2019 devrait être « un cru exceptionnel » pour l'aéroport Marseille Provence.
C'est en tous cas ce qu'espèrent les membres de sa direction, qui présentaient à la presse, mardi 15 janvier 2019, le bilan de l'année passée et les nouveautés, prévues dès le printemps prochain.
Parmi lesquelles 21 nouvelles lignes, principalement européennes.
Le retour de Ryanair, avec sa base, permettra l'ouverture de 11 lignes (Bordeaux, Alicante, Naples, Bologne, Prague, Manchester, Bucarest, Budapest, Varsovie, Ouarzazate, Agadir).
Lauda Motion, la filiale de la compagnie à bas coûts, proposera, quant à elle, un vol vers Stuttgart.
On notera aussi la desserte de Moscou par Aigle Azur et Aéroflot, permettant à l'aéroport de proposer 7 vols par semaine (dont 2 le dimanche).
« Avec cette destination, nous attendons 30 M€ de retombées économiques directes sur le territoire, entre les dépenses des touristes et des hommes d'affaires russes », a ajouté Julien Boullay, le directeur commercial, marketing et communication de l'aéroport de Marseille.
Volotea ouvrira, de son côté, 4 destinations : Luxembourg, Cagliari, Bari (Pouilles) et Rijeka (Croatie).
On notera aussi l'arrivée de deux compagnies : Sun Express, avec la desserte d'Izmir et SAS qui volera vers Copenhague et Stockholm durant l'été 2019.
Face au succès de certaines lignes, d'autres compagnies ont décidé d'augmenter leurs capacités.
C'est le cas d'easyjet sur la ligne Marseille-Bordeaux, avec 4 vols hebdomadaires ou encore British Airways vers Londres Heathrow, avec 4 fréquences quotidiennes, permettant aux voyageurs de faire un aller/retour dans la journée, grâce à un premier départ de la Cité phocéenne à 07h55 et un dernier retour qui décolle à 20h de Londres pour une arrivée à 22h55.
C'est en tous cas ce qu'espèrent les membres de sa direction, qui présentaient à la presse, mardi 15 janvier 2019, le bilan de l'année passée et les nouveautés, prévues dès le printemps prochain.
Parmi lesquelles 21 nouvelles lignes, principalement européennes.
Le retour de Ryanair, avec sa base, permettra l'ouverture de 11 lignes (Bordeaux, Alicante, Naples, Bologne, Prague, Manchester, Bucarest, Budapest, Varsovie, Ouarzazate, Agadir).
Lauda Motion, la filiale de la compagnie à bas coûts, proposera, quant à elle, un vol vers Stuttgart.
On notera aussi la desserte de Moscou par Aigle Azur et Aéroflot, permettant à l'aéroport de proposer 7 vols par semaine (dont 2 le dimanche).
« Avec cette destination, nous attendons 30 M€ de retombées économiques directes sur le territoire, entre les dépenses des touristes et des hommes d'affaires russes », a ajouté Julien Boullay, le directeur commercial, marketing et communication de l'aéroport de Marseille.
Volotea ouvrira, de son côté, 4 destinations : Luxembourg, Cagliari, Bari (Pouilles) et Rijeka (Croatie).
On notera aussi l'arrivée de deux compagnies : Sun Express, avec la desserte d'Izmir et SAS qui volera vers Copenhague et Stockholm durant l'été 2019.
Face au succès de certaines lignes, d'autres compagnies ont décidé d'augmenter leurs capacités.
C'est le cas d'easyjet sur la ligne Marseille-Bordeaux, avec 4 vols hebdomadaires ou encore British Airways vers Londres Heathrow, avec 4 fréquences quotidiennes, permettant aux voyageurs de faire un aller/retour dans la journée, grâce à un premier départ de la Cité phocéenne à 07h55 et un dernier retour qui décolle à 20h de Londres pour une arrivée à 22h55.
Des infrastructures et des services sans cesse améliorés
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Amélioration de l'expérience voyageur, création d'un parking à étages, travaux d'extension, construction de nouveaux locaux pour le personnel de l'aéroport, fin des travaux du terminal 2 réservé aux low costs : cette année, 46 millions d'euros seront investis pour la bonne marche de l'aéroport.
En ce qui concerne MP2, « la plupart des travaux devraient être terminés pour les vacances de Pâques », a précisé Philippe Bernand, le président du directoire de l'aéroport Marseille Provence. Ils permettront un élargissement du circuit d'embarquement, l'extension des six salles d'embarquement et la création de 2 nouvelles, ainsi que la création de 2 postes avions.
Quant au projet « Cœur d'aéroport », qui prévoit de relier les halls A et B du terminal 1 d'ici 2023, les travaux ne débuteront que l'an prochain. Trois ans de travaux permanents, durant lesquels l'aéroport devra s'organiser pour ne pas perturber le confort des clients.
Autre priorité pour Marseille Provence : parvenir à ouvrir des lignes vers les États-Unis, en particulier New York et vers la Chine, « Pékin ou Shanghai de préférence », a confirmé Julien Boullay.
Les équipes comptent sur l'arrivée de l'Airbus A321 neo, capable de traverser l'Atlantique et disposant d'une capacité d'environ 200 sièges, pour faciliter la mise en place d'un vol vers la Grosse Pomme.
En ce qui concerne MP2, « la plupart des travaux devraient être terminés pour les vacances de Pâques », a précisé Philippe Bernand, le président du directoire de l'aéroport Marseille Provence. Ils permettront un élargissement du circuit d'embarquement, l'extension des six salles d'embarquement et la création de 2 nouvelles, ainsi que la création de 2 postes avions.
Quant au projet « Cœur d'aéroport », qui prévoit de relier les halls A et B du terminal 1 d'ici 2023, les travaux ne débuteront que l'an prochain. Trois ans de travaux permanents, durant lesquels l'aéroport devra s'organiser pour ne pas perturber le confort des clients.
Autre priorité pour Marseille Provence : parvenir à ouvrir des lignes vers les États-Unis, en particulier New York et vers la Chine, « Pékin ou Shanghai de préférence », a confirmé Julien Boullay.
Les équipes comptent sur l'arrivée de l'Airbus A321 neo, capable de traverser l'Atlantique et disposant d'une capacité d'environ 200 sièges, pour faciliter la mise en place d'un vol vers la Grosse Pomme.
Le trafic international au beau fixe en 2018
Jean-Paul Ourliac, président du conseil de surveillance, Philippe Bernand, président du directoire et Julien Boullay, directeur commercial, marketing et communication de l'aéroport de Marseille - DR : A.B.
Toutes ces nouveautés ne doivent pas faire oublier les belles performances de l'année écoulée.
En 2018, l'aéroport a accueilli 9 390 371 passagers, soit une hausse de +4,3% avec près de 400 000 pax supplémentaires.
Mais la croissance aurait pu être plus belle, regrette toutefois Philippe Bernand. « Elle a été fortement amoindrie par les événements du premier semestre 2018, mouvements sociaux et grèves du contrôle aérien, qui ont particulièrement impacté l'aéroport ».
Le trafic international a cru de +1%, à 61% des parts. « Une tendance inversée si on la compare à 2003, ajoute Julien Boullay. Il y a quinze ans, c'est le trafic national qui représentait 61% du trafic de l'aéroport ».
Sur la France, Paris reste en tête des destinations les plus vendues, suivie par Nantes. A la 3e place du podium, Bordeaux pourrait dès 2019 gagner un rang supplémentaire, la ville étant desservie par 3 compagnies (easyjet, Hop !, Ryanair).
En tête du TOP 10 des destinations internationales, on retrouve Londres, avec plus de 600 000 pax. « Francfort se classe directement en 5e position, grâce au développement de la ligne par Lufthansa », souligne Julien Boullay.
Istanbul de son côté, grimpe de la 10e à la 8e place, grâce à Turkish Airlines et Pegasus.
Des résultats qui reflètent la stratégie de l'aéroport. « Elle se base sur le développement des lignes en Europe et dans le bassin méditerranéen, explique Julien Boullay. Volotea en est l'exemple, avec le lancement de la base qui a permis d'attirer 100 000 passagers supplémentaires en 2018.
Mais aussi sur le renforcement des liaisons avec les grands hubs internationaux, tels Francfort, Amsterdam et Londres. Enfin, elle s'appuie aussi sur le développement du long-courrier, comme l'illustre la desserte de La Réunion avec Air Austral ».
Désormais, l'aéroport Marseille Provence vise les 10 millions de passagers, d'ici 2020, voire 2019 ! Une performance qui lui permettrait, comme l'a souligné Philippe Bernand, « d'entrer dans la cour des grands aéroports qui comptent dans la sphère européenne ».
En 2018, l'aéroport a accueilli 9 390 371 passagers, soit une hausse de +4,3% avec près de 400 000 pax supplémentaires.
Mais la croissance aurait pu être plus belle, regrette toutefois Philippe Bernand. « Elle a été fortement amoindrie par les événements du premier semestre 2018, mouvements sociaux et grèves du contrôle aérien, qui ont particulièrement impacté l'aéroport ».
Le trafic international a cru de +1%, à 61% des parts. « Une tendance inversée si on la compare à 2003, ajoute Julien Boullay. Il y a quinze ans, c'est le trafic national qui représentait 61% du trafic de l'aéroport ».
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En tête du TOP 10 des destinations internationales, on retrouve Londres, avec plus de 600 000 pax. « Francfort se classe directement en 5e position, grâce au développement de la ligne par Lufthansa », souligne Julien Boullay.
Istanbul de son côté, grimpe de la 10e à la 8e place, grâce à Turkish Airlines et Pegasus.
Des résultats qui reflètent la stratégie de l'aéroport. « Elle se base sur le développement des lignes en Europe et dans le bassin méditerranéen, explique Julien Boullay. Volotea en est l'exemple, avec le lancement de la base qui a permis d'attirer 100 000 passagers supplémentaires en 2018.
Mais aussi sur le renforcement des liaisons avec les grands hubs internationaux, tels Francfort, Amsterdam et Londres. Enfin, elle s'appuie aussi sur le développement du long-courrier, comme l'illustre la desserte de La Réunion avec Air Austral ».
Désormais, l'aéroport Marseille Provence vise les 10 millions de passagers, d'ici 2020, voire 2019 ! Une performance qui lui permettrait, comme l'a souligné Philippe Bernand, « d'entrer dans la cour des grands aéroports qui comptent dans la sphère européenne ».