Cyril Darbier, autocariste-voyagiste préside la commission Tourisme de la FNTV - DR
En France, les transports routiers de voyageurs représentent 3 700 entreprises, 66 000 autocars, 96 800 salariés, 24,6 milliards de voyageurs-kilomètres.
Le parc réservé au tourisme ou au grand tourisme représente 10% du parc global, soit quelque 6 500 véhicules.
L’arrivée de la libre organisation de liaisons nationales va changer la donne et ajouter de nouveaux flux aux transports réguliers, scolaires, touristiques et occasionnels.
Ils vont nécessiter de nouvelles gares routières, de nouveaux points d’arrêts et de départs. On compte déjà 5 opérateurs sur le marché et 250 000 voyageurs en un mois !
Le parc réservé au tourisme ou au grand tourisme représente 10% du parc global, soit quelque 6 500 véhicules.
L’arrivée de la libre organisation de liaisons nationales va changer la donne et ajouter de nouveaux flux aux transports réguliers, scolaires, touristiques et occasionnels.
Ils vont nécessiter de nouvelles gares routières, de nouveaux points d’arrêts et de départs. On compte déjà 5 opérateurs sur le marché et 250 000 voyageurs en un mois !
L’autocar : "un ressenti de nuisance", selon la Mairie de Paris
Revenons à Paris, considérée comme la première ville touristique du monde et où, cependant, les autocars de tourisme ne seraient pas les bienvenus.
La Mairie de Paris met en cause leur pollution, leur nuisance sonore, leur encombrement de la chaussée…
« Selon les élus, les riverains ont un ressenti de nuisances, au grand dam de nos autocaristes », expliquait Damien Pons, en charge la mobilité touristique au sein de la direction de la voirie de la mairie de Paris, lors d'une table ronde organisée au MAP Pro.
Les professionnels du secteur s’insurgent contre ce « ressenti ». Ils font valoir la sécurité, la fiabilité du transport en autocar en général, auxquels s’ajoutent un (très) grand confort pour les autocars de tourisme.
Le transport routier des personnes est en effet soumis à une réglementation très contraignante en terme d’accès à la profession, de réglementation sociale mais aussi de règles relatives aux droits des passagers.
Les véhicules soumis à des contrôles réguliers doivent respecter des normes de sécurité rigoureuses. Depuis le 1er septembre 2015, tous les cars sont équipés, entre autres, de ceintures de sécurité et d’éthylotests anti-démarrage.
La Mairie de Paris met en cause leur pollution, leur nuisance sonore, leur encombrement de la chaussée…
« Selon les élus, les riverains ont un ressenti de nuisances, au grand dam de nos autocaristes », expliquait Damien Pons, en charge la mobilité touristique au sein de la direction de la voirie de la mairie de Paris, lors d'une table ronde organisée au MAP Pro.
Les professionnels du secteur s’insurgent contre ce « ressenti ». Ils font valoir la sécurité, la fiabilité du transport en autocar en général, auxquels s’ajoutent un (très) grand confort pour les autocars de tourisme.
Le transport routier des personnes est en effet soumis à une réglementation très contraignante en terme d’accès à la profession, de réglementation sociale mais aussi de règles relatives aux droits des passagers.
Les véhicules soumis à des contrôles réguliers doivent respecter des normes de sécurité rigoureuses. Depuis le 1er septembre 2015, tous les cars sont équipés, entre autres, de ceintures de sécurité et d’éthylotests anti-démarrage.
L’autocar : une alternative verte à la voiture clament les autocaristes
« L’autocar est l’alternative verte à la voiture. Son émission de CO2 est égale à 40 voitures. Il y a 3 fois moins d’accidents mortels en autocar qu’en train, 30 fois moins qu’en voiture et 300 fois moins qu’en moto », fait valoir Cyril Darbier, autocariste-voyagiste, président de la commission Tourisme de la FNTV.
Et puis, il a ce service de proximité, de porte à porte où les clients sont pris devant l’hôtel et déposés devant tel ou tel musée ou site touristique à visiter.
Et c’est là que le bât blesse à Paris, où il devient impossible de déposer les touristes près des sites touristiques.
La première ville touristique du monde multiplie les initiatives susceptibles de dissuader les autocaristes.
Un exemple récent : le prix des rares places de parking a été triplé sans concertation.
« L’accueil des autocars varie en fonction des villes. Il est plus facile en province et dans les périphéries qu’au centre des grandes villes.
Paris fait partie des villes où les autocars sont les moins bien accueillis ». Il rappelle qu’à Paris, les autocars de tourisme ne représentent que 3% du trafic routier et que 50% de la flotte est « Euro 6 », traduire « propre », de dernière génération.
Bertrand Bernini, président de NoMaTrans, un jeune syndicat francilien, ouvert aux acteurs des nouveaux marchés de transport routier, donne quelques exemples de villes touristiques.
En négatif, Bruges où les cars stationnent bien loin du centre-ville. « On s’isole des clients potentiels qui ont du mal à se déplacer ou qui veulent faire un tour de ville en deux heures ».
En positif, Nice qui réserve ce qu’il faut d’emplacements et d’arrêts de dépose et de reprise et ce, à tarifs dégressifs.
Le must : Londres qui accueille 2 000 autocars de tourisme par jour, soit le double de Paris. Londres réserve en effet aux autocars de nombreuses zones de dépose et de reprises gratuites à proximité des lieux touristiques. Elle propose aussi des parkings ouverts 24 h sur 24 avec toilettes, douches. Elle donne la possibilité de réservation et de paiement en ligne. Bertrand Bernini loue la bonne pratique et le respect des règles.
A bannir : Rome et son tarif insensé de 1 000 euros par jour pour tout véhicule entrant dans la partie historique de la ville. Calcul vite fait : 20 à 25 euros par personne et par jour qui s’ajoutent à la location du véhicule, aux services du guide, aux repas, à l’hôtel, aux entrées dans les sites. « La municipalité a pris l’initiative de faire disparaître les cars ».
Et puis, il a ce service de proximité, de porte à porte où les clients sont pris devant l’hôtel et déposés devant tel ou tel musée ou site touristique à visiter.
Et c’est là que le bât blesse à Paris, où il devient impossible de déposer les touristes près des sites touristiques.
La première ville touristique du monde multiplie les initiatives susceptibles de dissuader les autocaristes.
Un exemple récent : le prix des rares places de parking a été triplé sans concertation.
« L’accueil des autocars varie en fonction des villes. Il est plus facile en province et dans les périphéries qu’au centre des grandes villes.
Paris fait partie des villes où les autocars sont les moins bien accueillis ». Il rappelle qu’à Paris, les autocars de tourisme ne représentent que 3% du trafic routier et que 50% de la flotte est « Euro 6 », traduire « propre », de dernière génération.
Bertrand Bernini, président de NoMaTrans, un jeune syndicat francilien, ouvert aux acteurs des nouveaux marchés de transport routier, donne quelques exemples de villes touristiques.
En négatif, Bruges où les cars stationnent bien loin du centre-ville. « On s’isole des clients potentiels qui ont du mal à se déplacer ou qui veulent faire un tour de ville en deux heures ».
En positif, Nice qui réserve ce qu’il faut d’emplacements et d’arrêts de dépose et de reprise et ce, à tarifs dégressifs.
Le must : Londres qui accueille 2 000 autocars de tourisme par jour, soit le double de Paris. Londres réserve en effet aux autocars de nombreuses zones de dépose et de reprises gratuites à proximité des lieux touristiques. Elle propose aussi des parkings ouverts 24 h sur 24 avec toilettes, douches. Elle donne la possibilité de réservation et de paiement en ligne. Bertrand Bernini loue la bonne pratique et le respect des règles.
A bannir : Rome et son tarif insensé de 1 000 euros par jour pour tout véhicule entrant dans la partie historique de la ville. Calcul vite fait : 20 à 25 euros par personne et par jour qui s’ajoutent à la location du véhicule, aux services du guide, aux repas, à l’hôtel, aux entrées dans les sites. « La municipalité a pris l’initiative de faire disparaître les cars ».