En même temps, toutes ces sociétés en ont un peu marre d'être considérés comme les pestiférés de la profession, particulièrement lorsqu'il s'agit de la garantie financière… En même temps, désolé de le souligner, c'est quand même parmi les groupistes que l'on a assisté aux plus grosses faillites… © Bernard 63 - Fotolia.com
C'est tout neuf, bien que nous ayons déjà dévoilé la tactique : les "producteurs", communément appelés "groupistes", ce qui me fait penser systématiquement à la groupie du Pianiste, mais bon, personne n'est parfait, sont en train de se "regrouper" (pardon, désolé…) en Association ou GIE, selon le plus intéressant…
Si j'en crois leurs déclarations, que je pense sincères (encore que dans ce métier, on n'est à l'abri de rien), toutes ces belles entreprises ont décidé de se retrouver, non pas pour des "ententes économiques", mais pour, enfin, être reconnues en tant que telles par les différentes institutions professionnelles. "Nous voulons de la représentativité" expriment-ils.
En même temps, toutes ces sociétés en ont un peu marre d'être considérés comme les pestiférés de la profession, particulièrement lorsqu'il s'agit de la garantie financière…
En même temps, désolé de le souligner, c'est quand même parmi les groupistes que l'on a assisté aux plus grosses faillites…
Faillites pas forcément dues à quelques raisons économiques ou de gestion délicates, mais souvent orchestrées par d'admirables penseurs qui ont su profiter de la solidarité bienveillante de gens honnêtes et sains !
Si j'en crois leurs déclarations, que je pense sincères (encore que dans ce métier, on n'est à l'abri de rien), toutes ces belles entreprises ont décidé de se retrouver, non pas pour des "ententes économiques", mais pour, enfin, être reconnues en tant que telles par les différentes institutions professionnelles. "Nous voulons de la représentativité" expriment-ils.
En même temps, toutes ces sociétés en ont un peu marre d'être considérés comme les pestiférés de la profession, particulièrement lorsqu'il s'agit de la garantie financière…
En même temps, désolé de le souligner, c'est quand même parmi les groupistes que l'on a assisté aux plus grosses faillites…
Faillites pas forcément dues à quelques raisons économiques ou de gestion délicates, mais souvent orchestrées par d'admirables penseurs qui ont su profiter de la solidarité bienveillante de gens honnêtes et sains !
Bon, c'est vrai, la profession n'a jamais voulu (ou du moins essayé) de faire le ménage dans ses propres rangs.
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. On s'aime, quoi…
Mais c'est vrai en même temps, que, chez ces groupistes, il peut être relativement plus facile de cavaler avec les dépôts des clients.
Les gestionnaires rigoureux n'en ont pas profité (ou très peu) et ont compris l'occasion de se fédérer, histoire de se dissocier de tous les voyous qui ont pollué la profession.
Mais qui, rassurez-vous, continuent à vivre bien, en observant du haut de leurs châteaux, les vicissitudes de ceux qu'ils ont plantés.
Y'en a même qui, pour se refaire la cerise, "faillitent" tous les dix ans, histoire de remettre les compteurs à l'heure.
Dans ces cas d'ailleurs, on peut aussi concevoir que l'APST, caisse de Solidarité fondée par les professionnels du tourisme, ait quand même quelques velléités à se débarrasser de ses brebis galeuses (beurk), ou du moins à limiter un peu les envies de profiter du système…
En revanche, il serait quand même temps, puisqu'aucun des grands secteurs du métier, à l'exception des agents de voyages, ne se sent représenté, de concevoir un véritable syndicat patronal digne de ce nom.
Avec des représentants qui daignent lui accorder toute l'importance que cela requiert et qui daignent surtout travailler un tant soit peu…
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. On s'aime, quoi…
Mais c'est vrai en même temps, que, chez ces groupistes, il peut être relativement plus facile de cavaler avec les dépôts des clients.
Les gestionnaires rigoureux n'en ont pas profité (ou très peu) et ont compris l'occasion de se fédérer, histoire de se dissocier de tous les voyous qui ont pollué la profession.
Mais qui, rassurez-vous, continuent à vivre bien, en observant du haut de leurs châteaux, les vicissitudes de ceux qu'ils ont plantés.
Y'en a même qui, pour se refaire la cerise, "faillitent" tous les dix ans, histoire de remettre les compteurs à l'heure.
Dans ces cas d'ailleurs, on peut aussi concevoir que l'APST, caisse de Solidarité fondée par les professionnels du tourisme, ait quand même quelques velléités à se débarrasser de ses brebis galeuses (beurk), ou du moins à limiter un peu les envies de profiter du système…
En revanche, il serait quand même temps, puisqu'aucun des grands secteurs du métier, à l'exception des agents de voyages, ne se sent représenté, de concevoir un véritable syndicat patronal digne de ce nom.
Avec des représentants qui daignent lui accorder toute l'importance que cela requiert et qui daignent surtout travailler un tant soit peu…
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Je conçois aisément que les groupistes cités plus haut, en aient finalement marre de participer au débat sans jamais y être invités et sans aucune reconnaissance de la part des instances gouvernementales.
Au même titre que les réceptifs, qui pourtant devraient être particulièrement choyés par nos instances du pouvoir, se sentent complètement délaissés et abandonnés par un syndicat qui, tel le derviche, tourne encore et toujours à la recherche du temps perdu…
Et peine tellement qu'il n'arrive pas à augmenter le nombre de ses adhérents…
Ce qui, après tout, semble d'une logique impitoyable. Les tour-opérateurs se sont organisés, les agents de voyages espèrent toujours dans le Snav, les réceptifs rêvent d'un ange bienveillant qui veuille bien se pencher enfin sur leur TVA… et les groupistes vont jouer leur propre partition.
Peut-être, finalement, serait-il temps de songer à cette Fédération des Métiers du Tourisme.
Sans esprit d'égo mais pour le bien et l'intérêt de chacun…
Encore faut-il travailler pour ça...
Au même titre que les réceptifs, qui pourtant devraient être particulièrement choyés par nos instances du pouvoir, se sentent complètement délaissés et abandonnés par un syndicat qui, tel le derviche, tourne encore et toujours à la recherche du temps perdu…
Et peine tellement qu'il n'arrive pas à augmenter le nombre de ses adhérents…
Ce qui, après tout, semble d'une logique impitoyable. Les tour-opérateurs se sont organisés, les agents de voyages espèrent toujours dans le Snav, les réceptifs rêvent d'un ange bienveillant qui veuille bien se pencher enfin sur leur TVA… et les groupistes vont jouer leur propre partition.
Peut-être, finalement, serait-il temps de songer à cette Fédération des Métiers du Tourisme.
Sans esprit d'égo mais pour le bien et l'intérêt de chacun…
Encore faut-il travailler pour ça...