En début de semaine dernière, la SNCF présentait ses fameuses lignes à super grande vitesse, TGV Océane et TGV Ouest. Une super innovation, mais en voyant les tarifs, on rigole moins - DR : SNCF
Je ne sais même pas si une poule y retrouverait ses poussins, parmi tous ces tarifs, dont la seule chose soit sure : le client va raquer plus !
Une bonne nouvelle pour les distributeurs : ils vont être une sacrée valeur ajoutée pour leurs clients, à condition, bien sûr, de pouvoir s’y repérer…
Dommage que la com’ des agences de voyages soit si peu conséquente ! Et au fait, Rail Display, on en est où ? Comment ? On ne parle pas des sujets qui fâchent… S’cusez !
Bien. Or donc, en début de semaine dernière, la SNCF, avec l’éblouissante Rachel Picard, présentait son « événement de 2017 », à savoir l’ouverture aux voyageurs de ses fameuses lignes à super grande vitesse, TGV Océane et TGV Ouest. Dans les dénominations, ça ne facilite pas la vie non plus…
Néanmoins, c’est une super innovation : grâce à ces nouvelles lignes, Bordeaux, ma ville à moi que j’y suis né, ne sera plus qu’à 2 heures et 4 minutes de la capitale, tandis que Rennes ne prendra qu’une heure et 25 minutes depuis Paris.
Bon. Ça, on a compris. Voyons maintenant les tarifs et là, on rigole moins. Parce qu’il faudra vraiment s’y retrouver, entre les offres Prem's et l’arrivée maintenant dans le Sud-Ouest du low cost (eh oui, c’est tendance) Ouigo.
Une bonne nouvelle pour les distributeurs : ils vont être une sacrée valeur ajoutée pour leurs clients, à condition, bien sûr, de pouvoir s’y repérer…
Dommage que la com’ des agences de voyages soit si peu conséquente ! Et au fait, Rail Display, on en est où ? Comment ? On ne parle pas des sujets qui fâchent… S’cusez !
Bien. Or donc, en début de semaine dernière, la SNCF, avec l’éblouissante Rachel Picard, présentait son « événement de 2017 », à savoir l’ouverture aux voyageurs de ses fameuses lignes à super grande vitesse, TGV Océane et TGV Ouest. Dans les dénominations, ça ne facilite pas la vie non plus…
Néanmoins, c’est une super innovation : grâce à ces nouvelles lignes, Bordeaux, ma ville à moi que j’y suis né, ne sera plus qu’à 2 heures et 4 minutes de la capitale, tandis que Rennes ne prendra qu’une heure et 25 minutes depuis Paris.
Bon. Ça, on a compris. Voyons maintenant les tarifs et là, on rigole moins. Parce qu’il faudra vraiment s’y retrouver, entre les offres Prem's et l’arrivée maintenant dans le Sud-Ouest du low cost (eh oui, c’est tendance) Ouigo.
En revanche, accrochez-vous, c’est pas simple, les tarifs iDTGV se font progressivement la malle…
Et sur les TGV Atlantique, si je suis bien, l’offre IDTGV passe en tarif Prem’s.
Mais, allez-vous me dire, quelles conséquences pour les tarifs ? Très simple, pour notre vieille dame ferroviaire, il était temps de rajeunir.
Mais, un lifting, ça coûte cher, d’autant que le prix du péage ferroviaire lui, a bien suivi les tendances du marché qui sont, bien entendu, à la hausse !
Donc, c’est sûr, on va aller plus vite. Ça, c’est l’argument de la SNCF, les trains deviennent de plus en plus confortables. De plus, avouez que Paris-Bordeaux en 2 heures, c’est nettement plus séduisant que l’aéroplane et nettement moins long.
D’ailleurs, chez Hop! (hop, hourra), on tire un peu la figure…
Donc, c’est sûr, le prix du billet va coûter « un poil » (selon la SNCF) plus cher. 6€ de plus sur la liaison Rennes et 10€ sur Bordeaux.
En moyenne cependant, parce notre compagnie ferroviaire a quand même découvert cette prodigieuse idée qui se nomme le « yield management ».
Et sur les TGV Atlantique, si je suis bien, l’offre IDTGV passe en tarif Prem’s.
Mais, allez-vous me dire, quelles conséquences pour les tarifs ? Très simple, pour notre vieille dame ferroviaire, il était temps de rajeunir.
Mais, un lifting, ça coûte cher, d’autant que le prix du péage ferroviaire lui, a bien suivi les tendances du marché qui sont, bien entendu, à la hausse !
Donc, c’est sûr, on va aller plus vite. Ça, c’est l’argument de la SNCF, les trains deviennent de plus en plus confortables. De plus, avouez que Paris-Bordeaux en 2 heures, c’est nettement plus séduisant que l’aéroplane et nettement moins long.
D’ailleurs, chez Hop! (hop, hourra), on tire un peu la figure…
Donc, c’est sûr, le prix du billet va coûter « un poil » (selon la SNCF) plus cher. 6€ de plus sur la liaison Rennes et 10€ sur Bordeaux.
En moyenne cependant, parce notre compagnie ferroviaire a quand même découvert cette prodigieuse idée qui se nomme le « yield management ».
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Et là, malgré la fréquence accrue de ces liaisons, un train toutes les 30 minutes sur Bordeaux en heure de pointe, les joyeux yielders vont s’en donner à cœur joie.
Et il m’étonnerait fort que les « petits prix », ceux qui vous font préférer le train, n'aillent surtout pas se bousculer au portillon. Car, si j’en crois la belle Rachel, les tarifs des trains seront gérés quasi en temps réel, train par train, en fonction du remplissage de la période.
Faut dire qu’un Ouigo à 10€ l’adulte et cinq euros l’enfant, ça ne met pas trop de beurre dans les épinards, si je puis employer cette expression.
« Mais, explique la directrice de TGV Atlantique, Gwendoline Cazenave, il faut que la grande vitesse reste populaire ». Donc, les Ouigo rouleront à la même vitesse que les tarifs « normaux » ? Super !
Populaire certes, à condition que les yielders laissent un peu de place aux populaires qui deviennent de plus en plus nombreux.
Au fait, TGV Max, c'est toujours max ou plus max ?
Néanmoins, malgré le gros flou artistique qui se dégage de cette « simplification des tarifs », on peut quand même saluer la performance technologique de ce nouveau train…
Parce que ce train, c’est une invention bien de chez nous… On n’arrive pas trop à l’exporter pourtant !
Et il m’étonnerait fort que les « petits prix », ceux qui vous font préférer le train, n'aillent surtout pas se bousculer au portillon. Car, si j’en crois la belle Rachel, les tarifs des trains seront gérés quasi en temps réel, train par train, en fonction du remplissage de la période.
Faut dire qu’un Ouigo à 10€ l’adulte et cinq euros l’enfant, ça ne met pas trop de beurre dans les épinards, si je puis employer cette expression.
« Mais, explique la directrice de TGV Atlantique, Gwendoline Cazenave, il faut que la grande vitesse reste populaire ». Donc, les Ouigo rouleront à la même vitesse que les tarifs « normaux » ? Super !
Populaire certes, à condition que les yielders laissent un peu de place aux populaires qui deviennent de plus en plus nombreux.
Au fait, TGV Max, c'est toujours max ou plus max ?
Néanmoins, malgré le gros flou artistique qui se dégage de cette « simplification des tarifs », on peut quand même saluer la performance technologique de ce nouveau train…
Parce que ce train, c’est une invention bien de chez nous… On n’arrive pas trop à l’exporter pourtant !