Michael O’Leary n’hésite pas à annoncer que les "aéroports deviennent des centres commerciaux si rentables qu’ils pourront d’ici 5 à 10 ans supprimer les taxes imposées aux compagnies aériennes !" - DR
Bon, on ne va pas encore y revenir, mais le tourisme à destination de la France est en baisse.
Le trafic aérien, par le fait même, comme le dit souvent un ami paysan au bon sens flagrant, souffre également.
Paris Aéroport, traduisez principalement par Roissy et Orly, après des années d’errance et de quasi mépris des compagnies et des passagers, s’était contenté de gérer une situation… sans vagues !
Comme le disait un président d’ADP (à l’époque), « sans aéroports, il n’y aurait pas d’avions », histoire de dire que les aéroports sont tous puissants et que les compagnies n’ont qu’à payer leurs redevances et basta !
Heureusement, le monde a évolué, de nouveaux dirigeants ont enfin compris qu’un aéroport était une vitrine de la destination et qu’il fallait fournir un véritable service aux clients, qu’ils soient compagnies aériennes et passagers.
Le trafic aérien, par le fait même, comme le dit souvent un ami paysan au bon sens flagrant, souffre également.
Paris Aéroport, traduisez principalement par Roissy et Orly, après des années d’errance et de quasi mépris des compagnies et des passagers, s’était contenté de gérer une situation… sans vagues !
Comme le disait un président d’ADP (à l’époque), « sans aéroports, il n’y aurait pas d’avions », histoire de dire que les aéroports sont tous puissants et que les compagnies n’ont qu’à payer leurs redevances et basta !
Heureusement, le monde a évolué, de nouveaux dirigeants ont enfin compris qu’un aéroport était une vitrine de la destination et qu’il fallait fournir un véritable service aux clients, qu’ils soient compagnies aériennes et passagers.
On a vu depuis les transformations, tant à Roissy CDG qu’à Orly. Seul problème, l’état, encore actionnaire, prône aussi un maintien de taxes et redevances quasi hors de propos.
Ainsi, tandis que du côté d’Amsterdam, l’aéroport de Schiphol poursuit, année après année, une baisse sensible des redevances, Paris annonce une augmentation.
Ce qui conduit nos compagnies françaises à grogner encore un peu plus, d’autant que leur situation est loin d’être brillante.
A tel point qu’Air France en a ras le bol. De même que la FNAM d’ailleurs, laquelle aimerait quand même que les pouvoirs publics arrêtent de prendre les transporteurs aériens pour des vaches à lait (si je puis me permettre) et daigne enfin les considérer comme une industrie qui n’en peut plus !
Au passage, faudrait aussi songer aux passagers, lesquels continuent à être également pénalisés par ces redevances qui forcément, leurs retombent pour partie, sur le siège !
Mais en attendant, face à la compétition de plus en plus forte entre les compagnies aériennes, le prix du billet baisse lentement, tandis qu’à Paris, les taxes aéroportuaires poursuivent leur inéluctable augmentation.
Et l’on peut comprendre la position d’Air France qui pourrait économiser un paquet de fric si son « aéroport national » se contentait de garder une position taxative alignée sur ses principaux concurrents européens…
Ainsi, tandis que du côté d’Amsterdam, l’aéroport de Schiphol poursuit, année après année, une baisse sensible des redevances, Paris annonce une augmentation.
Ce qui conduit nos compagnies françaises à grogner encore un peu plus, d’autant que leur situation est loin d’être brillante.
A tel point qu’Air France en a ras le bol. De même que la FNAM d’ailleurs, laquelle aimerait quand même que les pouvoirs publics arrêtent de prendre les transporteurs aériens pour des vaches à lait (si je puis me permettre) et daigne enfin les considérer comme une industrie qui n’en peut plus !
Au passage, faudrait aussi songer aux passagers, lesquels continuent à être également pénalisés par ces redevances qui forcément, leurs retombent pour partie, sur le siège !
Mais en attendant, face à la compétition de plus en plus forte entre les compagnies aériennes, le prix du billet baisse lentement, tandis qu’à Paris, les taxes aéroportuaires poursuivent leur inéluctable augmentation.
Et l’on peut comprendre la position d’Air France qui pourrait économiser un paquet de fric si son « aéroport national » se contentait de garder une position taxative alignée sur ses principaux concurrents européens…
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Heureusement, et ça faisait longtemps, c’est ce vieux (pas de notion péjorative dans le terme, juste une familiarité bien irlandaise) Michael O’Leary qui a trouvé la solution.
Il va très loin le bougre, à condition que ce ne soit pas une de ses innombrables provocations.
C’est notre confrère BFM Business qui livre les dernières considérations du patron de Ryanair, lequel annonce encore des résultats particulièrement impressionnants.
L’Irlandais n’hésite pas à annoncer que les (et je cite notre confrère) « aéroports deviennent des centres commerciaux si rentables qu’ils pourront d’ici 5 à 10 ans supprimer les taxes imposées aux compagnies aériennes » !
Bon, après, c’est encore du délire purement O’Leariesque. Ce dernier indique et je cite à nouveau : « Le challenge pour nous dans le futur est de faire baisser les taxes d'aéroport. J'ai la vision que d'ici 5 à 10 ans, ces taxes seront égales à zéro pour Ryanair.
Et dans ce cas, tous nos vols seront pleins et nous gagnerons de l'argent en partageant les revenus des aéroports, ceux générés par l'afflux de gens dans les aéroports et qui consomment dans les commerces ».
Et O’Leary d’annoncer que, grâce à ce stratagème, il pourrait offrir des billets totalement gratuits à ses passagers.
On comprend mieux pourquoi ADP, pardon, Paris Aéroport, tient à garder la caisse séparée entre « commerces » et redevances. Et puis, je vois mal à cette heure, Air France proposer des billets gratuits.
Mais…
Il va très loin le bougre, à condition que ce ne soit pas une de ses innombrables provocations.
C’est notre confrère BFM Business qui livre les dernières considérations du patron de Ryanair, lequel annonce encore des résultats particulièrement impressionnants.
L’Irlandais n’hésite pas à annoncer que les (et je cite notre confrère) « aéroports deviennent des centres commerciaux si rentables qu’ils pourront d’ici 5 à 10 ans supprimer les taxes imposées aux compagnies aériennes » !
Bon, après, c’est encore du délire purement O’Leariesque. Ce dernier indique et je cite à nouveau : « Le challenge pour nous dans le futur est de faire baisser les taxes d'aéroport. J'ai la vision que d'ici 5 à 10 ans, ces taxes seront égales à zéro pour Ryanair.
Et dans ce cas, tous nos vols seront pleins et nous gagnerons de l'argent en partageant les revenus des aéroports, ceux générés par l'afflux de gens dans les aéroports et qui consomment dans les commerces ».
Et O’Leary d’annoncer que, grâce à ce stratagème, il pourrait offrir des billets totalement gratuits à ses passagers.
On comprend mieux pourquoi ADP, pardon, Paris Aéroport, tient à garder la caisse séparée entre « commerces » et redevances. Et puis, je vois mal à cette heure, Air France proposer des billets gratuits.
Mais…