La Case de l'Oncle Dom : entre Znav/APST et Seto, mon cœur balance !

Je dirais même plus que ça ne va pas du tout. Je m'explique.

Durant ce magnifique Congrès du Znav, que l'on nomme maintenant les Journées des Entrepreneurs du Voyage, nous avons quand même eu droit à de sacrées déclarations d'amour entre les différentes composantes institutionnelles de la profession.

Un président de l'APST très en verve, malin, qui ne manquait pas de souligner, dans un sourire à la Pagnol, que les nouvelles dispositions de la garantie financière étaient conformes à ses souhaits (et aux vôtres merci) et que son association ne voulait qu'une chose : rassembler au sein de sa grande maison et de son bel immeuble de l'avenue Carnot l'ensemble des institutions professionnelles.

De façon à œuvrer d'une seule voie, dans un esprit d'union, de fraternité, de solidarité et j'oublie sûrement quelques vocables de la même veine.

Propos bien évidemment confirmés, amplifiés, que dis-je, applaudis par le président du Znav, lequel occupe déjà fort bien les locaux que lui loue à loyer très modéré l'APST.

Union, toujours.

Vint aussi à la Tribune le président du Seto, lequel était aussi très en forme et, comme ses grands camarades, reconnaissait que la voie de l'union était de plus en plus douce et que l'on verrait bientôt de très grandes choses.

Embrassons-nous Folleville…

Mais il reste un gros, que dis-je gros, énorme, gigantesque, gargantuesque, pantagruelesque problème que je vais vous narrer.

Traditionnellement, l'APST et le Znav, avant des fêtes de Noël, organisent leur joli cocktail où l'on échange plaisanteries graveleuses, on boit un coup, on compte les disparus, on se réjouit de ne pas en être et hop.

Parfois, y'a un président du Znav qui se lâche au micro…

On aperçoit, bras dessus, bras dessous, un gros TO qui palabre très amicalement avec un important distributeur.

Bref, c'est la grande harmonie de Noël.

Cette année, que tchi. Znav et APST feront la fête sans le Seto, lequel sera ce même jour à Lyon, à l'occasion de son Congrès annuel.

N'allez pas y voir malice, jurent les uns et les autres. Nous avions donné la date les premiers. Non, c'est nous qui avions arrêté la date. C'est une erreur, quelqu'un m'aura mal renseigné à l'insu de son plein gré. Une vraie cour de récré.

Mais c'est bien dommage, surtout dans une époque troublée où, plus que jamais, la profession devrait être soudée, unie, pour ne pas dire rassemblée d'un seul bloc, de ne pas pouvoir changer une malheureuse date…

Et, à titre perso, je suis sacrément embêté.

J'irai, bien évidemment, au Seto à qui j'avais répondu depuis fort longtemps.

Toutefois, ça m'ennuierait de ne pas pouvoir me faire agonir de mots sympathiques lors du discours du président du Znav comme l'année dernière…

Faut pas changer de belles et bonnes traditions !