Dorénavant, si j'ai tout bien compris, le client pourra annuler, quasi sans frais, jusqu'à 14 jours avant la date de son départ - DR : Commission européenne
C'est une conférence qui est complètement passée inaperçue durant ce salon. Peu d'auditeurs dans cette salle de conférence, alors que le sujet va bouleverser totalement l'ensemble de la profession.
Et risque, à très court terme, ainsi que le disait l'un des intervenants à cette conférence, de transformer les voyagistes en "experts en annulations".
L'affaire est grave, d'autant que la France, tentant de préserver un système qui deviendra obsolète dans peu de temps, a voté oui, considérant que cette nouvelle directive "était la moins pire"….
Ben, pour les professionnels, c'est pas vraiment une bonne nouvelle, d'autant que certains "types" de voyages, considérés pourtant comme des "forfaits" échappent quasi totalement à cette nouvelle directive.
Et que, en gros et pour rester très clair, ça risque d'être non seulement un sacré bazar, mais qui va coûter une blinde aux voyagistes. Qu'ils soient d'ailleurs distributeurs ou producteurs.
Sans vouloir être négatif et même si le client (finalement, on s'aperçoit que le client ça compte) doit être protégé et "sécurisé", faudrait peut-être pas totalement tomber dans le super excès.
Et risque, à très court terme, ainsi que le disait l'un des intervenants à cette conférence, de transformer les voyagistes en "experts en annulations".
L'affaire est grave, d'autant que la France, tentant de préserver un système qui deviendra obsolète dans peu de temps, a voté oui, considérant que cette nouvelle directive "était la moins pire"….
Ben, pour les professionnels, c'est pas vraiment une bonne nouvelle, d'autant que certains "types" de voyages, considérés pourtant comme des "forfaits" échappent quasi totalement à cette nouvelle directive.
Et que, en gros et pour rester très clair, ça risque d'être non seulement un sacré bazar, mais qui va coûter une blinde aux voyagistes. Qu'ils soient d'ailleurs distributeurs ou producteurs.
Sans vouloir être négatif et même si le client (finalement, on s'aperçoit que le client ça compte) doit être protégé et "sécurisé", faudrait peut-être pas totalement tomber dans le super excès.
"Doux rêve, dure réalité" citait Jurgen Bachmann, secrétaire général du S(C)eto, dans son intervention et un parterre peu fleuri d'auditeurs.
Dorénavant, si j'ai tout bien compris, le client pourra annuler, quasi sans frais, jusqu'à 14 jours avant la date de son départ. De même, les fameux cas d'annulations pour "circonstances exceptionnelles" ont été totalement revus dans leur définition.
Et que, si j'ai toujours bien compris, s'il pleut un peu fort dans un coin du pays à visiter, et que le client a choisi un séjour à l'autre bout de ce même pays, il pourra annuler son voyage, sans frais et sans de véritables raisons… si ce n'est une possible crainte d'un événement qui ne se produira pas !
Ou encore une manif à Bangkok pourra entraîner l'annulation d'un voyage à Phuket ?
Je ne vous parle même pas des dispositions qui concernent, soyons sympa, les opérateurs en ligne, plus particulièrement, les "assemblages" réalisés à partir d'un premier opérateur. Ce que l'on nomme "Click et Frou" (c'est plus facile à écrire et prononcer) !
Dorénavant, si j'ai tout bien compris, le client pourra annuler, quasi sans frais, jusqu'à 14 jours avant la date de son départ. De même, les fameux cas d'annulations pour "circonstances exceptionnelles" ont été totalement revus dans leur définition.
Et que, si j'ai toujours bien compris, s'il pleut un peu fort dans un coin du pays à visiter, et que le client a choisi un séjour à l'autre bout de ce même pays, il pourra annuler son voyage, sans frais et sans de véritables raisons… si ce n'est une possible crainte d'un événement qui ne se produira pas !
Ou encore une manif à Bangkok pourra entraîner l'annulation d'un voyage à Phuket ?
Je ne vous parle même pas des dispositions qui concernent, soyons sympa, les opérateurs en ligne, plus particulièrement, les "assemblages" réalisés à partir d'un premier opérateur. Ce que l'on nomme "Click et Frou" (c'est plus facile à écrire et prononcer) !
Autres articles
-
Remboursement voyage : que faire en cas de liquidation judiciaire du tour-opérateur ou de l'agence de voyages ?
-
Asie : les réservations en agences de voyages en chute libre
-
La case de l’Oncle Dom : un nouveau virus pour rendre le tourisme contagieux ?
-
La case de l’Oncle Dom : Dura lex, sed lex !
-
La case de l’Oncle Dom : Flux financiers... distributeurs, "vous êtes dans l’illégalité !"
En gros et pour que ça marche, les différentes prestations achetées à partir d'un "point de départ" (style compagnie aérienne, par exemple) devront être "véhiculées" entre les différents prestataires dans un délai de 24 heures maxi !
Si tel n'est pas le cas et si litige il y a, pas de garantie… et le client l'aura profond.
Et certaines officines peu scrupuleuses échapperont tout à fait légalement aux contraintes (et aux frais) de cette directive.
Encore que, pour les peu scrupuleux, j'ai quand même assisté sur ce salon à une conférence dont l'un des intervenants (failliteur et planteur deux fois), est venu confier à une assistance très attentive, les "clés des nouveaux codes du tourisme de luxe". Bon !
Quant à la garantie financière, c'est encore une vaste inconnue, liée à chaque état membre qui devraient "se reconnaître entre eux".
Nos brillants Européens ont totalement négligé la nouvelle donne de tous ces nouveaux produits, communément appelés maintenant "collaboratifs".
Qui, finalement sera responsable en cas, par exemple du système de co-voiturage ? La plate-forme de "mise en relation", le conducteur du véhicule, le passager… ou personne ?
"Bof", semblent avoir pensé ces bonnes gens et dans toutes les langues, on verra plus tard, sans doute.
D'un autre côté, vu le peu de participants à cette conférence, on se demande si tout ceci est vraiment important.
En revanche, Snav et Seto semblent très affectés par tout ce fatras !
Si tel n'est pas le cas et si litige il y a, pas de garantie… et le client l'aura profond.
Et certaines officines peu scrupuleuses échapperont tout à fait légalement aux contraintes (et aux frais) de cette directive.
Encore que, pour les peu scrupuleux, j'ai quand même assisté sur ce salon à une conférence dont l'un des intervenants (failliteur et planteur deux fois), est venu confier à une assistance très attentive, les "clés des nouveaux codes du tourisme de luxe". Bon !
Quant à la garantie financière, c'est encore une vaste inconnue, liée à chaque état membre qui devraient "se reconnaître entre eux".
Nos brillants Européens ont totalement négligé la nouvelle donne de tous ces nouveaux produits, communément appelés maintenant "collaboratifs".
Qui, finalement sera responsable en cas, par exemple du système de co-voiturage ? La plate-forme de "mise en relation", le conducteur du véhicule, le passager… ou personne ?
"Bof", semblent avoir pensé ces bonnes gens et dans toutes les langues, on verra plus tard, sans doute.
D'un autre côté, vu le peu de participants à cette conférence, on se demande si tout ceci est vraiment important.
En revanche, Snav et Seto semblent très affectés par tout ce fatras !