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Parmi les grands pays émetteurs de tourisme, l’Amérique du Sud reste encore une zone géographique peu prospectée en raison de l’éloignement d’une part et aussi, il faut l’avouer, d’une certaine méconnaissance des attentes et aussi des potentialités de cette clientèle.
La Côte d’Azur veut se positionner sur ces marchés à fort potentiel de développement notamment sur le secteur du luxe, une réelle motivation de voyage pour cette clientèle. De plus, l’année de la France au Brésil en 2009 constitue une excellente opportunité pour assurer la promotion de la destination.
C'est un marché complémentaire mais dont le volume de séjours varie énormément selon les années en raison des situations économiques contrastées. Cette destination génère entre 50 et 100 000 séjours annuels avec un pic en 1998 puis en chute libre avec un niveau très bas en 2003.
La plupart des visiteurs proviennent du Brésil (35 %), d'Amérique centrale (34%, essentiellement Mexique), et d'Argentine (15 %). Une partie vient sur la Côte d’Azur grâce à des circuits autocars au départ de la péninsule ibérique.
Les individuels ont une dépense élevée. La part de l'Amérique latine représente 1 % du total des nuitées. Les séjours avion durent 10 nuits et les séjours en résidences seulement 5 nuits. La crise économique actuelle et l'absence de ligne aérienne directe pénalisent cette fréquentation.
Les latino-Américains, comme les Espagnols, effectuent souvent des circuits européens incluant une étape à Nice. Monaco est le 2e secteur choisi avec 21 % des séjours et 30 % des nuitées, pourcentage en augmentation.
Cannes ne bénéficie que de 15 % de la demande. Le taux de satisfaction est l'un des plus élevés parmi les clientèles de la Côte d'Azur (près de 70 % de "très satisfaits"). La dépense moyenne est encore élevée (106 euros par jour/personne).
La motivation principale est la visite de sites pour 60 % et le repos ou la détente pour 35 %, puis les activités pour 5 % (bien plus que les autres étrangers). Durant leur séjour, quasiment tous les latino-Américains vont au moins une fois au restaurant et plus de 70 % font du shopping.
37% visitent un musée ou un monument et près d'un sur deux fréquente la plage (ou les sports d'hiver selon la saison). Monaco est un lieu d'excursion pour 51 % de ceux qui n'y séjournent pas. Nul doute que cette clientèle doit permettre de rééquilibrer l’échantillon de la fréquentation étrangère en séjour sur la Côte d’Azur.
La Côte d’Azur veut se positionner sur ces marchés à fort potentiel de développement notamment sur le secteur du luxe, une réelle motivation de voyage pour cette clientèle. De plus, l’année de la France au Brésil en 2009 constitue une excellente opportunité pour assurer la promotion de la destination.
C'est un marché complémentaire mais dont le volume de séjours varie énormément selon les années en raison des situations économiques contrastées. Cette destination génère entre 50 et 100 000 séjours annuels avec un pic en 1998 puis en chute libre avec un niveau très bas en 2003.
La plupart des visiteurs proviennent du Brésil (35 %), d'Amérique centrale (34%, essentiellement Mexique), et d'Argentine (15 %). Une partie vient sur la Côte d’Azur grâce à des circuits autocars au départ de la péninsule ibérique.
Les individuels ont une dépense élevée. La part de l'Amérique latine représente 1 % du total des nuitées. Les séjours avion durent 10 nuits et les séjours en résidences seulement 5 nuits. La crise économique actuelle et l'absence de ligne aérienne directe pénalisent cette fréquentation.
Les latino-Américains, comme les Espagnols, effectuent souvent des circuits européens incluant une étape à Nice. Monaco est le 2e secteur choisi avec 21 % des séjours et 30 % des nuitées, pourcentage en augmentation.
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La motivation principale est la visite de sites pour 60 % et le repos ou la détente pour 35 %, puis les activités pour 5 % (bien plus que les autres étrangers). Durant leur séjour, quasiment tous les latino-Américains vont au moins une fois au restaurant et plus de 70 % font du shopping.
37% visitent un musée ou un monument et près d'un sur deux fréquente la plage (ou les sports d'hiver selon la saison). Monaco est un lieu d'excursion pour 51 % de ceux qui n'y séjournent pas. Nul doute que cette clientèle doit permettre de rééquilibrer l’échantillon de la fréquentation étrangère en séjour sur la Côte d’Azur.