Bien des professionnels belges présents à Top Résa ont été plus qu’étonnés de la manchette : « Ce n’est que maintenant que les Français se rendent compte que dans le marketing mix des vacances, c’est l’élément prix qui est déterminant ? Comme en quarante, ils retardent encore d’une guerre ...»
Le CETO, qui a commandité cette étude auprès d’Interdeco, aurait pu faire pas d’économie simplement en jetant un coup d’œil par delà la frontière nord de l’Hexagone.
En quelques coups de téléphone auprès des TO belges, ils auraient appris tout aussi scientifiquement que le principal incitant du choix d’un tourisme lambda se situe principalement dans le prix qu’il va payer pour aller bronzer idiot sur une quelconque plage.
Apprendre à faire voyager les chômeurs
Cela nous rappelle une anecdote. Il y a quelques années, un groupe turc voulait restructurer ses filiales. Pour se faire, il avait été décidé que la branche belge allait dorénavant dépendre de Paris. En arrivant sur place, le boss parisien avait expliqué aux collaborateurs belges qu’il allait leur apprendre à faire voyager les chômeurs.
Réponse à l’époque du directeur commercial du tour opérateur belge : « Vous savez, en Belgique, cela vingt ans que les chômeurs voyagent.» Mais il est vrai que pour les grosses têtes parisiennes, l’expérience d’ailleurs ne compte pas puisqu’elle n’a pas eu lieu en... Ile de France !
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@skynet.be
Le CETO, qui a commandité cette étude auprès d’Interdeco, aurait pu faire pas d’économie simplement en jetant un coup d’œil par delà la frontière nord de l’Hexagone.
En quelques coups de téléphone auprès des TO belges, ils auraient appris tout aussi scientifiquement que le principal incitant du choix d’un tourisme lambda se situe principalement dans le prix qu’il va payer pour aller bronzer idiot sur une quelconque plage.
Apprendre à faire voyager les chômeurs
Cela nous rappelle une anecdote. Il y a quelques années, un groupe turc voulait restructurer ses filiales. Pour se faire, il avait été décidé que la branche belge allait dorénavant dépendre de Paris. En arrivant sur place, le boss parisien avait expliqué aux collaborateurs belges qu’il allait leur apprendre à faire voyager les chômeurs.
Réponse à l’époque du directeur commercial du tour opérateur belge : « Vous savez, en Belgique, cela vingt ans que les chômeurs voyagent.» Mais il est vrai que pour les grosses têtes parisiennes, l’expérience d’ailleurs ne compte pas puisqu’elle n’a pas eu lieu en... Ile de France !
Michel GHESQUIERE à Bruxelles - michel.ghesquiere@skynet.be