Le donjon du château domine la ville de Laval - DR : D.Vernier - Mayenne Tourisme
Au carrefour du Val de Loire, de la Bretagne et de la Normandie, la Mayenne mérite plus qu’une étape.
En plus du tour de Laval, la capitale, nous avons fait trois choix, valables tant pour les individuels que pour les groupes et CE : La Mayenne en balade, à pied, à cheval, à bicyclette et en bateau ; Le Refuge de l’Arche à Château-Gontier qui héberge 1 400 animaux et le musée Robert Tatin, artiste inclassable, à Cossé-le-Vivien.
« Ne vous fiez pas à l’eau qui dort sous des airs trop sages, Laval est quand même la ville qui a donné naissance à Alfred Jarry, au douanier Rousseau et à Alain Gerbault. » Ainsi s’exprime, en préambule, le Guide du Routard, à propos de la capitale de Mayenne.
Labellisée « Ville d’art et d’histoire », Laval fut au Moyen âge une place forte importante.
De cette époque, elle a conservé son donjon du XIIIème siècle, couronné, et les vestiges d’une enceinte fortifiée qui dominent la ville, remaniée au XIXème siècle avec la canalisation de la Mayenne.
En plus du tour de Laval, la capitale, nous avons fait trois choix, valables tant pour les individuels que pour les groupes et CE : La Mayenne en balade, à pied, à cheval, à bicyclette et en bateau ; Le Refuge de l’Arche à Château-Gontier qui héberge 1 400 animaux et le musée Robert Tatin, artiste inclassable, à Cossé-le-Vivien.
« Ne vous fiez pas à l’eau qui dort sous des airs trop sages, Laval est quand même la ville qui a donné naissance à Alfred Jarry, au douanier Rousseau et à Alain Gerbault. » Ainsi s’exprime, en préambule, le Guide du Routard, à propos de la capitale de Mayenne.
Labellisée « Ville d’art et d’histoire », Laval fut au Moyen âge une place forte importante.
De cette époque, elle a conservé son donjon du XIIIème siècle, couronné, et les vestiges d’une enceinte fortifiée qui dominent la ville, remaniée au XIXème siècle avec la canalisation de la Mayenne.
Nul n’est prophète en son pays
Le bateau lavoir, probablement l'un des derniers de l’Hexagone - DR : Ville de Laval
Coupé en deux par la rivière, le centre ville a gardé ses maisons médiévales à colombages. La rive gauche vit autour de la place de la Paix et de ses boutiques.
Les quais de la Mayenne accueillent les terrasses de café et restos où il fait bon s’attarder. Et si on a le temps, on peut découvrir la ville avec une visite guidée.
Sinon, il ne faut pas louper le musée d’art naïf au château, le premier du genre en Europe avec 450 œuvres présentées.
Petite déception tout de même, le musée présente une seule toile de l’enfant du pays, le douanier Rousseau. Nul n’est prophète en son pays, c’est bien connu.
Unique, le bateau-lavoir Saint-Julien a été le dernier en fonction jusqu’en 1972. Sauvée puis rénovée pendant quatre ans, cette embarcation nous ramène à l’époque des lavandières et des lessives manuelles.
Dans cet univers à la Zola (on pense à Gervaise, blanchisseuse) on imagine ces laveuses alignées dans les vapeurs, bavardant, potinant, se disputant, se battant même parfois.
Un monde, pas si lointain, que nous rappelle une exposition de grande qualité consacrée au blanchissage, avant la magie du lave linge.
Les quais de la Mayenne accueillent les terrasses de café et restos où il fait bon s’attarder. Et si on a le temps, on peut découvrir la ville avec une visite guidée.
Sinon, il ne faut pas louper le musée d’art naïf au château, le premier du genre en Europe avec 450 œuvres présentées.
Petite déception tout de même, le musée présente une seule toile de l’enfant du pays, le douanier Rousseau. Nul n’est prophète en son pays, c’est bien connu.
Unique, le bateau-lavoir Saint-Julien a été le dernier en fonction jusqu’en 1972. Sauvée puis rénovée pendant quatre ans, cette embarcation nous ramène à l’époque des lavandières et des lessives manuelles.
Dans cet univers à la Zola (on pense à Gervaise, blanchisseuse) on imagine ces laveuses alignées dans les vapeurs, bavardant, potinant, se disputant, se battant même parfois.
Un monde, pas si lointain, que nous rappelle une exposition de grande qualité consacrée au blanchissage, avant la magie du lave linge.
Terre d’itinérance
Yann, éclusier à Roche du Maine et loueur de toue cabanée en bois - DR : J-P Combe
Quittons la ville pour une balade bucolique à pied, à cheval, à bicyclette ou sur l’eau.
La Mayenne, c’est 3000 km d’itinéraire pédestre balisé dont 85 km de chemin de halage, témoin d’un temps où les mariniers tiraient leurs péniches avec des chevaux.
Cette terre est aussi celle des randonnées équestres. De nombreux équipements et services sont mis en place : haltes équestres, hébergements pour cavaliers et chevaux, itinéraires entretenus, conseils d’une cavalière randonneuse, séjour clés en main, etc.
On peut aussi voyager en attelage ou à dos d’âne, comme Stevenson.
Les cyclistes et vététistes ne sont pas en reste, le département se prête bien au vélo : peu d’habitants, grands espaces, routes entre collines et vallées…
Et pour les groupes ou la famille, on peut privilégier les voies vertes facilement accessibles en VTC.
Autre voie, fluviale celle là, le bassin de la Maine, qui comprend la Mayenne, la Sarthe, l’Oudon et le Maine.
C’est sans doute la manière la plus harmonieuse de découvrir le pays à bord d’un bateau habitable (péniche ou toue cabanée en bois comme celles de Yann Peres, à l’écluse de Roche du Maine, près de Château-Gontier), à louer et piloter sans permis.
La Mayenne, c’est 3000 km d’itinéraire pédestre balisé dont 85 km de chemin de halage, témoin d’un temps où les mariniers tiraient leurs péniches avec des chevaux.
Cette terre est aussi celle des randonnées équestres. De nombreux équipements et services sont mis en place : haltes équestres, hébergements pour cavaliers et chevaux, itinéraires entretenus, conseils d’une cavalière randonneuse, séjour clés en main, etc.
On peut aussi voyager en attelage ou à dos d’âne, comme Stevenson.
Les cyclistes et vététistes ne sont pas en reste, le département se prête bien au vélo : peu d’habitants, grands espaces, routes entre collines et vallées…
Et pour les groupes ou la famille, on peut privilégier les voies vertes facilement accessibles en VTC.
Autre voie, fluviale celle là, le bassin de la Maine, qui comprend la Mayenne, la Sarthe, l’Oudon et le Maine.
C’est sans doute la manière la plus harmonieuse de découvrir le pays à bord d’un bateau habitable (péniche ou toue cabanée en bois comme celles de Yann Peres, à l’écluse de Roche du Maine, près de Château-Gontier), à louer et piloter sans permis.
Au Refuge de l’Arche
La planète des singes au Refuge de l’Arche - DR : JC Druais - Sud Mayenne Tourisme
Faisons étape au refuge de l’Arche qui accueille 1 400 animaux, à Saint-Fort, non loin de Château-Gontier.
Ici tout a commencé il y a 40 ans avec un animal accidenté recueilli par quelques copains, sur le bord d’une route.
Depuis, le refuge s’ouvre à tous les animaux blessés, exotiques ou devenus indésirables.
Crée par Christian Huchedé, à l’époque moniteur d’aviron, c’est aujourd’hui un espace de 14 hectares qui compte près de 150 espèces.
Les « résidents » sont classés en trois grandes familles :
- Sauvage (lion, tigre, loup, ours, singe, reptile, oiseaux exotiques)
- Domestique devenus vieux ou trop encombrants pour leur propriétaires (vache, mouton, chèvre, poney, cheval, âne)
- Locaux blessés ou malades (buse, faucon, chouette, héron…).
Ces derniers sont soignés puis relâchés dans leur environnement quand c’est possible.
Plus généralement, les animaux restent au refuge jusqu'à la fin de leur vie.
Pour ses 40 ans, le Refuge programme diverses les animations sur toute l’année :
- « Chasse aux intrus pour les jeunes » et «enquête sur un animal disparu », l’occasion de parcourir le refuge en jouant
- Rétrospective des quatre décennies passées : présentation des projets, expo photos, peinture sur l’art animalier.
Présidée par Mylène Demongeot, la fondation a fait travailler 150 personnes en difficulté dans le cadre de chantier d’insertion et en emploie une dizaine aujourd’hui. (Lire : Le Refuge de l’Arche, collection « ça restera entre nous »).
Dernière étape à la « Maison des Illustres » où Robert Tatin (1902-1983) a vécu les dernières années de sa vie, qu’il a consacrées à une œuvre monumentale.
C’est en réalité un univers fantastique, fait d’innombrables sculptures, de peintures et céramiques, somme des voyages, des influences du talent d’un créateur.
En quelque sorte, une synthèse de la destinée d’un artiste inclassable qui eut dix vies en une seule existence.
On est accueilli par 19 géants en béton représentant les grands de l’histoire, des inventeurs, des artistes et héros légendaires de Vercingétorix à Picasso.
Le dragon veille sur le musée, la porte du soleil levant et la porte de la lune au couchant encadrent un bassin d’où émerge Notre-Dame-tout-le-monde.
La Mayenne c’est aussi une terre d’artistes.
Ici tout a commencé il y a 40 ans avec un animal accidenté recueilli par quelques copains, sur le bord d’une route.
Depuis, le refuge s’ouvre à tous les animaux blessés, exotiques ou devenus indésirables.
Crée par Christian Huchedé, à l’époque moniteur d’aviron, c’est aujourd’hui un espace de 14 hectares qui compte près de 150 espèces.
Les « résidents » sont classés en trois grandes familles :
- Sauvage (lion, tigre, loup, ours, singe, reptile, oiseaux exotiques)
- Domestique devenus vieux ou trop encombrants pour leur propriétaires (vache, mouton, chèvre, poney, cheval, âne)
- Locaux blessés ou malades (buse, faucon, chouette, héron…).
Ces derniers sont soignés puis relâchés dans leur environnement quand c’est possible.
Plus généralement, les animaux restent au refuge jusqu'à la fin de leur vie.
Pour ses 40 ans, le Refuge programme diverses les animations sur toute l’année :
- « Chasse aux intrus pour les jeunes » et «enquête sur un animal disparu », l’occasion de parcourir le refuge en jouant
- Rétrospective des quatre décennies passées : présentation des projets, expo photos, peinture sur l’art animalier.
Présidée par Mylène Demongeot, la fondation a fait travailler 150 personnes en difficulté dans le cadre de chantier d’insertion et en emploie une dizaine aujourd’hui. (Lire : Le Refuge de l’Arche, collection « ça restera entre nous »).
Dernière étape à la « Maison des Illustres » où Robert Tatin (1902-1983) a vécu les dernières années de sa vie, qu’il a consacrées à une œuvre monumentale.
C’est en réalité un univers fantastique, fait d’innombrables sculptures, de peintures et céramiques, somme des voyages, des influences du talent d’un créateur.
En quelque sorte, une synthèse de la destinée d’un artiste inclassable qui eut dix vies en une seule existence.
On est accueilli par 19 géants en béton représentant les grands de l’histoire, des inventeurs, des artistes et héros légendaires de Vercingétorix à Picasso.
Le dragon veille sur le musée, la porte du soleil levant et la porte de la lune au couchant encadrent un bassin d’où émerge Notre-Dame-tout-le-monde.
La Mayenne c’est aussi une terre d’artistes.
Infos pratiques
L'étrange musée, en plein air, de Robert Tatin - DR : Jean-Paul Combe
Comité Régional du Tourisme de Mayenne
www.mayenne-tourisme.com
Tel : 02 43 53 18 18
info@mayenne-tourisme.com
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Tel : 02 43 53 18 18
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