La Pologne s’affiche dans le métro et sur les taxis

Cette campagne d’envergure valait bien un déjeuner, aussi informel soit-il. Une trentaine de personnes (tour-opérateurs programmant la destination, journalistes…) se sont retrouvés au restaurant Le Mesturel (Paris 2ème) à l’occasion du lancement de cette campagne de communication.

Pas de discours ou de chiffres mais simplement la volonté de marquer le coup. Pour preuve, Jan Emeryk Rościszewski, ambassadeur de la Pologne en France, a effectué le déplacement. Tout comme Magdalena Krucz, directrice de l'Office de Tourisme, venue spécialement de Varsovie.

« Prochain arrêt : La Pologne. Offrez-vous une escapade culturelle après un été sportif ! », telle est l’accroche de cette nouvelle campagne que l’on retrouve dans une quarantaine de stations de métro (couloirs et rampes) jusqu’au 5 août, ainsi que sur les taxis jusqu’au 22 août 2024.

Avec ce slogan percutant, le dispositif veut faire passer « un message fort au plus grand nombre de personnes » accompagné par un visuel créatif montrant la partie historique et touristique de Gdansk, ville portuaire au bord de la Baltique au Nord du pays.

Si la campagne met en visuel Gdańsk, elle promeut d’autres villes historiques, telles que Varsovie, Cracovie, Wrocław et Poznań. « Ces villes aux noms à la prononciation parfois intimidante, ont en commun une histoire riche et une personnalité marquée tant culturelle qu’architecturale. L’ambiance n’y est pas moins festive et singulièrement animée » fait savoir un communiqué de la destination.

Cette campagne de communication veut dans le même temps confirmer la volonté d’ouverture et d’accueil de la Pologne aux touristes étrangers. Leur nombre d'arrivées en 2023 est estimé à 19,4 millions.

Les données enregistrées pour le premier trimestre 2024 sont supérieures à celles de l’année en référence 2019 (les chiffres pour le marché français ne sont pas communiqués).

« Cela confirme que la Pologne devient une destination attrayante pour les touristes du monde entier » souligne l’Office de Tourisme qui explique que « ce nouvel engouement rejaillit aussi sur la clientèle française, moins réticente à partir en raison du conflit russo-ukrainien ».