Si le tourisme rapportait 1 million d’euros par jour à l’économie réunionnaise en 2019, les recettes se sont contractées de 49,5% sur le premier semestre 2020. Vue sur le cirque de Mafate et l'Ilet de Marla - Photo CE
Crise sanitaire et confinement ont impacté la filière touristique à la Réunion.
L'Ile de la Réunion Tourisme (IRT) vient de dresser un bilan des six premiers mois de la fréquentation touristique. La destination accuse un recul de 48,5% des visiteurs extérieurs par rapport à 2019, un constat jugé "préoccupant".
Au total, 121 072 touristes extérieurs ont visité l'île sur le premier semestre. Résultat : les recettes touristiques ont été divisées par deux.
Les voyageurs en provenance de la métropole représente 85% de la fréquentation sur le premier semestre, premier marché émetteur de La Réunion.
La zone Océan Indien compte pour 9% du nombre de visiteurs (les voyageurs mauriciens représentent l’essentiel de ce marché de proximité).
Les touristes européens (hors France métropolitaine) ne représentent plus que 4% de la clientèle totale : une chute de 63% comparativement à 2019. Les visiteurs allemands, suisses et belges comptent pour deux tiers de ces voyageurs européens.
L'Ile de la Réunion Tourisme (IRT) vient de dresser un bilan des six premiers mois de la fréquentation touristique. La destination accuse un recul de 48,5% des visiteurs extérieurs par rapport à 2019, un constat jugé "préoccupant".
Au total, 121 072 touristes extérieurs ont visité l'île sur le premier semestre. Résultat : les recettes touristiques ont été divisées par deux.
Les voyageurs en provenance de la métropole représente 85% de la fréquentation sur le premier semestre, premier marché émetteur de La Réunion.
La zone Océan Indien compte pour 9% du nombre de visiteurs (les voyageurs mauriciens représentent l’essentiel de ce marché de proximité).
Les touristes européens (hors France métropolitaine) ne représentent plus que 4% de la clientèle totale : une chute de 63% comparativement à 2019. Les visiteurs allemands, suisses et belges comptent pour deux tiers de ces voyageurs européens.
-97% sur le 2e trimestre 2020
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La baisse est d'autant plus importante sur le 2e trimestre avec une chute de - 97%, période qui correspond au confinement.
Sur avril, mai, et juin, seules 3 369 arrivées (3,1% du volume de ce que la destination réalisait sur la même période en 2019) ont été comptabilisées. Au cours du mois de juillet 2020 ce sont 5 950 arrivées contre 51 253 en juillet 2019 soit une baisse de 88,4% de touristes vs n-1.
« La situation pour les outre-mer est particulièrement préoccupante. Les conditions d’accessibilité ont fortement ralenti les réservations et la relance de la Destination au moment du déconfinement et pour la période juillet-août.
La capacité de rebond sur le tourisme de proximité, sur le tourisme local est limitée et l’inquiétude est forte pour la préservation de l’industrie et des emplois à la Réunion alors que la haute saison démarre », explique Stéphane Fouassin, le président de l’Île de la Réunion Tourisme.
« En capitalisant sur les mois de juillet et d’août, il nous faudra compter sur le 2ème semestre de l’année pour réaliser 78 % des recettes touristiques espérées et s’inscrire dans une continuité, ce qui nous semble réalistement inatteignable.
En 2019, les recettes touristiques extérieures s’élevaient à 410 M€ et à fin juin nous affichons une recette de 92 M€. Si le tourisme local a été au rendez-vous durant les vacances scolaires, certains secteurs n’ont pu bénéficier de ce sursis et sont aujourd’hui encore en grande difficulté.
L’absence d’évènements sportifs et culturels dynamisants pour l’industrie touristique de l’île au cours des prochains mois présagent d'une fin d’année difficile », a souligné Susan Soba, la directrice Générale de l’Île de la Réunion Tourisme.
Sur avril, mai, et juin, seules 3 369 arrivées (3,1% du volume de ce que la destination réalisait sur la même période en 2019) ont été comptabilisées. Au cours du mois de juillet 2020 ce sont 5 950 arrivées contre 51 253 en juillet 2019 soit une baisse de 88,4% de touristes vs n-1.
« La situation pour les outre-mer est particulièrement préoccupante. Les conditions d’accessibilité ont fortement ralenti les réservations et la relance de la Destination au moment du déconfinement et pour la période juillet-août.
La capacité de rebond sur le tourisme de proximité, sur le tourisme local est limitée et l’inquiétude est forte pour la préservation de l’industrie et des emplois à la Réunion alors que la haute saison démarre », explique Stéphane Fouassin, le président de l’Île de la Réunion Tourisme.
« En capitalisant sur les mois de juillet et d’août, il nous faudra compter sur le 2ème semestre de l’année pour réaliser 78 % des recettes touristiques espérées et s’inscrire dans une continuité, ce qui nous semble réalistement inatteignable.
En 2019, les recettes touristiques extérieures s’élevaient à 410 M€ et à fin juin nous affichons une recette de 92 M€. Si le tourisme local a été au rendez-vous durant les vacances scolaires, certains secteurs n’ont pu bénéficier de ce sursis et sont aujourd’hui encore en grande difficulté.
L’absence d’évènements sportifs et culturels dynamisants pour l’industrie touristique de l’île au cours des prochains mois présagent d'une fin d’année difficile », a souligné Susan Soba, la directrice Générale de l’Île de la Réunion Tourisme.
La durée de séjour sur l’île augmente à 21 jours
Dans ce contexte sanitaire favorable aux hébergements individuels, les locations saisonnières sont le premier choix d’hébergement marchand pour les touristes.
Autre effet notable de ce contexte particulier : la durée de séjour sur l’île, habituellement stable autour de 17 jours, augmente à 21 jours.
« Nous restons confiants malgré un contexte inédit. Nous croyons à la capacité de résilience, de rebond et de transformation de notre industrie. Nous œuvrons pour un tourisme de sens, responsable et durable reflet du vivre-ensemble réunionnais.
Notre capacité à proposer aux voyageurs d'aujourd'hui et de demain une nature préservée, terre d'aventure et d'évasion, des écosystèmes riches reconnus au patrimoine mondial de l'Unesco, une culture authentique et riche seront des atouts indéniables.
Nous continuons également de maintenir la visibilité et le rayonnement de l'île à travers des campagnes nationales importantes en prévision des fêtes de fin d'année et de la saison 2021 », a conclu Susan Soba.
Autre effet notable de ce contexte particulier : la durée de séjour sur l’île, habituellement stable autour de 17 jours, augmente à 21 jours.
« Nous restons confiants malgré un contexte inédit. Nous croyons à la capacité de résilience, de rebond et de transformation de notre industrie. Nous œuvrons pour un tourisme de sens, responsable et durable reflet du vivre-ensemble réunionnais.
Notre capacité à proposer aux voyageurs d'aujourd'hui et de demain une nature préservée, terre d'aventure et d'évasion, des écosystèmes riches reconnus au patrimoine mondial de l'Unesco, une culture authentique et riche seront des atouts indéniables.
Nous continuons également de maintenir la visibilité et le rayonnement de l'île à travers des campagnes nationales importantes en prévision des fêtes de fin d'année et de la saison 2021 », a conclu Susan Soba.