L’entrée de l’établissement séduit d’emblée : un superbe portail de mosquée en bois peint, aux arabesques élégantes, et deux chameaux en bois à en vis-à-vis montés par deux couples de marchands colorés et enturbannés.
On franchit l’entrée et la magie ressentie, le "whaou", s’évanouit comme par enchantement. Quel gâchis…
Au fur et à mesure de la découverte, des choses de plus en plus biscornues vous sautent aux yeux. Pourtant, l’espace est là et les moyens aussi (?).
Alors comment expliquer ces fautes de goût énormes, inexcusables, tel un gazon synthétique élimé qui recouvre une magnifique terrasse ?
Une barrière de protection aux barreaudages confectionnés avec du fer torsadé de chantier, des toilettes de lobby immenses avec un petit WC minuscule et un lavabo blanc dont les tuyaux pendouillent lamentablement ?
On franchit l’entrée et la magie ressentie, le "whaou", s’évanouit comme par enchantement. Quel gâchis…
Au fur et à mesure de la découverte, des choses de plus en plus biscornues vous sautent aux yeux. Pourtant, l’espace est là et les moyens aussi (?).
Alors comment expliquer ces fautes de goût énormes, inexcusables, tel un gazon synthétique élimé qui recouvre une magnifique terrasse ?
Une barrière de protection aux barreaudages confectionnés avec du fer torsadé de chantier, des toilettes de lobby immenses avec un petit WC minuscule et un lavabo blanc dont les tuyaux pendouillent lamentablement ?
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Dans le hall du spa (600 m2), vaste et vide comme un quai de gare à 2h du mat', on a collé du papier peint représentant un sous-bois qui recouvre les murs de haut en bas. Sans doute pour accentuer la zénitude des lieux...
Pincez-moi, je rêve… on est bien dans un 5***** normes françaises dans un département français d’Outre-mer ? Ou alors le décorateur a, faute de temps, confié la fin du chantier à son cousin maçon ?
Si on ignorait la fortune du proprio (qui a quand même fait le casting de Paris Hilton pour une réception), on pourrait penser à un dépassement brutal de budget non assumé qui l’aurait contraint à utiliser les matériaux disponibles après le chantier.
Mais renseignement pris, ce n’est pas le cas…
Ce jour-là on cherche en vain les clients et on se demande même si on n’est pas tous seuls dans l’établissement ? Hélas, non, car arrivés près de la piscine, on trouve une cliente, esseulée et allongée sur un transat.
Écouteurs enfoncés dans les oreilles, elle pianote sur son téléphone. A trois mètres de là, c’est le chantier : des ouvriers installent une structure lourde destinée à supporter une voile pour faire de l’ombre.
Cool !
Pincez-moi, je rêve… on est bien dans un 5***** normes françaises dans un département français d’Outre-mer ? Ou alors le décorateur a, faute de temps, confié la fin du chantier à son cousin maçon ?
Si on ignorait la fortune du proprio (qui a quand même fait le casting de Paris Hilton pour une réception), on pourrait penser à un dépassement brutal de budget non assumé qui l’aurait contraint à utiliser les matériaux disponibles après le chantier.
Mais renseignement pris, ce n’est pas le cas…
Ce jour-là on cherche en vain les clients et on se demande même si on n’est pas tous seuls dans l’établissement ? Hélas, non, car arrivés près de la piscine, on trouve une cliente, esseulée et allongée sur un transat.
Écouteurs enfoncés dans les oreilles, elle pianote sur son téléphone. A trois mètres de là, c’est le chantier : des ouvriers installent une structure lourde destinée à supporter une voile pour faire de l’ombre.
Cool !
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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