Car, et c’est une question essentielle, qui sera responsable en cas d’accident ? Surement pas la DGE, qui se retranchera derrière le litige « commercial » ! Surement pas Atout France, nullement responsable de cette situation délirante. - DR
Mais, pour le moment et jusqu’à présent, tout va bien, si l’on peut dire.
Enfin, tout va bien, c’est-à-dire qu’aucun sinistre (du moins à notre connaissance) n’est à déplorer.
En revanche, on peut quand même s’étonner de cette situation, particulièrement dans notre pays où la réglementation sur les voyages à forfait est particulièrement stricte et terriblement encadrée.
D’ailleurs, les pouvoirs publics viennent encore d’en donner la preuve en « transposant » la nouvelle directive européenne, négligeant d’un geste fluide les légitimes revendications des professionnels et privilégiant à outrance le client…
Ce qui, quelque part, pourrait malgré tout conduire certains opérateurs à des difficultés sérieuses.
Pourtant, les pouvoirs publics ne semblent pas s’en soucier plus que de raison.
En attendant, et depuis maintenant deux ans, ces mêmes pouvoirs publics ont laissé, en toute impunité, une société pour le moins étrange (Schneider Securities) « garantir » les fonds déposés par les clients auprès de près de 150 opérateurs de voyages.
Lesquels, bénéficiant de cette théorique garantie, ont été dûment immatriculés par Atout France.
Enfin, tout va bien, c’est-à-dire qu’aucun sinistre (du moins à notre connaissance) n’est à déplorer.
En revanche, on peut quand même s’étonner de cette situation, particulièrement dans notre pays où la réglementation sur les voyages à forfait est particulièrement stricte et terriblement encadrée.
D’ailleurs, les pouvoirs publics viennent encore d’en donner la preuve en « transposant » la nouvelle directive européenne, négligeant d’un geste fluide les légitimes revendications des professionnels et privilégiant à outrance le client…
Ce qui, quelque part, pourrait malgré tout conduire certains opérateurs à des difficultés sérieuses.
Pourtant, les pouvoirs publics ne semblent pas s’en soucier plus que de raison.
En attendant, et depuis maintenant deux ans, ces mêmes pouvoirs publics ont laissé, en toute impunité, une société pour le moins étrange (Schneider Securities) « garantir » les fonds déposés par les clients auprès de près de 150 opérateurs de voyages.
Lesquels, bénéficiant de cette théorique garantie, ont été dûment immatriculés par Atout France.
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Dominique Gobert - DR
Logique après tout, pour Atout France.
Dans le fatras législatif qui régit les professionnels du tourisme, Atout France n’est que l’organe récepteur et émetteur de ces agréments.
Et, du moment que le professionnel fournit la preuve qu’il est garanti, ce n’est pas à cet organisme de « vérifier » la bonne santé et les agréments dont doit disposer, toujours en théorie, le garant.
Mais c’est comme partout : il y a des professionnels de la garantie, sérieux, solides et dont c’est le métier. Et puis, il y a les autres…
Alors, me direz-vous, existe-t-il un organisme « officiel » chargé de vérifier et de garantir (ben oui) la probité de ces officines… souvent basées à l’étranger ?
Poser la question c'est y répondre. Je vous avoue que nous avons longtemps erré dans les méandres de l’administration, d’autant qu’entre Bercy et le Quai d’Orsay, c’est pas simple non plus...
Néanmoins, il semble bien qu’en dernier ressort, ce soit la DGE (Direction Générale des Entreprises) qui soit en charge, si l’on peux dire, de ce dossier.
D’ailleurs, alors que les carottes sentaient déjà sacrément le roussi pour Schneider, en Juillet 2016, la DGE les avait prévenus de la défaillance de tous ses agréments en France… Sans apparemment plus d’obstination.
Et depuis, c’est aussi le grand silence du côté de cette DGE, laquelle visiblement, doit croiser les doigts et serrer les fesses pour que les opérateurs qui avaient fait confiance à Schneider, ne se cassent pas la figure…
Dans le fatras législatif qui régit les professionnels du tourisme, Atout France n’est que l’organe récepteur et émetteur de ces agréments.
Et, du moment que le professionnel fournit la preuve qu’il est garanti, ce n’est pas à cet organisme de « vérifier » la bonne santé et les agréments dont doit disposer, toujours en théorie, le garant.
Mais c’est comme partout : il y a des professionnels de la garantie, sérieux, solides et dont c’est le métier. Et puis, il y a les autres…
Alors, me direz-vous, existe-t-il un organisme « officiel » chargé de vérifier et de garantir (ben oui) la probité de ces officines… souvent basées à l’étranger ?
Poser la question c'est y répondre. Je vous avoue que nous avons longtemps erré dans les méandres de l’administration, d’autant qu’entre Bercy et le Quai d’Orsay, c’est pas simple non plus...
Néanmoins, il semble bien qu’en dernier ressort, ce soit la DGE (Direction Générale des Entreprises) qui soit en charge, si l’on peux dire, de ce dossier.
D’ailleurs, alors que les carottes sentaient déjà sacrément le roussi pour Schneider, en Juillet 2016, la DGE les avait prévenus de la défaillance de tous ses agréments en France… Sans apparemment plus d’obstination.
Et depuis, c’est aussi le grand silence du côté de cette DGE, laquelle visiblement, doit croiser les doigts et serrer les fesses pour que les opérateurs qui avaient fait confiance à Schneider, ne se cassent pas la figure…
Car, et c’est une question essentielle : qui sera responsable en cas d’accident ? Sûrement pas la DGE, qui se retranchera derrière le litige « commercial » ! Sûrement pas Atout France, nullement responsable de cette situation délirante.
Alors qui ? Et quid des voyagistes qui, soyons très clairs, ne récupéreront jamais leur contre-garantie ?
Et parmi ceux-ci, il en reste encore quelques-uns qui ne pourront plus bénéficier de leur immatriculation sans être garantis. Là encore, çà pourrait devenir une grosse cata…
Prions, mes frères…
Alors qui ? Et quid des voyagistes qui, soyons très clairs, ne récupéreront jamais leur contre-garantie ?
Et parmi ceux-ci, il en reste encore quelques-uns qui ne pourront plus bénéficier de leur immatriculation sans être garantis. Là encore, çà pourrait devenir une grosse cata…
Prions, mes frères…