Pas si sûr pour Air France...
Car, alors que la création de Joon (koon Koon, ne l’oublions jamais) permettait à Jean-Marc Janaillac et Air France bien sûr, de tenter de rentabiliser sans les abandonner, des routes largement déficitaires, on en revient finalement à la case départ.
Je me demande d’ailleurs si le « gain » engrangé durant ces quelques treize mois (superstition ?) d’exploitation vont compenser le coût de cette disparition, ou plutôt de cette « fusion absorption ».
Lire : Exclusif - Air France : Joon, c’est fini !
Une fusion bénéfique pour les personnels navigants commerciaux qui vont rejoindre Air France-maman avec un beau contrat tout neuf et un salaire revu à la hausse (environ 40%) avec des conditions de travail aux normes « Air France » …
Je ne parlerai même pas ici des négociations sociales actuellement en cours avec les syndicats AF, tant pour les PNC que pour les pilotes, lesquels, malgré l’éviction de Philippe Evain, restent encore très puissants et déterminés au sein de la compagnie.
C’est vrai, la création de cette compagnie, Joon, n’a pas franchement séduit la clientèle, pas plus d’ailleurs que les professionnels qui n’ont jamais compris son « positionnement ».
Car, alors que la création de Joon (koon Koon, ne l’oublions jamais) permettait à Jean-Marc Janaillac et Air France bien sûr, de tenter de rentabiliser sans les abandonner, des routes largement déficitaires, on en revient finalement à la case départ.
Je me demande d’ailleurs si le « gain » engrangé durant ces quelques treize mois (superstition ?) d’exploitation vont compenser le coût de cette disparition, ou plutôt de cette « fusion absorption ».
Lire : Exclusif - Air France : Joon, c’est fini !
Une fusion bénéfique pour les personnels navigants commerciaux qui vont rejoindre Air France-maman avec un beau contrat tout neuf et un salaire revu à la hausse (environ 40%) avec des conditions de travail aux normes « Air France » …
Je ne parlerai même pas ici des négociations sociales actuellement en cours avec les syndicats AF, tant pour les PNC que pour les pilotes, lesquels, malgré l’éviction de Philippe Evain, restent encore très puissants et déterminés au sein de la compagnie.
C’est vrai, la création de cette compagnie, Joon, n’a pas franchement séduit la clientèle, pas plus d’ailleurs que les professionnels qui n’ont jamais compris son « positionnement ».
Mais comme Air France, qui ne tient sur le marché mondial que grâce à son nom et à sa marque, se cherche désespérément une place dans ce « nouveau monde », c’était loin d’être gagné.
Uncle Ben, beaucoup plus pragmatique qu’il n’y parait, n’y avait lui non plus, pas compris grand-chose. Il semble jouer, encore, sur le « prestige » bien français de la marque, laquelle possède faut -il le rappeler, de nombreux atouts, peu ou pas mis en valeur.
Pour avoir, durant ces congés hivernaux, emprunté (mais j’ai rendu) un long courrier aller-retour, avec ces compagnies en « partage de code », j’avoue avoir apprécié Air France, face à un vol de retour sur une compagnie « amie », lequel n’avait rien à voir, tant en termes de confort ou de service.
Et c’est totalement objectif !
Reste maintenant à savoir quelles seront la suite des opérations. C’est bien beau de remiser Joon K.K, au placard mais va falloir poursuivre la réforme et surtout, arriver enfin à gagner un peu de monnaie sans trop en dépenser.
Ben Smith entend développer le haut de gamme, une stratégie qui, sur le papier, rapporte des sous, c’est clair, mais qui, pour le moment peine à se développer.
Faut quand même, j’espère que Ben l’aura vu, enfin parvenir à harmoniser dans cette compagnie les produits. Pour le même tarif, selon la route empruntée, on peut se retrouver avec des classes qui portent le même patronyme mais pas le même « confort ».
Encore faudra-t-il enfin harmoniser aussi cette flotte absolument disparate, coûteuse et pas souvent adaptée au réseau de la compagnie tricolore.
Uncle Ben, beaucoup plus pragmatique qu’il n’y parait, n’y avait lui non plus, pas compris grand-chose. Il semble jouer, encore, sur le « prestige » bien français de la marque, laquelle possède faut -il le rappeler, de nombreux atouts, peu ou pas mis en valeur.
Pour avoir, durant ces congés hivernaux, emprunté (mais j’ai rendu) un long courrier aller-retour, avec ces compagnies en « partage de code », j’avoue avoir apprécié Air France, face à un vol de retour sur une compagnie « amie », lequel n’avait rien à voir, tant en termes de confort ou de service.
Et c’est totalement objectif !
Reste maintenant à savoir quelles seront la suite des opérations. C’est bien beau de remiser Joon K.K, au placard mais va falloir poursuivre la réforme et surtout, arriver enfin à gagner un peu de monnaie sans trop en dépenser.
Ben Smith entend développer le haut de gamme, une stratégie qui, sur le papier, rapporte des sous, c’est clair, mais qui, pour le moment peine à se développer.
Faut quand même, j’espère que Ben l’aura vu, enfin parvenir à harmoniser dans cette compagnie les produits. Pour le même tarif, selon la route empruntée, on peut se retrouver avec des classes qui portent le même patronyme mais pas le même « confort ».
Encore faudra-t-il enfin harmoniser aussi cette flotte absolument disparate, coûteuse et pas souvent adaptée au réseau de la compagnie tricolore.
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Peut-être aussi (et quand je dis peut-être, c’est un euphémisme) taper un peu sur la table afin que l’État Français revienne un tout petit peu les pieds sur terre et étudie ce qui se passe ailleurs dans le monde.
Comme le dit notre chroniqueur Jean-Louis Baroux, ces Assises du Transport aérien auraient normalement dû permettre à nos transporteurs français de se positionner à égalité (du point de vue social) avec leurs compétiteurs. Mais ça, faut pas trop rêver…
Allez, encore deux questions et puis j’arrête : quid de ce magma de compagnies représenté par Hop, toujours pas « harmonisé » et à la flotte surréaliste par sa disparité ? Là aussi, ça reste flou.
Et puis, comme ce SNPL de Evain en a traumatisé plus d’un, que va faire la nouvelle « organisation » ? Réclamer, comme ils l’avaient annoncé, 40 Millions d’euros, afin et je cite « de rembourser les efforts consentis par les pilotes à la création de la compagnie.
Les pilotes d'Air France ont donné 40 millions d'euros par an pour être dans les cockpits de Joon. Si Joon ferme, on ira récupérer cet investissement. Ce sera la position du SNPL quels que soient les résultats des élections » .
Allez, on y croit encore… Mais pour les forces commerciales d'Air France, y'a de quoi tomber neu-neu!
Comme le dit notre chroniqueur Jean-Louis Baroux, ces Assises du Transport aérien auraient normalement dû permettre à nos transporteurs français de se positionner à égalité (du point de vue social) avec leurs compétiteurs. Mais ça, faut pas trop rêver…
Allez, encore deux questions et puis j’arrête : quid de ce magma de compagnies représenté par Hop, toujours pas « harmonisé » et à la flotte surréaliste par sa disparité ? Là aussi, ça reste flou.
Et puis, comme ce SNPL de Evain en a traumatisé plus d’un, que va faire la nouvelle « organisation » ? Réclamer, comme ils l’avaient annoncé, 40 Millions d’euros, afin et je cite « de rembourser les efforts consentis par les pilotes à la création de la compagnie.
Les pilotes d'Air France ont donné 40 millions d'euros par an pour être dans les cockpits de Joon. Si Joon ferme, on ira récupérer cet investissement. Ce sera la position du SNPL quels que soient les résultats des élections » .
Allez, on y croit encore… Mais pour les forces commerciales d'Air France, y'a de quoi tomber neu-neu!