J'en viens à me demander si une présidence, confiée à un représentant de KLM ne serait pas une bonne idée. Ou du moins une présidence bicéphale ? - Photo LEROUX Christophe AF
Les syndicats d’Air France voient d’un très mauvais œil ce « projet » de nomination de Philippe Capron (LIRE), pour le moment Directeur Financier de Veolia.
KLM, associée pour le meilleur et surtout pour le pire d’Air France, ne manifeste pas non plus, de son côté, un enthousiasme débordant.
Dans les coulisses du siège Air France, à Roissy, du côté du « triumvirat » actuel, réuni autour d’Anne-Marie Couderc, Présidente par intérim « sans pouvoir », on tire une sale mine.
Il est vrai que chacun, parmi les trois « directeurs » entourant Anne-Marie Couderc, (Frédéric Gagey, Franck Terner et Pieter Elbers), sous des sourires conviviaux, pensait décrocher le pompon...
Il est également vrai que, malgré les souhaits exprimés par les pouvoirs publics (voir la présidence d’Air France KLM confiée à un véritable professionnel du secteur), le Comité de Nomination parait bizarrement étranger à toutes ces considérations.
Certes, peut-être face à une certaine pression médiatique, aura-t-il auditionné Marc Rochet, actuel patron d’Air Caraïbes…
Curieusement également et malgré l’approbation des syndicats Air France (ou du moins de leur tacite approbation), Lionel Guérin, lequel connait les moindres rouages d’Air France, excellent « négociateur social », n’aura jamais été approché.
Même pas un signe. Sans doute que l’homme bénéficie d’une solide animosité de la part de certains personnages proches du gouvernement. Et qu’à l’intérieur de l’entreprise, ses « amis » n’auront pas non plus manqué de lui savonner la planche…
Rien cependant n’est encore joué et, toujours en coulisses, avant ce fameux conseil d’administration de la semaine prochaine, rencontres et murmures vont bon train.
KLM, associée pour le meilleur et surtout pour le pire d’Air France, ne manifeste pas non plus, de son côté, un enthousiasme débordant.
Dans les coulisses du siège Air France, à Roissy, du côté du « triumvirat » actuel, réuni autour d’Anne-Marie Couderc, Présidente par intérim « sans pouvoir », on tire une sale mine.
Il est vrai que chacun, parmi les trois « directeurs » entourant Anne-Marie Couderc, (Frédéric Gagey, Franck Terner et Pieter Elbers), sous des sourires conviviaux, pensait décrocher le pompon...
Il est également vrai que, malgré les souhaits exprimés par les pouvoirs publics (voir la présidence d’Air France KLM confiée à un véritable professionnel du secteur), le Comité de Nomination parait bizarrement étranger à toutes ces considérations.
Certes, peut-être face à une certaine pression médiatique, aura-t-il auditionné Marc Rochet, actuel patron d’Air Caraïbes…
Curieusement également et malgré l’approbation des syndicats Air France (ou du moins de leur tacite approbation), Lionel Guérin, lequel connait les moindres rouages d’Air France, excellent « négociateur social », n’aura jamais été approché.
Même pas un signe. Sans doute que l’homme bénéficie d’une solide animosité de la part de certains personnages proches du gouvernement. Et qu’à l’intérieur de l’entreprise, ses « amis » n’auront pas non plus manqué de lui savonner la planche…
Rien cependant n’est encore joué et, toujours en coulisses, avant ce fameux conseil d’administration de la semaine prochaine, rencontres et murmures vont bon train.
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Dominique Gobert - DR
Sans oublier, comme le souligne Bruno Trévidic dans Les Echos, le profond « ras le bol » que manifeste KLM. N’oublions pas que, lorsque Air France a « racheté » son homologue batave, cette dernière devait progressivement se trouver « fusionnée » avec la compagnie française.
Fusion qui ne se produira jamais, pour la bonne raison que KLM aura entrepris un redressement exceptionnel. Et que, contrairement à son homologue Air France, elle dégage des bénéfices largement supérieurs à ceux d’Air France.
Et que les bataves en ont un peu marre d’être traités, comme l’indique mon confrère, comme une filiale d’Air France, aptes seulement à subir les intolérables magouilles des syndicats de pilotes d’Air France et assister, impuissants, à la lente mais inéluctable descente aux enfers d’Air France !
Apparemment, Philippe Capron, n’est pas un perdreau de l’année. Bien au contraire. D’autant que pour occuper les fonctions de Directeur Financier dans un groupe tel que Veolia, faut quand même en avoir, si je puis me permettre…
Fusion qui ne se produira jamais, pour la bonne raison que KLM aura entrepris un redressement exceptionnel. Et que, contrairement à son homologue Air France, elle dégage des bénéfices largement supérieurs à ceux d’Air France.
Et que les bataves en ont un peu marre d’être traités, comme l’indique mon confrère, comme une filiale d’Air France, aptes seulement à subir les intolérables magouilles des syndicats de pilotes d’Air France et assister, impuissants, à la lente mais inéluctable descente aux enfers d’Air France !
Apparemment, Philippe Capron, n’est pas un perdreau de l’année. Bien au contraire. D’autant que pour occuper les fonctions de Directeur Financier dans un groupe tel que Veolia, faut quand même en avoir, si je puis me permettre…
De plus, face à la crise sans précédent que traverse Air France, est-il bien raisonnable de confier la direction opérationnelle à un financier ? Totalement étranger au monde du transport aérien !
Mais comme d’habitude chez Air France, les réalités du monde, les réalités de la vraie vie semblent totalement échapper à son incroyable arrogance. Tant de la part des syndicats que de celle d’une direction usée et préoccupée davantage de ses « acquis », datant d’une autre époque totalement révolue !
Et j’en viens à me demander si une présidence, confiée à un représentant de KLM ne serait pas une bonne idée. Ou du moins une présidence bicéphale ?
Sans oublier non plus que parmi l'actionnariat d'Air France, Delta et China Eastern ont leut mot à dire. Peut-être ? Bien entendu, ceci ne se produira pas. Jusqu’au jour où KLM, lassée, finira par se tourner vers d’autres associés. De vrais professionnels !
Car et je rejoins les propos de Laurent Magnin lors du Paris Air Forum la semaine dernière, « si Air France disparait, il faudra à peine trois mois pour qu’elle soit remplacée » …
Et oubliée ?
Mais comme d’habitude chez Air France, les réalités du monde, les réalités de la vraie vie semblent totalement échapper à son incroyable arrogance. Tant de la part des syndicats que de celle d’une direction usée et préoccupée davantage de ses « acquis », datant d’une autre époque totalement révolue !
Et j’en viens à me demander si une présidence, confiée à un représentant de KLM ne serait pas une bonne idée. Ou du moins une présidence bicéphale ?
Sans oublier non plus que parmi l'actionnariat d'Air France, Delta et China Eastern ont leut mot à dire. Peut-être ? Bien entendu, ceci ne se produira pas. Jusqu’au jour où KLM, lassée, finira par se tourner vers d’autres associés. De vrais professionnels !
Car et je rejoins les propos de Laurent Magnin lors du Paris Air Forum la semaine dernière, « si Air France disparait, il faudra à peine trois mois pour qu’elle soit remplacée » …
Et oubliée ?