Je ne crois pas trop « au risque » pris par Janaillac. Encore une fois, le bon sens et l’envie de poursuivre une modernisation et un développement d’Air France sera la plus forte - Photo AB TourMaG.com
En toute immodestie, je ne pense pas que Jean-Marc Janaillac ait eu le temps de me lire et, à fortiori, de suivre le conseil que je lui suggérais.
Seulement et c’est bien, Jean-Marc Janaillac, lequel n’a plus rien à perdre ni à prouver, lui qui écoute beaucoup est aussi réaliste : Air France n’a pas les moyens de céder au SNPL ; ni à ce monsieur Evain.
Et on aura beau tourner et retourner les comptes dans tous les sens, quand y’a pas de sous, y’en a pas !
J’écoutais samedi matin ce monsieur Evain, chef suprême du SNPL d’Air France, interrogé chez mes confrères de RTL.
Cet homme refuse clairement de voir la réalité en face. De plus, Monsieur Evain se plaint de et je le cite « l’absence du président d’Air France/KLM, Jean-Marc Janaillac en l’occurrence, lors des séances de négociations ».
Ben, tout ceci me parait normal : Franck Terner est le président d’Air France, c’est lui qui discute.
Pareil à la SNCF : les syndicats veulent maintenant discuter directement avec le Premier Ministre, sans passer par leur ministre de tutelle, madame Borne. Ben non, c’est pas comme ça que ça marche, damned !
Et maintenant, faut arrêter, particulièrement chez Air France : le SNPL de monsieur Evain (et je ne suis pas sûr que l’ensemble des pilotes d’Air France soient réellement d’accord avec lui) doit cesser le sabotage systématique de la compagnie.
Il en va non seulement de sa survie, de la survie de l’ensemble des salariés, mais aussi de la vitalité du pavillon aérien français.
D’ailleurs, les homologues de Janaillac, lesquels ne sont pas non plus des perdreaux de l’année, ont bien compris les enjeux.
Seulement et c’est bien, Jean-Marc Janaillac, lequel n’a plus rien à perdre ni à prouver, lui qui écoute beaucoup est aussi réaliste : Air France n’a pas les moyens de céder au SNPL ; ni à ce monsieur Evain.
Et on aura beau tourner et retourner les comptes dans tous les sens, quand y’a pas de sous, y’en a pas !
J’écoutais samedi matin ce monsieur Evain, chef suprême du SNPL d’Air France, interrogé chez mes confrères de RTL.
Cet homme refuse clairement de voir la réalité en face. De plus, Monsieur Evain se plaint de et je le cite « l’absence du président d’Air France/KLM, Jean-Marc Janaillac en l’occurrence, lors des séances de négociations ».
Ben, tout ceci me parait normal : Franck Terner est le président d’Air France, c’est lui qui discute.
Pareil à la SNCF : les syndicats veulent maintenant discuter directement avec le Premier Ministre, sans passer par leur ministre de tutelle, madame Borne. Ben non, c’est pas comme ça que ça marche, damned !
Et maintenant, faut arrêter, particulièrement chez Air France : le SNPL de monsieur Evain (et je ne suis pas sûr que l’ensemble des pilotes d’Air France soient réellement d’accord avec lui) doit cesser le sabotage systématique de la compagnie.
Il en va non seulement de sa survie, de la survie de l’ensemble des salariés, mais aussi de la vitalité du pavillon aérien français.
D’ailleurs, les homologues de Janaillac, lesquels ne sont pas non plus des perdreaux de l’année, ont bien compris les enjeux.
Dominique Gobert - DR
Dans un communiqué publié par la FNAM ce sont les présidents des principales compagnies aériennes françaises qui soutiennent l’initiative de Janaillac.
Pour une fois, Magnin, de XL Airways, de Izaguirre, Corsair, Yvelin d’Aigle Azur, Rochet d’Air Caraïbes et quelques autres se sont groupés afin de tirer le signal d’alarme.
Parce que, pour que le transport aérien français puisse perdurer, il faut une locomotive forte ! Et la locomotive, qu’on le veuille ou non, c’est Air France !
Dans mon édito de vendredi dernier, je faisais référence à la sagesse et au bon sens de la plus grosse partie des salariés de la compagnie.
Pour une fois, Magnin, de XL Airways, de Izaguirre, Corsair, Yvelin d’Aigle Azur, Rochet d’Air Caraïbes et quelques autres se sont groupés afin de tirer le signal d’alarme.
Parce que, pour que le transport aérien français puisse perdurer, il faut une locomotive forte ! Et la locomotive, qu’on le veuille ou non, c’est Air France !
Dans mon édito de vendredi dernier, je faisais référence à la sagesse et au bon sens de la plus grosse partie des salariés de la compagnie.
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Janaillac semble apparemment penser dans le même sens, lui qui met en jeu son poste en organisant ce referendum auprès des salariés. Une attitude responsable, un tantinet gaullienne… mais totalement réaliste.
Et puis, il ne veut pas « être le fossoyeur d’Air France » (sic).
En même temps, je ne crois pas trop « au risque » pris par Janaillac. Encore une fois, le bon sens et l’envie de poursuivre une modernisation et un développement d’Air France sera la plus forte.
Les pilotes, malgré les vociférations de Monsieur Evain, aiment profondément leur métier : ils veulent voler, toujours plus loin, toujours plus haut.
Tiens, juste pour rire, encore que ce ne soit vraiment pas drôle : le SNPL, sous la haute direction de Monsieur Evain, refuse la signature d’un protocole afin de disposer d’instructeurs pour ses nouveau appareils B787 Dreamliners…
Et du coup, les tous beaux nouveaux avions seraient cloués au sol, faute de pilotes qui ne demandent qu’à tenir le manche de ces superbes aéroplanes…
On marche sur la tête… ou, plus exactement, ça vole au ras des pâquerettes !
Et puis, il ne veut pas « être le fossoyeur d’Air France » (sic).
En même temps, je ne crois pas trop « au risque » pris par Janaillac. Encore une fois, le bon sens et l’envie de poursuivre une modernisation et un développement d’Air France sera la plus forte.
Les pilotes, malgré les vociférations de Monsieur Evain, aiment profondément leur métier : ils veulent voler, toujours plus loin, toujours plus haut.
Tiens, juste pour rire, encore que ce ne soit vraiment pas drôle : le SNPL, sous la haute direction de Monsieur Evain, refuse la signature d’un protocole afin de disposer d’instructeurs pour ses nouveau appareils B787 Dreamliners…
Et du coup, les tous beaux nouveaux avions seraient cloués au sol, faute de pilotes qui ne demandent qu’à tenir le manche de ces superbes aéroplanes…
On marche sur la tête… ou, plus exactement, ça vole au ras des pâquerettes !