Grève Air France : je remarque que Président Macron, très attaché à la réforme de la SNCF, ne semble pas pressé de s’intéresser à ce conflit qui dure depuis des années et qui plombe une grande partie de l’économie française. - Photo LEROUX Christophe AF
Il n’est pas question, ici, de taper une nouvelle fois sur Air France.
Bien au contraire, même. Et pourtant, avouez que parfois, il y a de quoi « se les prendre et se les mordre » !
Une nouvelle fois, l’intersyndicale d’Air France, largement phagocytée par le SNPL annonce de nouvelles journées de grèves, les 23 et 24 avril prochains, menaçant même de « durcir » le mouvement… après !
En pointant du bout des ailes les fameux « ponts » du joli mois de mai…
Et pourtant. Comme d’habitude, ce syndicat quasi irresponsable, après avoir quand même mis dangereusement la société en péril depuis les derniers mouvements sociaux de ces dernières années, semble vouloir faire de l’obstruction systématique.
Tandis que l’Intersyndicale des personnels (hors pilotes) réclame une hausse de la grille des salaires, les pilotes, eux, réclament une augmentation de 10.75% ! Mais oui, mais oui…
C’est vrai, ces derniers sont tellement mal payés (ils restent quand même parmi les salaires les plus intéressants en Europe), avec une garantie de l’emploi que n’ont pas, par exemple, leurs homologues américains, que près de 11% d’augmentation salariale, c’est du quasi normal !
Curieusement d’ailleurs, je remarque que Président Macron, très attaché à la réforme de la SNCF, ne semble pas pressé de s’intéresser à ce conflit qui dure depuis des années et qui plombe une grande partie de l’économie française.
Bien au contraire, même. Et pourtant, avouez que parfois, il y a de quoi « se les prendre et se les mordre » !
Une nouvelle fois, l’intersyndicale d’Air France, largement phagocytée par le SNPL annonce de nouvelles journées de grèves, les 23 et 24 avril prochains, menaçant même de « durcir » le mouvement… après !
En pointant du bout des ailes les fameux « ponts » du joli mois de mai…
Et pourtant. Comme d’habitude, ce syndicat quasi irresponsable, après avoir quand même mis dangereusement la société en péril depuis les derniers mouvements sociaux de ces dernières années, semble vouloir faire de l’obstruction systématique.
Tandis que l’Intersyndicale des personnels (hors pilotes) réclame une hausse de la grille des salaires, les pilotes, eux, réclament une augmentation de 10.75% ! Mais oui, mais oui…
C’est vrai, ces derniers sont tellement mal payés (ils restent quand même parmi les salaires les plus intéressants en Europe), avec une garantie de l’emploi que n’ont pas, par exemple, leurs homologues américains, que près de 11% d’augmentation salariale, c’est du quasi normal !
Curieusement d’ailleurs, je remarque que Président Macron, très attaché à la réforme de la SNCF, ne semble pas pressé de s’intéresser à ce conflit qui dure depuis des années et qui plombe une grande partie de l’économie française.
Dominique Gobert - DR
N’oublions quand même pas que les mouvements sociaux chez Air France touchent de nombreuses entreprises industrielles, sans parler, mais ça tout le monde s’en fout, des milliers d’entreprises du tourisme obligées d’indemniser leurs clients pour tous ces vols annulés !
Et il n’existe aucune assurance…
Or, si je ne m’abuse, l’Etat est toujours actionnaire d’Air France ?
Terner et Janaillac, englués dans une indécision qui fait peine à voir, ont finalement cédé en partie : 7% d’augmentation entre 2018 et 2021 (hors avancement automatique par ancienneté, promotions, etc.).
« Indécent et farfelu » répond le SNPL, lequel réclame 5.1% d’augmentation immédiate. (Sans oublier pour ses pilotes le « bonus » supplémentaire dont je parlais plus haut) !
Et il n’existe aucune assurance…
Or, si je ne m’abuse, l’Etat est toujours actionnaire d’Air France ?
Terner et Janaillac, englués dans une indécision qui fait peine à voir, ont finalement cédé en partie : 7% d’augmentation entre 2018 et 2021 (hors avancement automatique par ancienneté, promotions, etc.).
« Indécent et farfelu » répond le SNPL, lequel réclame 5.1% d’augmentation immédiate. (Sans oublier pour ses pilotes le « bonus » supplémentaire dont je parlais plus haut) !
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En même temps, le SNPL aurait tort de se priver, lui qui souligne que, lors de la mise en place de Joon (Koun Koun, désolé, je peux pas m’empêcher), la direction avait presque cédé sur tout !
Effectivement, ils auraient tort de renoncer. D’autant que la mise en place de ce SNPL intégriste a quand même été largement favorisé par les différents présidents d’Air France. Begougne de Juniac notamment, dans sa piètre prestation chez Air France, aura largement été l’artisan de ce SNPL « pur et dur ».
Remarquez qu'après avoir dégoupillé, il aura vite plié bagage avant l’explosion…
Alors, comme le propose Terner, pourquoi ne pas organiser un référendum auprès des salariés ?
Pas question, répond le SNPL. Et pourquoi ? Ben tiens, parce que, parmi tous ces salariés, la majorité est quand même intelligente. Elle a compris qu’à force de détruire leur entreprise, ça finira forcément par une grosse catastrophe.
Et, si le SNPL le refuse, qu’est-ce qui empêcherait dans quelques semaines (délais légaux obligés) à la direction d’Air France d’organiser ce referendum ?
Je suis persuadé que la « base », qui n’a pas forcément d’atomes très crochus avec le SNPL, ferait preuve de sagesse et de bon sens…
Et si Guérin n'avait pas été écarté... Mais bon, on ne refera jamais l'histoire !
Effectivement, ils auraient tort de renoncer. D’autant que la mise en place de ce SNPL intégriste a quand même été largement favorisé par les différents présidents d’Air France. Begougne de Juniac notamment, dans sa piètre prestation chez Air France, aura largement été l’artisan de ce SNPL « pur et dur ».
Remarquez qu'après avoir dégoupillé, il aura vite plié bagage avant l’explosion…
Alors, comme le propose Terner, pourquoi ne pas organiser un référendum auprès des salariés ?
Pas question, répond le SNPL. Et pourquoi ? Ben tiens, parce que, parmi tous ces salariés, la majorité est quand même intelligente. Elle a compris qu’à force de détruire leur entreprise, ça finira forcément par une grosse catastrophe.
Et, si le SNPL le refuse, qu’est-ce qui empêcherait dans quelques semaines (délais légaux obligés) à la direction d’Air France d’organiser ce referendum ?
Je suis persuadé que la « base », qui n’a pas forcément d’atomes très crochus avec le SNPL, ferait preuve de sagesse et de bon sens…
Et si Guérin n'avait pas été écarté... Mais bon, on ne refera jamais l'histoire !