Jean-Marc Janaillac se retirera, comme il s’y était engagé le 15 mai prochain, le temps que le Conseil d’Administration mette en place « une direction de transition » (sic) en attendant l’arrivée de l’homme ou de la femme providentielle ! - Photo Air France
C’est fini !
Philippe Evain, le jusqu’au-boutiste président du SNPL a gagné.
Et Jean-Marc Janaillac se retirera, comme il s’y était engagé le 15 mai prochain, le temps que le Conseil d’Administration mette en place « une direction de transition » (sic) en attendant l’arrivée de l’homme ou de la femme providentielle !
Quel lamentable gâchis, quelle stupidité immense qui risque de conduire Air France sur la piste d’Alitalia, et bien d’autres avant elle...
Car, soyons un peu lucides : cette compagnie est, dans l’état actuel des choses, totalement et irrémédiablement ingérable.
Oh, certes, déjà dans les coulisses, les noms les plus improbables se murmurent, de Gâteau (le nouveau DRH de la compagnie, ancien conseiller de Valls) à Anne-Marie Idrac et bien d’autres, dont certains inconnus…
Sincèrement, je ne pense pas que le problème soit là. La vraie question est de savoir si Air France peut encore accepter le diktat du SNPL, lequel aura réussi à séduire le reste des syndicats de la compagnie.
Si Air France a les moyens de céder sur les augmentations (délirantes ?) réclamées par le SNPL qui se fait la part belle en réclamant près de 11% de hausse salariale, si Air France a les moyens de laisser les commandes au SNPL et son patron, alors y’a plus qu’à…
Puisque Monsieur Evain veut, quel qu’en soit le prix pour le reste des salariés du Groupe, diriger Air France, laissons-lui le pouvoir. On verra ce qu'il en fera.
Car Janaillac n’aura pas démérité, lui qui avait quand même réussi à tirer vers le haut les résultats financiers d’Air France.
Philippe Evain, le jusqu’au-boutiste président du SNPL a gagné.
Et Jean-Marc Janaillac se retirera, comme il s’y était engagé le 15 mai prochain, le temps que le Conseil d’Administration mette en place « une direction de transition » (sic) en attendant l’arrivée de l’homme ou de la femme providentielle !
Quel lamentable gâchis, quelle stupidité immense qui risque de conduire Air France sur la piste d’Alitalia, et bien d’autres avant elle...
Car, soyons un peu lucides : cette compagnie est, dans l’état actuel des choses, totalement et irrémédiablement ingérable.
Oh, certes, déjà dans les coulisses, les noms les plus improbables se murmurent, de Gâteau (le nouveau DRH de la compagnie, ancien conseiller de Valls) à Anne-Marie Idrac et bien d’autres, dont certains inconnus…
Sincèrement, je ne pense pas que le problème soit là. La vraie question est de savoir si Air France peut encore accepter le diktat du SNPL, lequel aura réussi à séduire le reste des syndicats de la compagnie.
Si Air France a les moyens de céder sur les augmentations (délirantes ?) réclamées par le SNPL qui se fait la part belle en réclamant près de 11% de hausse salariale, si Air France a les moyens de laisser les commandes au SNPL et son patron, alors y’a plus qu’à…
Puisque Monsieur Evain veut, quel qu’en soit le prix pour le reste des salariés du Groupe, diriger Air France, laissons-lui le pouvoir. On verra ce qu'il en fera.
Car Janaillac n’aura pas démérité, lui qui avait quand même réussi à tirer vers le haut les résultats financiers d’Air France.
Certes, pas très longtemps, puisque les résultats du 1er trimestre publiés la semaine dernière montrent une chute de près de 300 millions.
Sans compter les « frais » de grève, lesquels sont estimés également à environ 300 millions soit plus d’un demi-milliard de pertes en moins de six mois !
Qu’en pense donc Monsieur Evain et certains de ces pilotes inconscients. Tiens, juste pour rigoler, j’aimerais bien savoir ce qu’en pensent leurs homologues de Corsair, de XL Airways ou d’Air Caraïbes/French Bee ?
Sans oublier les « associés » d’Air France que Janaillac avait réussi à motiver et introduire au sein du capital. Quid de Delta et de China Eastern, lesquels ont pris des participations non-négligeables dans le pauvre capital d’Air France ?
Autre question, beaucoup plus grave : KLM, laquelle avait été en théorie « rachetée » par Air France va-t-elle encore avoir la patience et surtout l’envie de trainer avec elle une compagnie boulet qui sombre de plus en plus dans la moribonderie ?
Sans compter les « frais » de grève, lesquels sont estimés également à environ 300 millions soit plus d’un demi-milliard de pertes en moins de six mois !
Qu’en pense donc Monsieur Evain et certains de ces pilotes inconscients. Tiens, juste pour rigoler, j’aimerais bien savoir ce qu’en pensent leurs homologues de Corsair, de XL Airways ou d’Air Caraïbes/French Bee ?
Sans oublier les « associés » d’Air France que Janaillac avait réussi à motiver et introduire au sein du capital. Quid de Delta et de China Eastern, lesquels ont pris des participations non-négligeables dans le pauvre capital d’Air France ?
Autre question, beaucoup plus grave : KLM, laquelle avait été en théorie « rachetée » par Air France va-t-elle encore avoir la patience et surtout l’envie de trainer avec elle une compagnie boulet qui sombre de plus en plus dans la moribonderie ?
Autres articles
-
Air France - KLM : la Taxe Chirac va impacter de 90 à 170M€ le résultat d’exploitation
-
Air France : quelles sont les économies réalisées avec NDC ?
-
Air France et KLM : la surcharge GDS passera à 3€ en janvier
-
Emirates répercute à son tour la taxe de solidarité sans attendre le vote
-
Air France suspend le survol de la Mer Rouge jusqu'à nouvel ordre
Et encore plus grave : que vont faire les clients d’Air France, ces passagers qui deviennent quasiment hargneux à chaque vol annulé ?
Sans oublier nos professionnels du tourisme français. Je sais, ceux-là, on s’en fout dans les milieux syndicalistes. Et pourtant, une grande majorité d’entre eux, dont des « gros » voyagistes, travaillent pratiquement exclusivement avec Air France.
Des gens à qui la grève de ces dernières semaines leur aura coûté aussi un sacré paquet de fric…
Plus que jamais, il semble nécessaire que l’Etat, actionnaire encore conséquent de la compagnie, prenne enfin ses responsabilités. Il le fait bien pour la SNCF !
Il y a bien une solution, que sans doute personne dans les hautes sphères politiques n’osera pas mettre en œuvre : on liquide Air France, ancienne formule et on repart d'une feuille blanche pour rebâtir, sur des bases saines et solides, une vraie compagnie aérienne puissante.
Mais pour ça, il faudrait en avoir de solides… ou pas !
Sans oublier nos professionnels du tourisme français. Je sais, ceux-là, on s’en fout dans les milieux syndicalistes. Et pourtant, une grande majorité d’entre eux, dont des « gros » voyagistes, travaillent pratiquement exclusivement avec Air France.
Des gens à qui la grève de ces dernières semaines leur aura coûté aussi un sacré paquet de fric…
Plus que jamais, il semble nécessaire que l’Etat, actionnaire encore conséquent de la compagnie, prenne enfin ses responsabilités. Il le fait bien pour la SNCF !
Il y a bien une solution, que sans doute personne dans les hautes sphères politiques n’osera pas mettre en œuvre : on liquide Air France, ancienne formule et on repart d'une feuille blanche pour rebâtir, sur des bases saines et solides, une vraie compagnie aérienne puissante.
Mais pour ça, il faudrait en avoir de solides… ou pas !