Pilotes, personnels de bord ont finalement décidé de taper là où ça fait mal chez O ‘Leary : le « morlingue » (traduisez portefeuille). Conclusion : des grèves impressionnantes durant l’été, mettant à mal les finances de la compagnie - Crédit photo : Ryanair
Et le syndicat européen des pilotes, SNPL en tête, s’apprête à fourbir les armes face à une compagnie que d’aucuns pourraient considérer comme anti-sociale.
Faut dire quand même qu’entre, un exemple au hasard, Air France et Ryanair, socialement, il est nettement plus confortable pour un salarié, pilote ou PNC ou autre, de bosser dans la compagnie française.
Le SNPL pourrait au moins avoir la courtoisie de le reconnaître…
Car, ne nous méprenons pas. Ryanair, afin de pouvoir poursuivre un développement significatif, a toujours fait « l’impasse » non seulement sur son personnel, mais également sur tout ce qui pouvait, de près ou de loin, grever ses moindres dépenses.
Parfois aussi, au mépris de ses propres clients !
Clients qui sont aussi bien les passagers que ses propres « sponsors », en l’occurrence les chambres de commerce, gérantes de nombreux aéroports qui, pour faire fonctionner leurs plateformes, sont obligées de cracher sec au bassinet de Ryanair.
Faut dire quand même qu’entre, un exemple au hasard, Air France et Ryanair, socialement, il est nettement plus confortable pour un salarié, pilote ou PNC ou autre, de bosser dans la compagnie française.
Le SNPL pourrait au moins avoir la courtoisie de le reconnaître…
Car, ne nous méprenons pas. Ryanair, afin de pouvoir poursuivre un développement significatif, a toujours fait « l’impasse » non seulement sur son personnel, mais également sur tout ce qui pouvait, de près ou de loin, grever ses moindres dépenses.
Parfois aussi, au mépris de ses propres clients !
Clients qui sont aussi bien les passagers que ses propres « sponsors », en l’occurrence les chambres de commerce, gérantes de nombreux aéroports qui, pour faire fonctionner leurs plateformes, sont obligées de cracher sec au bassinet de Ryanair.
Ceci à coup de subventions non négligeables afin de participer au « marketing » de telle ou telle ligne ouverte par la compagnie irlandaise !
Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi, alors que c’est de notoriété publique, on tolère encore de tels procédés. Mais bon, comme d’hab’ il y a des choses que la raison peut ignorer…
Mais, du coup, tandis que dans les autres compagnies européennes, qui ne vont pas forcément bien, on tente de respecter le simple droit au travail « normal » (même si le SNPL trouve que ce n’est pas encore assez), que des petites compagnies, (françaises en particulier), subissent des charges sociales particulièrement lourdes mais inhérentes à notre système social, Ryanair, lui, ne veut pas en entendre parler.
O ’Leary a quand même réussi l’exploit, durant de longues années, de ne pas reconnaître le moindre syndicat dans sa compagnie !
Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi, alors que c’est de notoriété publique, on tolère encore de tels procédés. Mais bon, comme d’hab’ il y a des choses que la raison peut ignorer…
Mais, du coup, tandis que dans les autres compagnies européennes, qui ne vont pas forcément bien, on tente de respecter le simple droit au travail « normal » (même si le SNPL trouve que ce n’est pas encore assez), que des petites compagnies, (françaises en particulier), subissent des charges sociales particulièrement lourdes mais inhérentes à notre système social, Ryanair, lui, ne veut pas en entendre parler.
O ’Leary a quand même réussi l’exploit, durant de longues années, de ne pas reconnaître le moindre syndicat dans sa compagnie !
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En même temps, à force de tirer sur la ficelle, la cruche finit par aller à l’eau (interprétation libre de vieux dictons…).
Pilotes, personnels de bord ont finalement décidé de taper là où ça fait mal chez O ‘Leary : le « morlingue » (traduisez portefeuille).
Conclusion : des grèves impressionnantes durant l’été, mettant à mal les finances de la compagnie et provoquant la colère d’O ‘Leary.
Lequel d’ailleurs, s’est empressé de changer une nouvelle fois sa politique de bagages, mettant ainsi ses passagers à contribution et refusant de rembourser les clients laissés sur le carreau lors de leurs vacances !
Même easyJet, qui n’est pas non plus un modèle dans le droit social, n’aurait jamais osé.
D’autant que la compagnie irlandaise, si elle entend fermer ses bases d’Eindhoven et de Brême, veut mordicus, revenir s’installer à Marseille. Pour mémoire, elle avait été condamnée pour fraude et travail dissimulé, condamnation annulée par la cour de Cass’ depuis.
En attendant la décision de la Cour d’Appel de Paris…
Mais sincèrement, alors que l’arrivée de ces « nouvelles compagnies » toujours low cost est irrémédiable et permet ainsi à de nombreux voyageurs peu fortunés, de « bouger » en Europe, ne serait-il pas temps de mettre en place une véritable concurrence, équitable, en « harmonisant » les règles sociales ?
Voilà qui pourrait enfin redonner ses lettres de noblesse à cette Europe divisée et empêcher certains « outlaws » de se conduire comme des malotrus !
Pilotes, personnels de bord ont finalement décidé de taper là où ça fait mal chez O ‘Leary : le « morlingue » (traduisez portefeuille).
Conclusion : des grèves impressionnantes durant l’été, mettant à mal les finances de la compagnie et provoquant la colère d’O ‘Leary.
Lequel d’ailleurs, s’est empressé de changer une nouvelle fois sa politique de bagages, mettant ainsi ses passagers à contribution et refusant de rembourser les clients laissés sur le carreau lors de leurs vacances !
Même easyJet, qui n’est pas non plus un modèle dans le droit social, n’aurait jamais osé.
D’autant que la compagnie irlandaise, si elle entend fermer ses bases d’Eindhoven et de Brême, veut mordicus, revenir s’installer à Marseille. Pour mémoire, elle avait été condamnée pour fraude et travail dissimulé, condamnation annulée par la cour de Cass’ depuis.
En attendant la décision de la Cour d’Appel de Paris…
Mais sincèrement, alors que l’arrivée de ces « nouvelles compagnies » toujours low cost est irrémédiable et permet ainsi à de nombreux voyageurs peu fortunés, de « bouger » en Europe, ne serait-il pas temps de mettre en place une véritable concurrence, équitable, en « harmonisant » les règles sociales ?
Voilà qui pourrait enfin redonner ses lettres de noblesse à cette Europe divisée et empêcher certains « outlaws » de se conduire comme des malotrus !