Les nouveaux actionnaires de Corsair ont tranché : pas question d’opérer des lignes où la compagnie ne peut donner la pleine mesure de ses nouvelles ambitions, proposer des fréquences quasi-quotidiennes et faire valoir son positionnement « tri-classes ».
L’annonce est tombée, un peu brutalement, mardi 23 juillet 2019 auprès des voyagistes et agences de voyages : le dernier vol entre Bamako et Paris Orly aura lieu le 15 septembre prochain.
Dommage, diront certains ?
Pas vraiment, d’autant que la desserte de l’Afrique de l’Ouest reste (et restera ?) « chasse gardée » pour Air France, laquelle avait déjà vu d’un très mauvais œil l'arrivée de Corsair entre le Sénégal et la France.
Avec un certain succès, do, d'ailleurs. Je ne suis pas absolument certain que la nouvelle compagnie sénégalaise, au cœur encore un peu fragile, fera mieux...
L’annonce est tombée, un peu brutalement, mardi 23 juillet 2019 auprès des voyagistes et agences de voyages : le dernier vol entre Bamako et Paris Orly aura lieu le 15 septembre prochain.
Dommage, diront certains ?
Pas vraiment, d’autant que la desserte de l’Afrique de l’Ouest reste (et restera ?) « chasse gardée » pour Air France, laquelle avait déjà vu d’un très mauvais œil l'arrivée de Corsair entre le Sénégal et la France.
Avec un certain succès, do, d'ailleurs. Je ne suis pas absolument certain que la nouvelle compagnie sénégalaise, au cœur encore un peu fragile, fera mieux...
En même temps, il est certain que Corsair n’aura pas vraiment fait le bon choix en choisissant le Mali afin d’assurer une certaine « pérennité » sur sa liaison avec Abidjan, effectuée via Bamako.
D’une part, la situation politique est loin d’être simple et d'autre part la liaison perturbe la ligne vers Abidjan. Les équipages ne peuvent pas dormir à Bamako et surtout, son alliée potentielle, Aigle Azur, n’est pas franchement en grande forme.
D’ailleurs, si j’ai tout bien compris, Aigle Azur aurait découvert l’arrêt de la liaison par Corsair grâce à nos informations du moins c'est ce qu'ils nous ont dit, Pascal de Izaguirre les ayant prévenu depuis belles lurettes.
Et si j’ai toujours bien tout compris, Aigle Azur entend poursuivre la route entre Bamako et Paris à raison de 3 ou 4 rotations par semaine.
On remarquera le peu de précisions de la part de cette compagnie qui communique de moins en moins et qui n'est pas au mieux de sa forme, et c'est un euphémisme.
N’a-t-elle pas ramené ses liaisons vers Milan et Berlin de 3 vols par jour à 3 vols par semaine ? Et qu’en est-il de ses prétentions vers la Chine ? Quant à l’Amérique du Sud, c'est aussi l'inconnue.
D’une part, la situation politique est loin d’être simple et d'autre part la liaison perturbe la ligne vers Abidjan. Les équipages ne peuvent pas dormir à Bamako et surtout, son alliée potentielle, Aigle Azur, n’est pas franchement en grande forme.
D’ailleurs, si j’ai tout bien compris, Aigle Azur aurait découvert l’arrêt de la liaison par Corsair grâce à nos informations du moins c'est ce qu'ils nous ont dit, Pascal de Izaguirre les ayant prévenu depuis belles lurettes.
Et si j’ai toujours bien tout compris, Aigle Azur entend poursuivre la route entre Bamako et Paris à raison de 3 ou 4 rotations par semaine.
On remarquera le peu de précisions de la part de cette compagnie qui communique de moins en moins et qui n'est pas au mieux de sa forme, et c'est un euphémisme.
N’a-t-elle pas ramené ses liaisons vers Milan et Berlin de 3 vols par jour à 3 vols par semaine ? Et qu’en est-il de ses prétentions vers la Chine ? Quant à l’Amérique du Sud, c'est aussi l'inconnue.
Pour Corsair finalement, et si l’on regarde objectivement la situation, c’est une bonne nouvelle qui montre indéniablement que les nouveaux actionnaires, vraisemblablement avant de la rendre « bankable » sur le marché, veulent asseoir l’attractivité des routes nouvellement ouvertes, notamment vers le Canada et Miami.
Tout en poursuivant une installation plus que conséquente vers l’Île Maurice et, peut-être grâce à ses nouvelles classes haut de gamme, remporter la mise sur les destinations plus « loisirs ».
Après tout, alors que toutes les compagnies loisirs « long-courrier » misent sur le low cost, pourquoi ne pas aussi proposer un produit un peu plus élaboré à des tarifs modérés ?
C’est pas totalement idiot, à condition bien sûr, de pouvoir assumer des tarifs moindres tout en remplissant à bloc !
C’est, je crois, ce que veut entreprendre Corsair qui dispose d’un excellent produit, dans toutes ses classes de réservation.
Reste simplement à savoir si le marché lui permettra cette audace…
Mais comme disait Danton, « de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace » !
Tout en poursuivant une installation plus que conséquente vers l’Île Maurice et, peut-être grâce à ses nouvelles classes haut de gamme, remporter la mise sur les destinations plus « loisirs ».
Après tout, alors que toutes les compagnies loisirs « long-courrier » misent sur le low cost, pourquoi ne pas aussi proposer un produit un peu plus élaboré à des tarifs modérés ?
C’est pas totalement idiot, à condition bien sûr, de pouvoir assumer des tarifs moindres tout en remplissant à bloc !
C’est, je crois, ce que veut entreprendre Corsair qui dispose d’un excellent produit, dans toutes ses classes de réservation.
Reste simplement à savoir si le marché lui permettra cette audace…
Mais comme disait Danton, « de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace » !