La saison d’hiver risque d’être décisive pour nos compagnies aériennes françaises, du moins les plus « fragiles ».
Pour Air France, rien n’est encore gagné non plus, mais la situation semble s’améliorer : il suffit de constater la future commande que dévoile notre confrère du JDD : une soixantaine d’aéroplanes A 220, ce qui va faire plaisir à nos cousins canadiens, cet aéroplane étant en effet fabriqué par le constructeur Bombardier !
En revanche, quid d’Air Caraïbes qui divorce officiellement d’avec Corsair (et vice versa, il parait que c’est par consentement mutuel) ?
Les deux compagnies, qui avaient un moment failli se marier pour le meilleur et pour le pire, avaient en effet signé un accord de code-share sur la route Paris-Pointe-à-Pitre et Fort-de-France en mars 2012.
Pour Air France, rien n’est encore gagné non plus, mais la situation semble s’améliorer : il suffit de constater la future commande que dévoile notre confrère du JDD : une soixantaine d’aéroplanes A 220, ce qui va faire plaisir à nos cousins canadiens, cet aéroplane étant en effet fabriqué par le constructeur Bombardier !
En revanche, quid d’Air Caraïbes qui divorce officiellement d’avec Corsair (et vice versa, il parait que c’est par consentement mutuel) ?
Les deux compagnies, qui avaient un moment failli se marier pour le meilleur et pour le pire, avaient en effet signé un accord de code-share sur la route Paris-Pointe-à-Pitre et Fort-de-France en mars 2012.
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D’accord, cette « alliance » ne portait que sur les classes « economy », mais, aux dire des deux prestataires, comme à ceux des distributeurs et des clients, fonctionnait plutôt pas mal. Et leur a surement permis de résister à la concurrence de plus en plus féroce sur cette route, pour laquelle chacun tient à garder une place !
Avec les conséquences que l’on a connu cet hiver, c’est-à-dire une chute considérable des tarifs et, par conséquent, une rentabilité quasi inexistante. Pour ne pas parler de pertes conséquentes.
J’avoue être un peu sceptique quant à la justification de ce divorce. Dans leur communiqué commun, Corsair et Air Caraïbes indiquent qu’elles « proposent chacune un programme très complet qui ne justifie plus les combinaisons de vols et ce partage de code. (…) L’arrêt du partage de code permettra d’améliorer la lisibilité de l’offre à la fois pour les clients et les distributeurs de chacune des deux compagnies »
Avec les conséquences que l’on a connu cet hiver, c’est-à-dire une chute considérable des tarifs et, par conséquent, une rentabilité quasi inexistante. Pour ne pas parler de pertes conséquentes.
J’avoue être un peu sceptique quant à la justification de ce divorce. Dans leur communiqué commun, Corsair et Air Caraïbes indiquent qu’elles « proposent chacune un programme très complet qui ne justifie plus les combinaisons de vols et ce partage de code. (…) L’arrêt du partage de code permettra d’améliorer la lisibilité de l’offre à la fois pour les clients et les distributeurs de chacune des deux compagnies »
Un peu comme lorsque l’on veut se débarrasser de son chien, on annonce qu’il a la rage, si je puis me permettre cette audacieuse comparaison sans vouloir vexer Chien Charly.
Ou alors, on nous aurait menti et cet accord n’aurait jamais donné de bons résultats ? Non.
Corsair, après avoir annoncé son départ de la ligne vers Bamako et, au passage, divorcé d’avec Aigle Azur, entend bien se positionner sur des lignes à forte capacité et aptes à rentabiliser ses trois classes ! Soit.
Quant à Air Caraïbes, avec l’arrivée « massive » de ses nouveaux aéroplanes, il va falloir les positionner, mais je ne suis pas sûr de la réelle opportunité de ce changement : la Rep Dom, la Guyane et Haïti, tout en conservant la route vers Cuba et bien évidemment la Polynésie… Je reste un peu sceptique, bien que confiant dans le jugement de Marc Rochet, lequel, décidément, ne parait toujours pas décidé à… une retraite !
A moins, bien sûr, que Jean-Paul Dubreuil, le grand manitou de la compagnie, n’ait réussi à entamer, enfin, des négociations avancées pour vendre enfin Air Caraïbes ?
Aux anglais d’IAG par exemple ?
L’hiver va être chaud…
Ou alors, on nous aurait menti et cet accord n’aurait jamais donné de bons résultats ? Non.
Corsair, après avoir annoncé son départ de la ligne vers Bamako et, au passage, divorcé d’avec Aigle Azur, entend bien se positionner sur des lignes à forte capacité et aptes à rentabiliser ses trois classes ! Soit.
Quant à Air Caraïbes, avec l’arrivée « massive » de ses nouveaux aéroplanes, il va falloir les positionner, mais je ne suis pas sûr de la réelle opportunité de ce changement : la Rep Dom, la Guyane et Haïti, tout en conservant la route vers Cuba et bien évidemment la Polynésie… Je reste un peu sceptique, bien que confiant dans le jugement de Marc Rochet, lequel, décidément, ne parait toujours pas décidé à… une retraite !
A moins, bien sûr, que Jean-Paul Dubreuil, le grand manitou de la compagnie, n’ait réussi à entamer, enfin, des négociations avancées pour vendre enfin Air Caraïbes ?
Aux anglais d’IAG par exemple ?
L’hiver va être chaud…