Il est très clair que la cession du groupe Karavel/Promovacances/Fram se dessine et se précise - Photo JdL
La nouvelle est tombée, comme la vérole sur le bas clergé, hier : Joost Bourlon, Président Directeur Général de Plein Vent, a été révoqué.
C’est d’ailleurs pas un terme très sympathique, mais en même temps, c’est plus diplomatique que celui de « viré ».
Pourtant, selon le dictionnaire juridique, (Serge Braud) « La révocation est le résultat d’une décision autoritaire ordonnant la mise à néant des dispositions ayant constitué une situation juridique. En ce sens le licenciement est un type de révocation ».
Est-ce pour autant que cette « révocation » signifie la fin de Plein Vent ? Alain de Mendonça, lequel a bien voulu me parler, le dément catégoriquement : « Plein Vent reste une entité juridique au même titre que Fram. En revanche, nous n’allions pas garder un PDG pour diriger deux personnes ».
C’est d’ailleurs pas un terme très sympathique, mais en même temps, c’est plus diplomatique que celui de « viré ».
Pourtant, selon le dictionnaire juridique, (Serge Braud) « La révocation est le résultat d’une décision autoritaire ordonnant la mise à néant des dispositions ayant constitué une situation juridique. En ce sens le licenciement est un type de révocation ».
Est-ce pour autant que cette « révocation » signifie la fin de Plein Vent ? Alain de Mendonça, lequel a bien voulu me parler, le dément catégoriquement : « Plein Vent reste une entité juridique au même titre que Fram. En revanche, nous n’allions pas garder un PDG pour diriger deux personnes ».
Dominique Gobert - DR
Et puis, la « révocation » est peut-être, sur un plan financier, plus « économique » qu’un banal licenciement…
Effectivement, en relativement peu de temps, Plein Vent a été vidée de sa substance salariale, sans pour autant être officiellement intégrée totalement chez Fram.
Ce qui va prendre encore un peu de temps, même si les systèmes informatiques ont été, eux, fusionnés.
Et puis, garder un Président Directeur Général alors que le groupe est en passe d’être cédé, ça fait un peu désordre, n’est-il pas ?
Certes, on peut se poser la question de savoir qui « pilote » Plein Vent, laquelle, je le rappelle, ne dispose plus (mais pour combien de temps) de deux salariés. Michel Quenot devrait normalement se charger pour un moment de la direction de cette entreprise qui, selon les termes d’Alain de Mendonca, a connu cette année une croissance de l’ordre de 22%.
Effectivement, en relativement peu de temps, Plein Vent a été vidée de sa substance salariale, sans pour autant être officiellement intégrée totalement chez Fram.
Ce qui va prendre encore un peu de temps, même si les systèmes informatiques ont été, eux, fusionnés.
Et puis, garder un Président Directeur Général alors que le groupe est en passe d’être cédé, ça fait un peu désordre, n’est-il pas ?
Certes, on peut se poser la question de savoir qui « pilote » Plein Vent, laquelle, je le rappelle, ne dispose plus (mais pour combien de temps) de deux salariés. Michel Quenot devrait normalement se charger pour un moment de la direction de cette entreprise qui, selon les termes d’Alain de Mendonca, a connu cette année une croissance de l’ordre de 22%.
Autres articles
-
Karavel - Fram : bientôt un fonds d'Abu Dhabi au capital ?
-
Fram : une centaine de postes à pourvoir pour la saison 2024
-
Karavel - Fram : Vincent Fauvel prend la tête du département financier
-
FRAM dévoile sa collection hivernale 2023-2024
-
Karavel-Fram : Doniphan Samson, nouveau directeur du réseau agences
Mais, pas question une seconde de laisser entendre que la filiale de Fram est en voie de disparition. La brochure existe encore, les commerciaux de Fram la représente également, mais tout est géré à Toulouse.
Pour la suite des opérations, on verra… Peut-être un directeur commercial dédié ? Pourquoi pas !
En même temps, il est très clair que la cession du groupe Karavel/Promovacances/Fram se dessine et se précise. Il ne serait pas étonnant que dans les prochains jours, le nom du nouvel « investisseur » soit enfin connu.
Un investisseur qui serait, selon mes informations, en passe de réaliser une très belle opération économique. Encore faudrait-il que ce dernier puisse disposer aussi de moyens de distributions « armés » et reconnus.
Là encore, il existe quelques pistes… Si tel était le cas, pour les salariés des différentes entreprises, hélas habitués à une gestion « sociale » peu amène, le changement d’actionnaires pourrait être bénéfique.
Pour Mendonça, à qui l’on peut reprocher beaucoup de choses, mais surtout pas d’avoir été un entrepreneur visionnaire, ce serait aussi une excellente opportunité, même si, parfois, abandonner « sa » création peut laisser un goût amer…
Comme me le disait Michel Salaün récemment, « Cela peut être grisant de vouloir grossir. Mais encore faut-il avoir une stratégie bien définie, bien réfléchie ».
Les dirigeants du groupe auront-ils eu une véritable « stratégie réfléchie » ? J’ose l’espérer, pour le plus grand bien de Fram, de Karavel, de Promovac…
Pour la suite des opérations, on verra… Peut-être un directeur commercial dédié ? Pourquoi pas !
En même temps, il est très clair que la cession du groupe Karavel/Promovacances/Fram se dessine et se précise. Il ne serait pas étonnant que dans les prochains jours, le nom du nouvel « investisseur » soit enfin connu.
Un investisseur qui serait, selon mes informations, en passe de réaliser une très belle opération économique. Encore faudrait-il que ce dernier puisse disposer aussi de moyens de distributions « armés » et reconnus.
Là encore, il existe quelques pistes… Si tel était le cas, pour les salariés des différentes entreprises, hélas habitués à une gestion « sociale » peu amène, le changement d’actionnaires pourrait être bénéfique.
Pour Mendonça, à qui l’on peut reprocher beaucoup de choses, mais surtout pas d’avoir été un entrepreneur visionnaire, ce serait aussi une excellente opportunité, même si, parfois, abandonner « sa » création peut laisser un goût amer…
Comme me le disait Michel Salaün récemment, « Cela peut être grisant de vouloir grossir. Mais encore faut-il avoir une stratégie bien définie, bien réfléchie ».
Les dirigeants du groupe auront-ils eu une véritable « stratégie réfléchie » ? J’ose l’espérer, pour le plus grand bien de Fram, de Karavel, de Promovac…