Un pionnier et un passionné du désert et de l'Afrique tire sa révérence. /photo V.M.
Tourisme durable ? Tourisme solidaire ?
Les Duflot, Placé et compagnie, ayatollahs d'une écologie qui n'a de valeur que pour l'accession au pouvoir, n'étaient quasiment pas nés à l'époque où Maurice Freund en faisait l'une de ses raisons d'exister.
Comme il le dit lui-même, le tourisme, c'était pas vraiment sa tasse de thé.
En revanche, offrir la possibilité aux curieux, à ceux qui n'ont pas trop les moyens de voyager de découvrir des mondes différents, c'était çà sa tasse de thé.
D'autant qu'à travers cette "vision" du tourisme, il œuvrait au développement de destinations pour lesquelles il avait, qu'il a d'ailleurs toujours, une profonde affection.
Et le terme est bien modeste, presque un euphémisme, car c'est plutôt de passion qu'il faudrait parler...
Parce que l'Afrique, à cet homme qui a dépassé la soixante-dizaine, dont la figure évoque un peu le visage de Trotski, c'est aussi une certaine raison de vivre et d'offrir à ce continent aux multiples déserts, aux populations attachantes et parfois encore hors du temps, la possibilité de bénéficier des quelques bienfaits de l'économie moderne.
Et aussi d'offrir à ses concitoyens l'envie de découverte, de connaissances… A des tarifs que les plus modestes pouvaient encore se permettre.
Freund, c'est aussi, comme Jacques Maillot, le découvreur pour les plus modestes, le quasi inventeur de ces vols charters qui emmenaient ces routards qu'aura en même temps découvert Gloagen, vers des contrées encore méconnues.
Les Duflot, Placé et compagnie, ayatollahs d'une écologie qui n'a de valeur que pour l'accession au pouvoir, n'étaient quasiment pas nés à l'époque où Maurice Freund en faisait l'une de ses raisons d'exister.
Comme il le dit lui-même, le tourisme, c'était pas vraiment sa tasse de thé.
En revanche, offrir la possibilité aux curieux, à ceux qui n'ont pas trop les moyens de voyager de découvrir des mondes différents, c'était çà sa tasse de thé.
D'autant qu'à travers cette "vision" du tourisme, il œuvrait au développement de destinations pour lesquelles il avait, qu'il a d'ailleurs toujours, une profonde affection.
Et le terme est bien modeste, presque un euphémisme, car c'est plutôt de passion qu'il faudrait parler...
Parce que l'Afrique, à cet homme qui a dépassé la soixante-dizaine, dont la figure évoque un peu le visage de Trotski, c'est aussi une certaine raison de vivre et d'offrir à ce continent aux multiples déserts, aux populations attachantes et parfois encore hors du temps, la possibilité de bénéficier des quelques bienfaits de l'économie moderne.
Et aussi d'offrir à ses concitoyens l'envie de découverte, de connaissances… A des tarifs que les plus modestes pouvaient encore se permettre.
Freund, c'est aussi, comme Jacques Maillot, le découvreur pour les plus modestes, le quasi inventeur de ces vols charters qui emmenaient ces routards qu'aura en même temps découvert Gloagen, vers des contrées encore méconnues.
Pas franchement un homme d'argent, il aura quand même veillé à ne pas manquer, même si c'est pour la bonne cause et pour ce tourisme, qui se veut solidaire… Et qui contribuera à faire vivre des nombreuses populations.
Il n'aura pas que des succès en Afrique car l'Afrique évolue aussi et que guerre, corruption et intérêts religieux ne font pas forcément bon ménage.
Il s'obstinera quand même, après une longue traversée du désert, l'une de ses passions (le désert, bien sûr)…
Pour l'heure, le vieux renard du désert ne s'obstine plus.
Face à cette montée de violence, assortie d'Ebola, il constate "qu'il n'y a plus de marché en Afrique"…
Et comme le tourisme, vers des destinations "tourisme de ghetto" comme il le confie dans un portrait remarquable de Libération, c'est pas son truc, il s'en va, doucement.
Pour ne pas voir non plus les nouvelles orientations que compte prendre Point Afrique et son nouveau directeur général, vers des destinations plus nouvelles, du moins pour Point Afrique.
Et il aura beau dire qu'il "encourage Kevin Gérard et les salariés de Point Afrique à maintenir l'activité sur ces routes nouvelles," il est visible que le cœur n'y est plus.
Et quand le cœur n'y est pas, c'est pas la peine de s'obstiner. Seule, la tendresse demeure… et la souffrance d'un homme qui a souvent réalisé ses rêves.
Mais, hélas, le réveil est parfois difficile…
A bientôt, l'ami !
Il n'aura pas que des succès en Afrique car l'Afrique évolue aussi et que guerre, corruption et intérêts religieux ne font pas forcément bon ménage.
Il s'obstinera quand même, après une longue traversée du désert, l'une de ses passions (le désert, bien sûr)…
Pour l'heure, le vieux renard du désert ne s'obstine plus.
Face à cette montée de violence, assortie d'Ebola, il constate "qu'il n'y a plus de marché en Afrique"…
Et comme le tourisme, vers des destinations "tourisme de ghetto" comme il le confie dans un portrait remarquable de Libération, c'est pas son truc, il s'en va, doucement.
Pour ne pas voir non plus les nouvelles orientations que compte prendre Point Afrique et son nouveau directeur général, vers des destinations plus nouvelles, du moins pour Point Afrique.
Et il aura beau dire qu'il "encourage Kevin Gérard et les salariés de Point Afrique à maintenir l'activité sur ces routes nouvelles," il est visible que le cœur n'y est plus.
Et quand le cœur n'y est pas, c'est pas la peine de s'obstiner. Seule, la tendresse demeure… et la souffrance d'un homme qui a souvent réalisé ses rêves.
Mais, hélas, le réveil est parfois difficile…
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