Jean-Marc Janaillac, au calme et à la sérénité sans faille, lors des Journées des Entrepreneurs du voyage - Crédit photo : CE
Mais c’est courageux, encore qu’après tout, il soit aussi payé pour faire le job !
Jean-Pierre Mas, patron des EdV, aura beau arguer des contrats de jadis, « en béton et gravés dans le marbre », que la réalité des distributeurs à évoluer dans un nouveau contexte, et de souligner que ni les GDS, ni Air France ne seront prêts au 1er avril prochain.
Il pourra se débattre en expliquant que les décisions unilatérales d’Air France ne reflètent pas une bonne qualité de partenariat et offrir à Air France la possibilité de sortir de cette crise « par le haut », rien à faire !
Jean-Marc Janaillac, au calme et à la sérénité sans faille, restera quand même intraitable : au 1er avril, on change tout !
Lire : Jean-Marc Janaillac (Air France) persiste et signe : pas de changement de calendrier des frais GDS (Vidéo)
Et ceux qui utiliseront les GDS, de l’avis de l’ensemble de la profession, seuls outils encore opérationnels à cette date, paieront les 11 euros !
Mais, promet Janaillac, nous « sommes ouverts » à tout ce qui peut faciliter la transition, même si cette transition sera difficile.
Quels moyens, quelles « aides », ça c’est le grand mystère. Seule réponse du président d’Air France, on trouvera les moyens…
Comme disait ce vieux rusé de Pasqua, « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ».
Parce que, finalement, dans cette histoire rien n’est clair. On ne nous fera pas croire qu’Air France a découvert brutalement et très récemment que les contrats la liant avec les GDS arrivaient à échéance quasi maintenant !
Jean-Pierre Mas, patron des EdV, aura beau arguer des contrats de jadis, « en béton et gravés dans le marbre », que la réalité des distributeurs à évoluer dans un nouveau contexte, et de souligner que ni les GDS, ni Air France ne seront prêts au 1er avril prochain.
Il pourra se débattre en expliquant que les décisions unilatérales d’Air France ne reflètent pas une bonne qualité de partenariat et offrir à Air France la possibilité de sortir de cette crise « par le haut », rien à faire !
Jean-Marc Janaillac, au calme et à la sérénité sans faille, restera quand même intraitable : au 1er avril, on change tout !
Lire : Jean-Marc Janaillac (Air France) persiste et signe : pas de changement de calendrier des frais GDS (Vidéo)
Et ceux qui utiliseront les GDS, de l’avis de l’ensemble de la profession, seuls outils encore opérationnels à cette date, paieront les 11 euros !
Mais, promet Janaillac, nous « sommes ouverts » à tout ce qui peut faciliter la transition, même si cette transition sera difficile.
Quels moyens, quelles « aides », ça c’est le grand mystère. Seule réponse du président d’Air France, on trouvera les moyens…
Comme disait ce vieux rusé de Pasqua, « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ».
Parce que, finalement, dans cette histoire rien n’est clair. On ne nous fera pas croire qu’Air France a découvert brutalement et très récemment que les contrats la liant avec les GDS arrivaient à échéance quasi maintenant !
Dominique Gobert
On ne nous fera pas croire que la nouvelle norme NDC vient d’être découverte par Air France la semaine dernière.
Alors, même si d’un point de vue légal et juridique, il fallait dénoncer les contrats GDS en temps voulu, qu’est-ce qui empêchait la compagnie d’anticiper et de préparer la transition « technique » bien avant ?
D’accord, on sait très bien qu’Air France n’a pas eu la vie facile depuis plusieurs années, mais quand même. Et si elle ne peut plus supporter les frais GDS, peut-être fallait-il aussi en discuter avec eux ?
Les distributeurs se plaignent, à juste titre, de ne pas avoir été conviés à l’élaboration d’un nouveau modèle économique. Parce que c’est effectivement un nouveau modèle économique qui se prépare et qui verra inéluctablement le jour, ce qui est logique et normal.
On ne me fera pas croire non plus que les GDS découvrent, ébahis, les nouvelles dispositions qui se préparent, mais pour lesquelles, ils semblent complètement indifférents. Eux non plus ne sont pas très clairs dans la démarche !
Mas a posé la bonne question : qui va « payer » les 11 euros à partir du 1er avril ?
Si Air France et les GDS se renvoient la patate chaude, ça va pulser comme on dit chez Joon !
En revanche, y’a toujours des malins pour trouver l’ouverture. Corsair, par exemple qui vient d’annoncer que, pour le moment du moins, elle n’a pas l’intention d’appliquer de surcharges GDS envers les agences de voyages. Et que, si jamais elle changeait son mode de distribution, elle se concerterait avec le Znav, en « laissant un préavis suffisant » !
C’est vrai que pour le moment, chez Corsair, on a d’autres préoccupations. Elie Bruiynings, patron de TUI pour l’Europe de l’Ouest, confirmait récemment que la Banque Rothschild était bien mandatée pour trouver de « nouveaux partenaires » à Corsair…
Et que, si j’en crois mes bonnes informations, un « rapprochement » avec Aigle Azur et ses actionnaires chinois ne serait qu’une question de jours…
Frantz Yvelin, président d’Aigle Azur devrait faire une « communication importante » lors d’une Assemblée Générale de la compagnie le 30 novembre prochain !
Alors, même si d’un point de vue légal et juridique, il fallait dénoncer les contrats GDS en temps voulu, qu’est-ce qui empêchait la compagnie d’anticiper et de préparer la transition « technique » bien avant ?
D’accord, on sait très bien qu’Air France n’a pas eu la vie facile depuis plusieurs années, mais quand même. Et si elle ne peut plus supporter les frais GDS, peut-être fallait-il aussi en discuter avec eux ?
Les distributeurs se plaignent, à juste titre, de ne pas avoir été conviés à l’élaboration d’un nouveau modèle économique. Parce que c’est effectivement un nouveau modèle économique qui se prépare et qui verra inéluctablement le jour, ce qui est logique et normal.
On ne me fera pas croire non plus que les GDS découvrent, ébahis, les nouvelles dispositions qui se préparent, mais pour lesquelles, ils semblent complètement indifférents. Eux non plus ne sont pas très clairs dans la démarche !
Mas a posé la bonne question : qui va « payer » les 11 euros à partir du 1er avril ?
Si Air France et les GDS se renvoient la patate chaude, ça va pulser comme on dit chez Joon !
En revanche, y’a toujours des malins pour trouver l’ouverture. Corsair, par exemple qui vient d’annoncer que, pour le moment du moins, elle n’a pas l’intention d’appliquer de surcharges GDS envers les agences de voyages. Et que, si jamais elle changeait son mode de distribution, elle se concerterait avec le Znav, en « laissant un préavis suffisant » !
C’est vrai que pour le moment, chez Corsair, on a d’autres préoccupations. Elie Bruiynings, patron de TUI pour l’Europe de l’Ouest, confirmait récemment que la Banque Rothschild était bien mandatée pour trouver de « nouveaux partenaires » à Corsair…
Et que, si j’en crois mes bonnes informations, un « rapprochement » avec Aigle Azur et ses actionnaires chinois ne serait qu’une question de jours…
Frantz Yvelin, président d’Aigle Azur devrait faire une « communication importante » lors d’une Assemblée Générale de la compagnie le 30 novembre prochain !
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