Pour le bonheur ou les Assises du transport aérien, on verra plus tard. En revanche, la date fatidique du 1er avril prochain approche. Date à laquelle, quoi qu’il arrive et droite dans ses bottes, Air France a décidé d’appliquer aux distributeurs utilisant les systèmes de réservation « classiques », ces GDS, une surcharge de 11€ par segment.
Dur, dur.
Curieusement, après le tollé général de cette annonce, plus personne ne moufte, mais en coulisse, ça s’agite telle la friture plongée dans l’huile bouillante. Où les frites, pour nos copains belges !
Ne nous y trompons pas : Air France, comme ses homologues, entend bien faire plier les GDS, trouvant (et ce n’est pas faux) leurs tarifs insupportables. Il est bien vrai que, au fil du temps, ces sytèmes de réservations se sont constitués en « monopoles » très difficiles à court-circuiter !
En coulisses en tout cas, on se parle. Pas plus tard qu’avant-hier, Sabre annonçait être « en discussion constante avec le groupe aérien (Air France, ndDG) pour parvenir à un nouvel accord de distribution. Nous connaissons l'importance de cet accord pour nos clients agences de voyages et, à l'approche d'un accord, notre priorité est de leur garantir les meilleures conditions. »
Dur, dur.
Curieusement, après le tollé général de cette annonce, plus personne ne moufte, mais en coulisse, ça s’agite telle la friture plongée dans l’huile bouillante. Où les frites, pour nos copains belges !
Ne nous y trompons pas : Air France, comme ses homologues, entend bien faire plier les GDS, trouvant (et ce n’est pas faux) leurs tarifs insupportables. Il est bien vrai que, au fil du temps, ces sytèmes de réservations se sont constitués en « monopoles » très difficiles à court-circuiter !
En coulisses en tout cas, on se parle. Pas plus tard qu’avant-hier, Sabre annonçait être « en discussion constante avec le groupe aérien (Air France, ndDG) pour parvenir à un nouvel accord de distribution. Nous connaissons l'importance de cet accord pour nos clients agences de voyages et, à l'approche d'un accord, notre priorité est de leur garantir les meilleures conditions. »
Dominique Gobert - DR
Nul doute que les autres GDS, Amadeus en tête, doivent aussi poursuivre cette partie de bras de fer…
En revanche, quid du côté des distributeurs ? Pour le syndicat, ex-Znav devenu EdV, il n’est absolument pas question de céder un pouce de terrain. La surcharge est abusive et totalement insupportable pour les distributeurs, d’autant, rappelle avec une lueur maline dans les yeux son Président Jean-Pierre Mas, « Air France n’est pas prête à fournir toutes données de réservations » !
Ce que confirment volontiers la majorité des acteurs concernés…
Air France, de son côté est bien ennuyée. Oui, on confirme bien négocier, non on ne confirme pas que « tout sera prêt » d’ici le 1er avril prochain…
Mais, là encore, en coulisses et totalement « secret défense », on parle. Ça discute entre Air France et les réseaux. Seul problème, le sujet est tellement sensible qu’avant de « parler », les distributeurs se sont engagés à respecter une totale confidentialité…
Et, apparemment, rien n’est encore conclu, tant chez Selectour que chez Manor. Le président Korcia, à l’occasion de la Journée des Dirigeants, tenue hier à Paris, attend encore de savoir si oui ou non, un accord va être conclu. Tout en indiquant clairement qu’il « faudra trouver une solution, vite fait ». Et accessoirement de rappeler que les distributeurs sont aussi prescripteurs, tant des compagnies aériennes que des GDS.
Parce que faut pas croire non plus que les GDS soient « innocents » et qu’à force de presser le citron, ils pourraient, eux aussi, y laisser des plumes !
En revanche, quid du côté des distributeurs ? Pour le syndicat, ex-Znav devenu EdV, il n’est absolument pas question de céder un pouce de terrain. La surcharge est abusive et totalement insupportable pour les distributeurs, d’autant, rappelle avec une lueur maline dans les yeux son Président Jean-Pierre Mas, « Air France n’est pas prête à fournir toutes données de réservations » !
Ce que confirment volontiers la majorité des acteurs concernés…
Air France, de son côté est bien ennuyée. Oui, on confirme bien négocier, non on ne confirme pas que « tout sera prêt » d’ici le 1er avril prochain…
Mais, là encore, en coulisses et totalement « secret défense », on parle. Ça discute entre Air France et les réseaux. Seul problème, le sujet est tellement sensible qu’avant de « parler », les distributeurs se sont engagés à respecter une totale confidentialité…
Et, apparemment, rien n’est encore conclu, tant chez Selectour que chez Manor. Le président Korcia, à l’occasion de la Journée des Dirigeants, tenue hier à Paris, attend encore de savoir si oui ou non, un accord va être conclu. Tout en indiquant clairement qu’il « faudra trouver une solution, vite fait ». Et accessoirement de rappeler que les distributeurs sont aussi prescripteurs, tant des compagnies aériennes que des GDS.
Parce que faut pas croire non plus que les GDS soient « innocents » et qu’à force de presser le citron, ils pourraient, eux aussi, y laisser des plumes !
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Bon, pas grave. En revanche, comme nous ne sommes pas trop mal informés, il semblerait bien que des accords entre Air France et les différents réseaux (mais chacun individuellement) soient en passe d’être signés aux alentours du 27 mars !
Et que, en gros, ces réseaux seraient exemptés, comme leurs homologues TMC, d’acquitter cette fameuse surcharge.
Resteraient soumis à ce diktat les quelques agences indépendantes de France… A moins que, agissant en syndicat patronal puissant, Jean-Pierre Mas exige que tous les adhérents d’EdV puissent bénéficier de ce même traitement.
Resteront sur le carreau les quelque 800 agences totalement indépendantes…
Les « sans dents » aurait dit quelqu’un !
Et que, en gros, ces réseaux seraient exemptés, comme leurs homologues TMC, d’acquitter cette fameuse surcharge.
Resteraient soumis à ce diktat les quelques agences indépendantes de France… A moins que, agissant en syndicat patronal puissant, Jean-Pierre Mas exige que tous les adhérents d’EdV puissent bénéficier de ce même traitement.
Resteront sur le carreau les quelque 800 agences totalement indépendantes…
Les « sans dents » aurait dit quelqu’un !