Cette décision n’est pas nouvelle, elle date même de deux ans.
N’empêche que, dorénavant, bon nombre d’agences de voyages sont au pied du mur et qu’il va falloir faire avec ou... sans tréso !
Même si le combat continue pour le président de Les Entreprises du Voyage (EDV), Jean-Pierre Mas, lequel a - faut-il lui reconnaître cette vertu - toujours mené une lutte, parfois virulente, face aux exigences des compagnies aériennes et leur attitude pour le moins implacable.
En même temps, mais est-ce bien utile de le répéter, celles-ci représentent un « monopole » quasi incontournable.
Comme d’ailleurs les aéroports, qui représentent aussi pour les compagnies un passage obligatoire et quasi non-négociable ! Je te tiens, tu me tiens...
Jean-Pierre Mas, lequel tient à accomplir une nouvelle période à la tête du syndicat professionnel, entend mener un nouveau combat face aux compagnies aériennes.
Il le dit très clairement d’ailleurs, soulignant au passage que ce paiement bimensuel pourrait « déstabiliser les entreprises (de voyage, ndDG).
Il va même plus loin, affirmant que « ce paiement est totalement anormal puisque nous transférons l’argent des clients à des compagnies aériennes dont la fiabilité n’est pas toujours garantie, et qui perçoivent cet argent avant d’avoir assuré la prestation » !
N’empêche que, dorénavant, bon nombre d’agences de voyages sont au pied du mur et qu’il va falloir faire avec ou... sans tréso !
Même si le combat continue pour le président de Les Entreprises du Voyage (EDV), Jean-Pierre Mas, lequel a - faut-il lui reconnaître cette vertu - toujours mené une lutte, parfois virulente, face aux exigences des compagnies aériennes et leur attitude pour le moins implacable.
En même temps, mais est-ce bien utile de le répéter, celles-ci représentent un « monopole » quasi incontournable.
Comme d’ailleurs les aéroports, qui représentent aussi pour les compagnies un passage obligatoire et quasi non-négociable ! Je te tiens, tu me tiens...
Jean-Pierre Mas, lequel tient à accomplir une nouvelle période à la tête du syndicat professionnel, entend mener un nouveau combat face aux compagnies aériennes.
Il le dit très clairement d’ailleurs, soulignant au passage que ce paiement bimensuel pourrait « déstabiliser les entreprises (de voyage, ndDG).
Il va même plus loin, affirmant que « ce paiement est totalement anormal puisque nous transférons l’argent des clients à des compagnies aériennes dont la fiabilité n’est pas toujours garantie, et qui perçoivent cet argent avant d’avoir assuré la prestation » !
D’autant que, relève Mas, le délai moyen entre l’émission d’un billet aérien et sa consommation par le client est de 32 jours. IATA gagne donc 10 jours « d’avance » de tréso !
Mais existe-t-il des solutions juridiques ?
On se souvient encore du passage à la Commission « Zéro », instauré par IATA et qui, malgré les déclarations tonitruantes et lyriques du président du Znav de l’époque, l’inénarrable César, s’était terminé comme on le sait… Depuis, d’ailleurs, les compagnies ont compris largement qu’elles pouvaient tout oser…
A raison, d’ailleurs.
Pour Mas, cependant, il est possible (et apparemment le syndicat a entamé la procédure) de mener une action juridique, d’une part sur l’abus de position dominante de la part des transporteurs aériens, d’autre part en attaquant IATA sur la modification « unilatérale » des contrats d’adhésions, sans contrepartie aucune de la part des transporteurs !
Une chose est sûre : il ne faudra pas compter sur nos pouvoirs publics, malgré le risque que cette décision fait courir à nos entreprises, particulièrement en termes d’emploi. Mais l’Etat n’a pas (encore ?) vocation à intervenir dans des démarches purement commerciales…
Reste donc à vous, agences de voyages, comme d’habitude, à s’adapter ou disparaître.
Mais existe-t-il des solutions juridiques ?
On se souvient encore du passage à la Commission « Zéro », instauré par IATA et qui, malgré les déclarations tonitruantes et lyriques du président du Znav de l’époque, l’inénarrable César, s’était terminé comme on le sait… Depuis, d’ailleurs, les compagnies ont compris largement qu’elles pouvaient tout oser…
A raison, d’ailleurs.
Pour Mas, cependant, il est possible (et apparemment le syndicat a entamé la procédure) de mener une action juridique, d’une part sur l’abus de position dominante de la part des transporteurs aériens, d’autre part en attaquant IATA sur la modification « unilatérale » des contrats d’adhésions, sans contrepartie aucune de la part des transporteurs !
Une chose est sûre : il ne faudra pas compter sur nos pouvoirs publics, malgré le risque que cette décision fait courir à nos entreprises, particulièrement en termes d’emploi. Mais l’Etat n’a pas (encore ?) vocation à intervenir dans des démarches purement commerciales…
Reste donc à vous, agences de voyages, comme d’habitude, à s’adapter ou disparaître.
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Pour les officines « Affaires », on a déjà anticipé, d’autant que bon nombre d’acteurs ont trouvé une solution, ne serait-ce que cette « carte logée ».
D’autres feront appel à certains consolidateurs, lesquels, sans trop le marquer, voient une nouvelle opportunité à leur existence. Souvent, malheur est bon pour certains et c’est de bonne guerre.
D’autres réseaux y trouveront aussi une opportunité de rendre service à leurs adhérents. Ainsi, Selectour (c’est d’ailleurs le seul), en s’appuyant sur des critères de sélection drastiques, propose de se substituer à ses adhérents, moyennant un « léger taux d’intérêts », via sa centrale de paiements.
TourCom, par la voix de son président à vie, Richard Vainopoulos, juge que cette solution « n’est pas viable », dans un entretien chez mes confrères du QdT. Rajoutant, et je cite « C’est juste de la communication ».
Ben, connaissant Bitbol, le président de Selectour, si ce n’était pas viable, il m’étonnerait bien qu’il entreprenne une telle démarche.
Il est vrai qu’il est sûrement plus rentable (pour qui ?) de conclure des accords avec une banque pratiquant cette monstruosité financière qu’est le crédit-revolving !
Et, si je ne m’abuse, un réseau c’est fait pour rendre service à ses adhérents ? Pas pour gagner de l’argent sur leur dos, n’est-il pas ?
D’autres feront appel à certains consolidateurs, lesquels, sans trop le marquer, voient une nouvelle opportunité à leur existence. Souvent, malheur est bon pour certains et c’est de bonne guerre.
D’autres réseaux y trouveront aussi une opportunité de rendre service à leurs adhérents. Ainsi, Selectour (c’est d’ailleurs le seul), en s’appuyant sur des critères de sélection drastiques, propose de se substituer à ses adhérents, moyennant un « léger taux d’intérêts », via sa centrale de paiements.
TourCom, par la voix de son président à vie, Richard Vainopoulos, juge que cette solution « n’est pas viable », dans un entretien chez mes confrères du QdT. Rajoutant, et je cite « C’est juste de la communication ».
Ben, connaissant Bitbol, le président de Selectour, si ce n’était pas viable, il m’étonnerait bien qu’il entreprenne une telle démarche.
Il est vrai qu’il est sûrement plus rentable (pour qui ?) de conclure des accords avec une banque pratiquant cette monstruosité financière qu’est le crédit-revolving !
Et, si je ne m’abuse, un réseau c’est fait pour rendre service à ses adhérents ? Pas pour gagner de l’argent sur leur dos, n’est-il pas ?