La case de l’Oncle Dom : Joon, une vraie fausse bonne idée ?

Décidément, Uncle Ben ne riz(gole) pas (désolé, c’est limite mais on peut se fâcher avec un ami pour un bon mot) et me parait apporter enfin un peu de bon sens chez Air France.

C’est vrai et ça fait un certain temps déjà que les bruits circulaient sur la pertinence de la « création » de Joon (koun koun) qui ne rimerait à pas grand-chose.

Et que Air France n’a jamais eu l’idée de se développer et de répondre à la concurrence impitoyable et exacerbée des low cost qu’en multipliant des marques et des concepts « copiés » sur les uns et les autres et fabriquant ainsi à elle seule une usine à gaz dont quasi personne n’arrive à démêler l’écheveau.

Uncle Ben, si j’en crois nos dernières informations (LIRE), envisage sérieusement d’harmoniser tout ce fatras.

Encore une fois, si tout ceci est avéré, Benjamin Smith a tout à fait raison de se poser la question du réel concept de Joon.

Cette « marque », la septième du Groupe si je ne m’abuse, ne correspond à pas grand-chose. Si ce n'est à permettre de continuer à assurer au sein d’Air France, des routes qui coûtent de l’argent en employant des personnels navigants commerciaux à moindre tarif. Et davantage de compétitivité, mais... dans un grand bazar digne de celui de Téhéran…

Du bricolage hélas, parce que, bien évidemment, les pilotes ne sont pas concernés et continuent à voler sous statut « Air France » !

Mais, lorsque je découvre que l’on songerait à « fusionner » Joon avec Air France, je pars d’un grand éclat de rire : fusionner alors que, hormis le nom, c’est la même compagnie, ce sont les mêmes avions (disparates d’ailleurs), mais pas tout à fait les mêmes baskets !

Arrêtons une bonne fois pour toutes de bricoler, de tourner en rond !

Bien sûr que chez Air France, c’est un vaste galimatias de marques, tiens, pour être tendance, que nous allons appeler « hybrides » !

Avec, à la clé, des statuts sociaux différents, des accords « sociaux » qui avoisinent le chiffre record de 300, des flottes de plus en plus disparates et des syndicats qui ne pensent qu’à une seule chose : remporter les élections et assurer leur pouvoir pour les prochains mois !

Bien sûr que beaucoup de salariés sont inquiets, c’est normal et bien sûr que la direction ne dit pas tout. Pour une bonne raison, c’est que personne, excepté peut-être Uncle Ben, ne sait trop comment s’y prendre pour résoudre le problème !

Marrant quand même de constater que le SNPL campe encore sur des positions largement d’arrière garde. Pour avoir « discuté » avec Philippe Evain très récemment, ce dernier se borne à dénoncer les frais d’exploitation, citant pêle-mêle loyer du siège et salaires « somptueux » des dirigeants.

En revanche, pas un mot sur cette ineptie consistant à posséder des marques et des « compagnies » différentes qui travaillent sans aucune harmonie et dans le plus gros b... !

Joon est une erreur, suffit de le reconnaître et basta, on passe enfin à la consolidation du Groupe Air France. Et si l’on veut faire du « low cost long courrier », suffit de s’appuyer sur des compagnies qui savent faire…

Janaillac, qui depuis son éviction, reste quand même dans le tourisme, avait déjà entamé le processus…

On attend la suite… ou pas !