"Je pense sincèrement que le nouveau code du travail va s’appuyer essentiellement sur la confiance et le dialogue dans les entreprises. Depuis longtemps, la confiance avait été perdue, de part et d’autre… Il est temps que cette confiance s’instaure à nouveau et que notre économie en profite pleinement !" © Onidji - Fotolia.com
C’est une question que nous avons posé à un certain nombre d’acteurs de notre profession.
Première constatation, normale, cette loi ne semble pas susciter plus de réactions que ça auprès de nos entreprises.
Pourtant, dans notre secteur, plus de 80% des entreprises de tourisme, principalement des agences de voyages, sont composées de PME et surtout de TPE.
Pour ces dernières, cette réforme ne peut être que bénéfique et devrait, normalement, engendrer un surcroît d’embauches… A condition toutefois que l’activité du secteur reprenne un peu du poil de la bête.
Ce que souligne très justement le président du syndicat patronal, c’est que cette réforme a été conçue dans la concertation avec tous les acteurs, dans le but de réduire le chômage.
Or, indique finement J.-P. Mas, si le chômage se réduit, le moral des ménages va remonter et donc, ils auront davantage envie de voyager !
Première constatation, normale, cette loi ne semble pas susciter plus de réactions que ça auprès de nos entreprises.
Pourtant, dans notre secteur, plus de 80% des entreprises de tourisme, principalement des agences de voyages, sont composées de PME et surtout de TPE.
Pour ces dernières, cette réforme ne peut être que bénéfique et devrait, normalement, engendrer un surcroît d’embauches… A condition toutefois que l’activité du secteur reprenne un peu du poil de la bête.
Ce que souligne très justement le président du syndicat patronal, c’est que cette réforme a été conçue dans la concertation avec tous les acteurs, dans le but de réduire le chômage.
Or, indique finement J.-P. Mas, si le chômage se réduit, le moral des ménages va remonter et donc, ils auront davantage envie de voyager !
Dominique Gobert - DR
Ce qui, pour le secteur est une bonne chose, génératrice d’activité ! CQFD !
En revanche, pour la majorité des patrons que nous avons interrogés, tant chez Voyageurs du Monde que chez Kuoni ou Exotismes, la réponse est globalement la même : cette « transformation », globalement, ne va pas changer grand-chose à notre conception de l’entreprise. Mais c’est une bonne loi.
Faut dire quand même que ceux qui nous ont répondu n’ont pas (et pratiquement jamais eu) de relations sociales tendues dans leurs entreprises.
Gilbert Cisneros, patron d’Exotismes, soulignait que dans sa société, laquelle va d’ailleurs fêter ses trente ans dans quelques jours, (bon anniversaire, ça s’arrose), le dialogue social fait partie des gènes de l’entreprise…
Je remarque cependant que, du côté des syndicats interrogés, CFDT et CGT, on s’inquiète davantage. Ce qui me parait normal, puisque, dans ce cas, ce sont les propres « avantages acquis » de ces syndicats qui seront remis en cause. Dans toutes ces entreprises du voyage qui ont moins de 20 ou 50 salariés.
En même temps, c’est pas si grave pour eux, dans la mesure où la représentation syndicale dans ces petites entreprises n’a jamais véritablement eu d’importance. Si j’en juge par les derniers chiffres que j’ai consulté, les syndicats ne représentent que 4% de représentation dans ces sociétés.
Du coup, les salariés eux-mêmes devront prendre leur destin en main, dans une entreprise qu’ils connaissent et pour laquelle ils travaillent !
En revanche, pour la majorité des patrons que nous avons interrogés, tant chez Voyageurs du Monde que chez Kuoni ou Exotismes, la réponse est globalement la même : cette « transformation », globalement, ne va pas changer grand-chose à notre conception de l’entreprise. Mais c’est une bonne loi.
Faut dire quand même que ceux qui nous ont répondu n’ont pas (et pratiquement jamais eu) de relations sociales tendues dans leurs entreprises.
Gilbert Cisneros, patron d’Exotismes, soulignait que dans sa société, laquelle va d’ailleurs fêter ses trente ans dans quelques jours, (bon anniversaire, ça s’arrose), le dialogue social fait partie des gènes de l’entreprise…
Je remarque cependant que, du côté des syndicats interrogés, CFDT et CGT, on s’inquiète davantage. Ce qui me parait normal, puisque, dans ce cas, ce sont les propres « avantages acquis » de ces syndicats qui seront remis en cause. Dans toutes ces entreprises du voyage qui ont moins de 20 ou 50 salariés.
En même temps, c’est pas si grave pour eux, dans la mesure où la représentation syndicale dans ces petites entreprises n’a jamais véritablement eu d’importance. Si j’en juge par les derniers chiffres que j’ai consulté, les syndicats ne représentent que 4% de représentation dans ces sociétés.
Du coup, les salariés eux-mêmes devront prendre leur destin en main, dans une entreprise qu’ils connaissent et pour laquelle ils travaillent !
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En revanche, que va-t-il se passer pour ces grosses entreprises, style Air France ou TUI France ? Chez Air France, le SNPL pourra-t-il conserver son pouvoir de nuisance ? Je n’en suis pas si sûr…
Pour TUI France, cette réforme m’inquiète davantage et je doute que mon Basque Bondissant favori (qui me boude quand même) n’y soit pas favorable. D’ailleurs, si j’avais été à sa place, j’aurais attendu la publication des décrets d’application…
Mais la vraie question, si je puis me permettre, est celle-ci : cette refonte du travail est-elle favorable aux patrons, au détriment des salariés ?
De prime abord, on pourrait le croire. Sauf que la plupart des patrons ne sont pas des voyous et, lorsqu’ils embauchent, c’est pas du hasard : l’entreprise a besoin de main-d’œuvre.
En fait, je pense sincèrement que le nouveau Code du travail va s’appuyer essentiellement sur la confiance et le dialogue dans les entreprises. Depuis longtemps, la confiance avait été perdue, de part et d’autre…
Il est temps que cette confiance s’instaure à nouveau et que notre économie en profite pleinement !
Amen.
Pour TUI France, cette réforme m’inquiète davantage et je doute que mon Basque Bondissant favori (qui me boude quand même) n’y soit pas favorable. D’ailleurs, si j’avais été à sa place, j’aurais attendu la publication des décrets d’application…
Mais la vraie question, si je puis me permettre, est celle-ci : cette refonte du travail est-elle favorable aux patrons, au détriment des salariés ?
De prime abord, on pourrait le croire. Sauf que la plupart des patrons ne sont pas des voyous et, lorsqu’ils embauchent, c’est pas du hasard : l’entreprise a besoin de main-d’œuvre.
En fait, je pense sincèrement que le nouveau Code du travail va s’appuyer essentiellement sur la confiance et le dialogue dans les entreprises. Depuis longtemps, la confiance avait été perdue, de part et d’autre…
Il est temps que cette confiance s’instaure à nouveau et que notre économie en profite pleinement !
Amen.