Ca tangue chez Air France et le SNPL ne lache pas... Et menace à nouveau de faire grève - crédit photo : Olivier Cleynen | Wikicommons
Bien évidemment, Philippe Evain n’a surtout pas daigné répondre à mes questions.
Oh là, faut surtout pas prendre de risques…
Parce que, ainsi que nous vous l’avions prédit (et pourtant toutes les gazettes avaient consacrées leurs grands titres à la conclusion des accords salariaux chez Air France), le SNPL d’Air France entend encore et toujours résister à la survie de la compagnie française.
Ainsi que le souligne mon confrère de La Tribune, le SNPL AF, qui se retrouve de plus en plus isolé au sein même de l’ensemble des pilotes de la compagnies, entame vraisemblablement ce que l’on pourrait nommer un combat d’arrière-garde.
Pour ma part, je considère que cela ne reflète qu’une grande absurdité, assortie d’une envie féroce de la part de son président d’exister enfin… Ou de ne pas avoir réussi à accéder à la direction de la compagnie, qui sait ?
Ce n’est pourtant pas faute, de la part du SNPL Air France, d’avoir poursuivi inexorablement sa recherche de l’oiseau perdu, plus exactement de diriger la compagnie.
En fait, c’est un fait, les « initiatives » du SNPL auront quand même apporté aux résultats financiers d’Air France quelques pertes notables…
Oh là, faut surtout pas prendre de risques…
Parce que, ainsi que nous vous l’avions prédit (et pourtant toutes les gazettes avaient consacrées leurs grands titres à la conclusion des accords salariaux chez Air France), le SNPL d’Air France entend encore et toujours résister à la survie de la compagnie française.
Ainsi que le souligne mon confrère de La Tribune, le SNPL AF, qui se retrouve de plus en plus isolé au sein même de l’ensemble des pilotes de la compagnies, entame vraisemblablement ce que l’on pourrait nommer un combat d’arrière-garde.
Pour ma part, je considère que cela ne reflète qu’une grande absurdité, assortie d’une envie féroce de la part de son président d’exister enfin… Ou de ne pas avoir réussi à accéder à la direction de la compagnie, qui sait ?
Ce n’est pourtant pas faute, de la part du SNPL Air France, d’avoir poursuivi inexorablement sa recherche de l’oiseau perdu, plus exactement de diriger la compagnie.
En fait, c’est un fait, les « initiatives » du SNPL auront quand même apporté aux résultats financiers d’Air France quelques pertes notables…
Mais c’est sans doute pour cette raison que Monsieur Evain, lequel si j’ai bien tout compris, n’assure que du « moyen-courrier » chez Air France (mais bon, personne n’est parfait), entend bien réussir à extorquer de la part d’Uncle Ben une augmentation substantielle de son salaire et celui de ses compères pilotes syndiqués du bureau exécutif du SNPL.
Parce que, alors que les accords de salaires ont été conclus (76% des représentants syndicaux), le SNPL n’a rien signé, comme la CGT d'ailleurs et entend ouvrir les i[« négociations catégorielles »]o dès la semaine prochaine… afin d’obtenir ses fameux 10,7% d’augmentation pour les pilotes.
Uncle Ben, suivant en cela les « recommandations » de l’autre syndicat des pilotes d’Air France, le SPAF (ben oui, j’y peux rien, c’est son nom) a fixé le débat au début du mois de novembre !
Et ire à la Mélenchon de Philippe Evain, sans doute angoissé par l’approche de ces élections syndicales de décembre qui pourraient le voir pousser vers la sortie, la traditionnelle menace de grève !
Sans vergogne aucune, mais il est vrai que l'homme y joue quasi sa carrière !
Parce que, alors que les accords de salaires ont été conclus (76% des représentants syndicaux), le SNPL n’a rien signé, comme la CGT d'ailleurs et entend ouvrir les i[« négociations catégorielles »]o dès la semaine prochaine… afin d’obtenir ses fameux 10,7% d’augmentation pour les pilotes.
Uncle Ben, suivant en cela les « recommandations » de l’autre syndicat des pilotes d’Air France, le SPAF (ben oui, j’y peux rien, c’est son nom) a fixé le débat au début du mois de novembre !
Et ire à la Mélenchon de Philippe Evain, sans doute angoissé par l’approche de ces élections syndicales de décembre qui pourraient le voir pousser vers la sortie, la traditionnelle menace de grève !
Sans vergogne aucune, mais il est vrai que l'homme y joue quasi sa carrière !
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Uncle Ben joue également la sienne. Avec un léger avantage, c’est que lui n’a rien à perdre.
Il a même tout à gagner, dans la mesure où la plus grande part des pilotes de la compagnie en ont plus qu’assez des foucades de ce syndicat qui va à l’encontre de leurs intérêts.
Pour en avoir récemment débattu avec un « jeune » pilote de la compagnie (il a quand même dépassé la quarantaine), ce dernier me confiait qu’il « aimerait bien pouvoir voler dans une compagnie normale » !
Va-t’en savoir Charles !
Et pourtant, je reste persuadé que la majorité des pilotes de la compagnie va enfin se réveiller, balayer d’un vote foudroyant les prétentions ridicules de Philippe Evain et ses affidés et donner aux pilotes d’Air France ce qu’ils méritent : un vrai syndicat professionnel, attentif et vigilant, mais engagé comme l’ensemble des collaborateurs de la compagnie, vers le redressement et la compétition dans ce monde du transport aérien.
Il serait navrant que les pilotes d’Air France deviennent les fossoyeurs de la compagnie. Personne d’ailleurs ne pourrait le croire… Sauf peut-être Monsieur Evain ?
Il a même tout à gagner, dans la mesure où la plus grande part des pilotes de la compagnie en ont plus qu’assez des foucades de ce syndicat qui va à l’encontre de leurs intérêts.
Pour en avoir récemment débattu avec un « jeune » pilote de la compagnie (il a quand même dépassé la quarantaine), ce dernier me confiait qu’il « aimerait bien pouvoir voler dans une compagnie normale » !
Va-t’en savoir Charles !
Et pourtant, je reste persuadé que la majorité des pilotes de la compagnie va enfin se réveiller, balayer d’un vote foudroyant les prétentions ridicules de Philippe Evain et ses affidés et donner aux pilotes d’Air France ce qu’ils méritent : un vrai syndicat professionnel, attentif et vigilant, mais engagé comme l’ensemble des collaborateurs de la compagnie, vers le redressement et la compétition dans ce monde du transport aérien.
Il serait navrant que les pilotes d’Air France deviennent les fossoyeurs de la compagnie. Personne d’ailleurs ne pourrait le croire… Sauf peut-être Monsieur Evain ?