Les compagnies aériennes et les GDS face à la distribution ne savent plus comment se sortir de ce gros bourbier. - Photo TourMaG.com
Sale temps pour les GDS, lesquels ont, sans doute, par manque de discernement ou imbus de leur omnipuissance, pas vu l’évolution du transport et de la distribution aérienne.
Comme le dit un spécialiste de la distribution « concernés, pas impliqués » et de citer cet exemple marqué frappé au coin du bon sens : pour réaliser des œufs brouillés au jambon, il faut une vache, une poule et un cochon.
Les deux premiers sont concernés, le dernier est impliqué ! (Pour la recette, vous téléphonez directement, j’explique). En gros, prenez le transporteur, le GDS et la distribution, faites la recette.
En attendant et le problème devient de plus en plus grave, les compagnies aériennes et les GDS face à la distribution ne savent plus comment se sortir de ce gros bourbier.
Lufthansa, qui manifeste un enthousiasme délirant face à sa fronde envers les GDS (lesquels sont dans une sacrée mouise aussi), ne semble pas avoir réussi sa « révolution ».
Lire article : Lufthansa baisse ses tarifs sur ses canaux directs.
Comme le dit un spécialiste de la distribution « concernés, pas impliqués » et de citer cet exemple marqué frappé au coin du bon sens : pour réaliser des œufs brouillés au jambon, il faut une vache, une poule et un cochon.
Les deux premiers sont concernés, le dernier est impliqué ! (Pour la recette, vous téléphonez directement, j’explique). En gros, prenez le transporteur, le GDS et la distribution, faites la recette.
En attendant et le problème devient de plus en plus grave, les compagnies aériennes et les GDS face à la distribution ne savent plus comment se sortir de ce gros bourbier.
Lufthansa, qui manifeste un enthousiasme délirant face à sa fronde envers les GDS (lesquels sont dans une sacrée mouise aussi), ne semble pas avoir réussi sa « révolution ».
Lire article : Lufthansa baisse ses tarifs sur ses canaux directs.
Dominique Gobert - DR
Malgré des déclarations tonitruantes, une année 2017 largement bénéficiaire (je remarque que les brillants stratèges de Lufth ne parlent que de résultat en chiffre d’affaires) et une réduction des coûts.
Naturlich, mais pour quels coûts ? Légers du côté de la distribution, parce que ( soyons très clairs), les surcharges GDS ne sont appliquées que pour les petits, les « indépendants ». En revanche, du côté de la distribution « en ligne » et des coûts inhérents au référencement, c’est du lourd !
A tel point que l’on peut se demander si la « réduction » consentie en direct ne se résume pas à de la vente à quasi perte. Mais bon, chacun sa vie…
Ceci étant, voyons du côté de nos gros sabots. Air France, cette vieille amie, après avoir observé les uns et les autres, (sans courage et sans témérité, comme dirait un vieillard aigri et délaissé du tourisme mais qui a encore besoin d’exister malgré sa pitoyable retraite) aura franchi le pas de la « surcharge GDS ».
Avec application au 1er avril prochain, c’est-à-dire demain. Et, promis juré, tout sera prêt pour que les distributeurs ne souffrent de rien, que tout soit opérationnel, que les comptables s’y retrouvent, que les données et tous les tarifs soient accessibles directement, en supprimant l’option GDS !
Ben, pour Air France, autant le dire, c’est totalement raté.
Certes, IAG, British Iberia et ses filiales ont bien l’intention de s’y mettre. Eux sont peut-être plus « affutés », encore que je ne sois pas tout à fait sûr de la pertinence de leur modèle et que, tôt ou tard, ils vont découvrir que le modèle « direct », en attendant NDC, leur coûte un max. Mais, bon, faut voir.
Naturlich, mais pour quels coûts ? Légers du côté de la distribution, parce que ( soyons très clairs), les surcharges GDS ne sont appliquées que pour les petits, les « indépendants ». En revanche, du côté de la distribution « en ligne » et des coûts inhérents au référencement, c’est du lourd !
A tel point que l’on peut se demander si la « réduction » consentie en direct ne se résume pas à de la vente à quasi perte. Mais bon, chacun sa vie…
Ceci étant, voyons du côté de nos gros sabots. Air France, cette vieille amie, après avoir observé les uns et les autres, (sans courage et sans témérité, comme dirait un vieillard aigri et délaissé du tourisme mais qui a encore besoin d’exister malgré sa pitoyable retraite) aura franchi le pas de la « surcharge GDS ».
Avec application au 1er avril prochain, c’est-à-dire demain. Et, promis juré, tout sera prêt pour que les distributeurs ne souffrent de rien, que tout soit opérationnel, que les comptables s’y retrouvent, que les données et tous les tarifs soient accessibles directement, en supprimant l’option GDS !
Ben, pour Air France, autant le dire, c’est totalement raté.
Certes, IAG, British Iberia et ses filiales ont bien l’intention de s’y mettre. Eux sont peut-être plus « affutés », encore que je ne sois pas tout à fait sûr de la pertinence de leur modèle et que, tôt ou tard, ils vont découvrir que le modèle « direct », en attendant NDC, leur coûte un max. Mais, bon, faut voir.
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En ce qui concerne Air France, c’est clair, rien n’est prêt (voir l'article du jour sur la norme NDC). D’ailleurs, pour la bonne compréhension des affaires, seuls seront concernés ce qu’un ami à moi nomme les « sans dents » (et ce n’est pas un hollandais), les petites agences indépendantes, les pauvres de la profession, lesquels devront acquitter la surcharge GDS.
Réseaux, TMC, et autres seront exonérés. Ils le sont déjà depuis le début. Reste à savoir comment tout ceci va se régler. Si les uns ne payent pas et les autres sont rackettés, que va-t-il se passer ?
Le 1er avril, on va se marrer… enfin, pas sûr !
A moins qu’un syndicat combattif n'arrive à faire entendre raison à notre bonne compagnie qui n’a de cesse que de regarder ses concurrents accomplir les pires imbécillités qui soient.
Et que les GDS comprennent que le temps des monopoles est révolu et que l’on ne peut pas demander indéfiniment, le beurre, l’argent du beurre et en prime la culotte de la crémière.
Pardon, biffez la dernière phrase, c’est de l'harcèlement de mauvais aloi !
Réseaux, TMC, et autres seront exonérés. Ils le sont déjà depuis le début. Reste à savoir comment tout ceci va se régler. Si les uns ne payent pas et les autres sont rackettés, que va-t-il se passer ?
Le 1er avril, on va se marrer… enfin, pas sûr !
A moins qu’un syndicat combattif n'arrive à faire entendre raison à notre bonne compagnie qui n’a de cesse que de regarder ses concurrents accomplir les pires imbécillités qui soient.
Et que les GDS comprennent que le temps des monopoles est révolu et que l’on ne peut pas demander indéfiniment, le beurre, l’argent du beurre et en prime la culotte de la crémière.
Pardon, biffez la dernière phrase, c’est de l'harcèlement de mauvais aloi !