Il est temps de dénoncer tous ces accords qui datent du siècle dernier et créer, enfin, une vraie compagnie moderne - crédit photo : Air France
C’est quasi miracle que cette compagnie vole encore et assure, du moins pour le moment, ses vols. En lisant l’interview de Philippe Evain, président (mais jusqu’à quand) du SNPL Air France, j’ai failli tomber de ma chaise !
« Nous devons trouver une fin à ce conflit », ose-t-il affirmer, ajoutant « cela pourrit l’ambiance dans l’entreprise ». Ben oui, c’est tout pourri. D’autant que le SNPL reste buté sur ses revendications salariales largement au-delà des 5 à 6% réclamés par les « autres catégories de personnels ».
Et là, c’est le pompon, je cite : « Ces réclamations sont justifiées par les efforts réalisés lors des accords Trust Together, en juillet 2017. Ceux-ci ont permis la création de Joon, mais aussi d'améliorer notre productivité de 4 à 5%.
Pour atteindre ces objectifs, nous avons fait des concessions, notamment avec des jours de repos rendus à l’entreprise. Je pense que ces efforts justifient pleinement notre revendication ».
Et de comparer avec le salaire chez Delta, British ou Virgin. Sans doute en ayant des trous de mémoire envers les pilotes de la plupart des compagnies, grosses ou petites, telles Lufthansa ou mieux, Ryanair ou easyJet. Scandaleux.
« Nous devons trouver une fin à ce conflit », ose-t-il affirmer, ajoutant « cela pourrit l’ambiance dans l’entreprise ». Ben oui, c’est tout pourri. D’autant que le SNPL reste buté sur ses revendications salariales largement au-delà des 5 à 6% réclamés par les « autres catégories de personnels ».
Et là, c’est le pompon, je cite : « Ces réclamations sont justifiées par les efforts réalisés lors des accords Trust Together, en juillet 2017. Ceux-ci ont permis la création de Joon, mais aussi d'améliorer notre productivité de 4 à 5%.
Pour atteindre ces objectifs, nous avons fait des concessions, notamment avec des jours de repos rendus à l’entreprise. Je pense que ces efforts justifient pleinement notre revendication ».
Et de comparer avec le salaire chez Delta, British ou Virgin. Sans doute en ayant des trous de mémoire envers les pilotes de la plupart des compagnies, grosses ou petites, telles Lufthansa ou mieux, Ryanair ou easyJet. Scandaleux.
Pendant ce temps, du côté de chez Joon (Koun Koun), l’improbable « extension » d’Air France, compagnie que le SNPL avait fait des pieds et des mains pour avorter la naissance, c’est aussi une ambiance « toute pourrite ».
Oh, pas pour les pilotes, qui « travaillent » si je puis m’exprimer ainsi aux mêmes conditions que leurs homologues estampillés Air France, mais pour ces jeunes PNC (et des moins jeunes aussi) qui rament et n’en peuvent plus. Leur témoignage est édifiant.
Et pourtant après avoir volé en leur compagnie en début d’été, ils affichent malgré tout une bonne humeur et un service digne d’une compagnie nationale. Même avec des baskets !
Pourtant, eux, ils ne gagnent pas des cent et des mille, ils ne dorment pas dans des hôtels de grande classe !
Mais le fin du fin a été atteint, à la publication de ce témoignage pour le moins « dérangeant », par la réaction de certains « anonymes », visiblement orientés par le SNPL.
Oh, pas pour les pilotes, qui « travaillent » si je puis m’exprimer ainsi aux mêmes conditions que leurs homologues estampillés Air France, mais pour ces jeunes PNC (et des moins jeunes aussi) qui rament et n’en peuvent plus. Leur témoignage est édifiant.
Et pourtant après avoir volé en leur compagnie en début d’été, ils affichent malgré tout une bonne humeur et un service digne d’une compagnie nationale. Même avec des baskets !
Pourtant, eux, ils ne gagnent pas des cent et des mille, ils ne dorment pas dans des hôtels de grande classe !
Mais le fin du fin a été atteint, à la publication de ce témoignage pour le moins « dérangeant », par la réaction de certains « anonymes », visiblement orientés par le SNPL.
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Il est vrai que cette organisation chez Air France me semble relever du pathétique aigu. En tout cas, le courageux anonyme qui renvoie les PNC de Joon dans leurs foyers n’est qu’un triste sire.
« Comment les PNC de Joon peuvent-ils se plaindre », écrit-il en substance (dans un français improbable) ? Ils sont payés au prix du marché, d’autant, ajoute-t-il, « que le marché est prêt à payer pour ce genre de job qui n’est pas très qualifié, avouons-le » ! Et, pour finir « il n’y a pas de raison de les payer plus » !
Et de renchérir, histoire d’en rajouter que « si les pilotes détachés chez Joon ont pu conserver les conditions Air France c’est car (sic) ils sont déjà au prix du marché, voire très certainement en dessous » !
Je ne vous cite pas le reste, tout est à l’avenant…
Il est temps maintenant, comme le dit Evain, que tout ceci s’arrête. Il serait temps que les actionnaires prennent enfin les rênes de cette compagnie.
Et comme ce n’est pas le cas, il ne reste plus qu’à fermer, dénoncer tous ces accords qui datent du siècle dernier et créer, enfin, une vraie compagnie moderne, avec des pilotes qui veulent voler et transporter les clients ! Au prix du marché, comme le dit ce commentateur.
Il suffit !
« Comment les PNC de Joon peuvent-ils se plaindre », écrit-il en substance (dans un français improbable) ? Ils sont payés au prix du marché, d’autant, ajoute-t-il, « que le marché est prêt à payer pour ce genre de job qui n’est pas très qualifié, avouons-le » ! Et, pour finir « il n’y a pas de raison de les payer plus » !
Et de renchérir, histoire d’en rajouter que « si les pilotes détachés chez Joon ont pu conserver les conditions Air France c’est car (sic) ils sont déjà au prix du marché, voire très certainement en dessous » !
Je ne vous cite pas le reste, tout est à l’avenant…
Il est temps maintenant, comme le dit Evain, que tout ceci s’arrête. Il serait temps que les actionnaires prennent enfin les rênes de cette compagnie.
Et comme ce n’est pas le cas, il ne reste plus qu’à fermer, dénoncer tous ces accords qui datent du siècle dernier et créer, enfin, une vraie compagnie moderne, avec des pilotes qui veulent voler et transporter les clients ! Au prix du marché, comme le dit ce commentateur.
Il suffit !