Pour Air France, l’annonce brutale de surcharger toute réservation effectuée via un GDS est fallacieuse et prouve bien que la compagnie nationale cherche par tous les moyens à récupérer quelques euros…
Bien évidemment, Amadeus, l’un des plus importants GDS mondiaux est directement concerné et tente de réagir à chaud.
Mais la position reste, pour le moment, assez délicate. En clair, c’est avoir le cul entre deux chaises, ce qui, vous en conviendrez, n’est pas chose facile !
En même temps, je rejoins bien volontiers l’analyse de nos lecteurs.
Qui oublient quand même une chose cruciale et primordiale : les « vieilles » compagnies aériennes sont cruellement dans le besoin. Et quand on est dans le besoin, vous connaissez la suite…
Air France, pour ne pas la citer, a fait partie de l’équipe de création de son GDS, Amadeus, comme d’autres compagnies ont créé Galileo ou Sabre…
Tout ceci sous l’égide de leur association de (et j’ose) malfaisants, IATA, laquelle semble totalement échapper à la direction de ses créateurs. L’apprenti sorcier, finalement, ça existe.
Mais la position reste, pour le moment, assez délicate. En clair, c’est avoir le cul entre deux chaises, ce qui, vous en conviendrez, n’est pas chose facile !
En même temps, je rejoins bien volontiers l’analyse de nos lecteurs.
Qui oublient quand même une chose cruciale et primordiale : les « vieilles » compagnies aériennes sont cruellement dans le besoin. Et quand on est dans le besoin, vous connaissez la suite…
Air France, pour ne pas la citer, a fait partie de l’équipe de création de son GDS, Amadeus, comme d’autres compagnies ont créé Galileo ou Sabre…
Tout ceci sous l’égide de leur association de (et j’ose) malfaisants, IATA, laquelle semble totalement échapper à la direction de ses créateurs. L’apprenti sorcier, finalement, ça existe.
Dominique Gobert
Pour Air France, malgré la dimension mondiale de ces orientations de la distribution aérienne, l’annonce brutale de surcharger toute réservation effectuée via un GDS est fallacieuse et prouve bien que la compagnie nationale cherche par tous les moyens à récupérer quelques euros…
Amadeus, dans la missive adressée aux réseaux de distribution semble vouloir dire (ne semble pas d’ailleurs, mais affirme) que les coûts de distribution « directe » d’Air France sont aussi conséquents que ceux engendrés par la réservation au travers des GDS. C’est quasiment certain.
Quant à mettre en avant les nouvelles normes NDC, on est bien loin du compte. Lancé depuis plus de cinq ans, le chantier est loin d’être achevé. Techniquement et politiquement, pour la bonne raison que IATA elle-même ne sait pas vraiment comment le mener à bien.
La seule préoccupation de IATA, qui, ne l’oublions jamais, n’est que le bras « armé » des compagnies aériennes mondiales, est de se débarrasser des « intermédiaires ». En l’occurrence, les distributeurs.
Distributeurs qui, aux yeux des compagnies aériennes et des GDS, ont une valeur certaine.
Amadeus, dans la missive adressée aux réseaux de distribution semble vouloir dire (ne semble pas d’ailleurs, mais affirme) que les coûts de distribution « directe » d’Air France sont aussi conséquents que ceux engendrés par la réservation au travers des GDS. C’est quasiment certain.
Quant à mettre en avant les nouvelles normes NDC, on est bien loin du compte. Lancé depuis plus de cinq ans, le chantier est loin d’être achevé. Techniquement et politiquement, pour la bonne raison que IATA elle-même ne sait pas vraiment comment le mener à bien.
La seule préoccupation de IATA, qui, ne l’oublions jamais, n’est que le bras « armé » des compagnies aériennes mondiales, est de se débarrasser des « intermédiaires ». En l’occurrence, les distributeurs.
Distributeurs qui, aux yeux des compagnies aériennes et des GDS, ont une valeur certaine.
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Air France balaie visiblement tout ceci d’un geste large, digne du Semeur, oubliant que Amadeus est une de ses créations et que sa vente aura permis à la compagnie de subsister quelques temps encore.
Quant aux distributeurs, il serait peut-être un peu temps qu’ils se bougent les fesses. Déjà, lors de la suppression de la commission, édictée par IATA, personne n’avait moufté.
Le président du Znav de l’époque, César, avait même affirmé en serrant la paluche du président d’Air France de l’époque que « c’était la voie d’une nouvelle coopération grâce à un contrat Gagnant-Gagnant ».
Sic et non avenu.
Je reste assez frustré vis-à-vis de la réaction de nos instances professionnelles. « On va attendre et voir » ais-je lu dans les gazettes.
Et ta sœur ? Vous allez, une fois de plus, vous faire enfler et personne ne va moufter. Parce que les compagnies tellement sures d’elles ne veulent même pas discuter avec les forces de vente que sont les distributeurs.
Normal. Personne n’ose protester.
Et, comme chacun le sait, « qui ne dit mot consent » !
Les prochains Congrès à venir, Manor, Les Entreprises du Voyage, ont mis ce sujet au cœur de leurs débats.
Pour paraphraser un vieux président qui s’éteint doucement, ça risque sacrément de faire pschiiiit !
Vers un nouveau business model des distributeurs ?
Pour comprendre les tenants et aboutissants :
NDC, frais GDS : "Les agences de voyages vont perdre une importance source de revenus..." /
Quant aux distributeurs, il serait peut-être un peu temps qu’ils se bougent les fesses. Déjà, lors de la suppression de la commission, édictée par IATA, personne n’avait moufté.
Le président du Znav de l’époque, César, avait même affirmé en serrant la paluche du président d’Air France de l’époque que « c’était la voie d’une nouvelle coopération grâce à un contrat Gagnant-Gagnant ».
Sic et non avenu.
Je reste assez frustré vis-à-vis de la réaction de nos instances professionnelles. « On va attendre et voir » ais-je lu dans les gazettes.
Et ta sœur ? Vous allez, une fois de plus, vous faire enfler et personne ne va moufter. Parce que les compagnies tellement sures d’elles ne veulent même pas discuter avec les forces de vente que sont les distributeurs.
Normal. Personne n’ose protester.
Et, comme chacun le sait, « qui ne dit mot consent » !
Les prochains Congrès à venir, Manor, Les Entreprises du Voyage, ont mis ce sujet au cœur de leurs débats.
Pour paraphraser un vieux président qui s’éteint doucement, ça risque sacrément de faire pschiiiit !
Vers un nouveau business model des distributeurs ?
Pour comprendre les tenants et aboutissants :
NDC, frais GDS : "Les agences de voyages vont perdre une importance source de revenus..." /