La case de l’Oncle Dom : TUI France... Président Macron, au secouuurs !

Il vaut mieux d’ailleurs, car, ainsi que je vous l’avais annoncé il y a quelques semaines, en coulisses on se prépare bel et bien à « réduire » une nouvelle fois la masse salariale.

Si j’en crois la bonne truffe de Chien Charly, ce sont environ 200 collaborateurs qui seraient concernés par ce… 5ème (?) plan social depuis l’installation de TUI Ag en France.

Et, si tout va bien (je sais, c’est une boutade pas drôle), l’annonce devrait en être faite d’ici la fin du mois de mars…

Sans vouloir jouer les Cassandre, tout ceci est hélas, totalement inévitable.

Contre vents et marées, la direction du voyagiste « mondial » s’arc-boute sur une stratégie (si tant est que ce mot puisse signifier quelque chose) totalement inadaptée au marché français.

Ça fait dix ans que ça dure et ça fait dix ans que ça ne fonctionne pas...

Et ça fait dix ans que les dirigeants s’obstinent, quitte à perdre des millions d’euros… Par centaines, mais ça ne fait rien : quand on aime on ne compte pas !

Et pourtant, quand possède des marques telles que Nouvelles Frontières, Marmara, Look Voyages, Vacances Transat, Passion des Iles et j’en oublie, TUI France aurait pu devenir le Roi du Pétrole !

Suffit de connaître et de comprendre son marché. Mais il est vrai qu’en ce siècle de mondialisation acharnée, il faut avoir un tout petit peu d’écoute, de curiosité et de bon sens…

Les syndicats de TUI France, malgré leurs dissensions stupides et imbéciles, (ce n’est vraiment pas le moment de mener une lutte fratricide) ont tenté le tout pour le tout.

Après avoir réclamé une nouvelle entrevue auprès de Fred Joussen, le chef suprême du Groupe, lequel a refusé la rencontre, le CSE (Comité Social et Economique) de TUI France, joue ce qui risque d’être sa dernière carte.

Président Macron… au secours.

C’est en substance les termes de la missive qu’ont envoyé les représentants des salariés à Président de la République. Parce que, expliquent-ils, « nous n’avons plus d’interlocuteur depuis le départ de la direction française » !

Jouant le tout pour le tout, le CSE demande une entrevue avec Président Macron, car, expliquent-ils, « l’inquiétude ne fait que croître chez les salariés. Ainsi, nous ne vous cachons pas qu’un mouvement social dur dans les prochains jours est à craindre...» !

Soulignant aussi au passage « qu’il en va de l’avenir de 1400 salariés et leurs familles » !

Je ne voudrais surtout pas saper le moral des collaborateurs de TUI France, mais le sort d’un voyagiste, c’est pas franchement la préoccupation majeure de nos gouvernants. Après tout, ce n’est que du tourisme et n’est pas l’usine Ford de Blanquefort qui veut !

On aurait aimé cependant que Président Macron adresse au moins un petit mot de « soutien ». Il aura préféré déléguer son Chef de Cabinet lequel, en termes forts courtois, aura quand même répondu au CSE de TUI France.

Pour lui dire que Président avait bien « pris connaissance » de leur correspondance et qu’il s’empressait d’informer le délégué interministériel aux restructurations d’entreprise, ainsi qu’au Ministre Le Maire (économie et finances) et Madame Pénicaud, ministre du travail.

Avec l’expression de ses sentiments les meilleurs !

Quel gâchis !