Externalisation de TUI France : faut quand même pas trop se moquer, en prétendant que ces quelques personnels "supprimés" vont permettre au groupe de "sauver" 1,2 million d’euros - Photo AB
Englués qu’ils sont dans leurs certitudes, les dirigeants teuton-belgo-hollandais, mais tout de même européens du Groupe TUI, n’en sont plus à une bêtise près.
Et comme ils ne savent plus comment s’en sortir sans (trop) perdre la face, voilà maintenant que, afin de « faire des économies » sans accéder à un plan social, on vous « externalise » des services dans la filiale française.
Au Maroc ou ailleurs, peu importe...
Lire : TUI France : le projet "d'externalisation" ne passe pas...
Mais faut quand même pas trop se moquer, en prétendant que ces quelques personnels « supprimés » vont permettre au groupe de « sauver » 1,2 million d’euros.
Comme si ces coûts là étaient responsables du déficit quasi chronique du groupe en France, et ce, depuis des années.
Et comme ils ne savent plus comment s’en sortir sans (trop) perdre la face, voilà maintenant que, afin de « faire des économies » sans accéder à un plan social, on vous « externalise » des services dans la filiale française.
Au Maroc ou ailleurs, peu importe...
Lire : TUI France : le projet "d'externalisation" ne passe pas...
Mais faut quand même pas trop se moquer, en prétendant que ces quelques personnels « supprimés » vont permettre au groupe de « sauver » 1,2 million d’euros.
Comme si ces coûts là étaient responsables du déficit quasi chronique du groupe en France, et ce, depuis des années.
Autres articles
Moi, je me demande comment font leurs homologues français. Vraiment. Comment font un Kervella, un Rial, un Caradec, un Salaün et les autres ?
Qui va croire une seconde à ce nouveau projet, lequel, selon les propos recueillis par mon confrère l’Echo Touristique (moi, on ne me parle pas chez eux) « permettrait de diminuer les frais généraux de l’entreprise comme prévu dans les orientations stratégiques (…)
Compte-tenu de l’environnement concurrentiel et des spécificités du marché du tourisme en France, il est nécessaire d’envisager des évolutions du modèle économique qui vont au-delà d’éventuelles réorganisations, notamment en accélérant l’intégration avec la Western Region pour plus d’efficacité et de synergies ».
La bonne blague. Il y a enfin une stratégie chez TUI France, autre que celle qui consiste à virer plus de 1 200 personnes en moins de dix ans, perdre plus d’un bon milliard d’euros, détruire des marques plutôt prestigieuses, telles et je cite dans le désordre Nouvelles Frontières, Look Voyages, Marmara, Passion des îles ?
C’est ça la stratégie qui consiste, dans un environnement « concurrentiel » à inonder le marché de sièges d’avions, afin de faire voler TUI Fly et ses malheureux 737 Max, quitte à facturer les invendus à sa filiale française ?
Qui va croire une seconde à ce nouveau projet, lequel, selon les propos recueillis par mon confrère l’Echo Touristique (moi, on ne me parle pas chez eux) « permettrait de diminuer les frais généraux de l’entreprise comme prévu dans les orientations stratégiques (…)
Compte-tenu de l’environnement concurrentiel et des spécificités du marché du tourisme en France, il est nécessaire d’envisager des évolutions du modèle économique qui vont au-delà d’éventuelles réorganisations, notamment en accélérant l’intégration avec la Western Region pour plus d’efficacité et de synergies ».
La bonne blague. Il y a enfin une stratégie chez TUI France, autre que celle qui consiste à virer plus de 1 200 personnes en moins de dix ans, perdre plus d’un bon milliard d’euros, détruire des marques plutôt prestigieuses, telles et je cite dans le désordre Nouvelles Frontières, Look Voyages, Marmara, Passion des îles ?
C’est ça la stratégie qui consiste, dans un environnement « concurrentiel » à inonder le marché de sièges d’avions, afin de faire voler TUI Fly et ses malheureux 737 Max, quitte à facturer les invendus à sa filiale française ?
Vous me direz que maintenant, il va falloir un certain temps avant que ces aéroplanes reprennent du service…
Et accessoirement mettre tout le marché dans la gadoue.
La stratégie de synergies avec la Western Union, (pardon, Region), c’est aussi de tenter d’imposer un système informatique qui ne fonctionne toujours pas ?
Quitte à donner des cheveux blancs et des crises d’angoisses à certains services qui devraient être externalisés ? Vous me direz que, au moins, les pauvres Marocains de TUI sont sûrement des gens plus calmes et moins stressés !
J’allais oublier, selon les déclarations de TUI France, « la spécificité du marché du tourisme en France ». Encore une bonne blague, alors que depuis leur arrivée en France, ces bons penseurs, imbus de leurs certitudes n’ont jamais compris justement ce qu’ils nomment « les spécificités du tourisme en France » !
Pascal de Izaguirre, avec qui nous avons eu bien des engueulades avait au moins reconnu et tenté de l’expliquer à ses actionnaires, cette « spécificité ». Sans succès apparemment et il a bien fait de déclarer forfait…
Allez brisons là, c’en est déprimant.
Et accessoirement mettre tout le marché dans la gadoue.
La stratégie de synergies avec la Western Union, (pardon, Region), c’est aussi de tenter d’imposer un système informatique qui ne fonctionne toujours pas ?
Quitte à donner des cheveux blancs et des crises d’angoisses à certains services qui devraient être externalisés ? Vous me direz que, au moins, les pauvres Marocains de TUI sont sûrement des gens plus calmes et moins stressés !
J’allais oublier, selon les déclarations de TUI France, « la spécificité du marché du tourisme en France ». Encore une bonne blague, alors que depuis leur arrivée en France, ces bons penseurs, imbus de leurs certitudes n’ont jamais compris justement ce qu’ils nomment « les spécificités du tourisme en France » !
Pascal de Izaguirre, avec qui nous avons eu bien des engueulades avait au moins reconnu et tenté de l’expliquer à ses actionnaires, cette « spécificité ». Sans succès apparemment et il a bien fait de déclarer forfait…
Allez brisons là, c’en est déprimant.