Taxer est peut-être une bonne chose réfléchir à des solutions d'avenir serait bien meilleur - Crédit photo : Depositphotos @jukai5
A moins que ce ne soit cet « effet gilets jaunes », venu de France et qui commence à gratouiller notre Europe.
Je ne sais pas. En revanche, et comme ne l’oublions pas, le mouvement social français a débuté par une volonté gouvernementale de taxer encore et toujours les carburants, voilà maintenant que certains membres de la communauté s’interrogent sur l’éventualité de taxer le kérosène pour les aéroplanes… et aussi les bateaux à vapeur ?
Ce sont les Belges qui veulent lancer le débat, afin d’établir une « taxation juste et correcte du transport aérien ». Au nom de la protection de l’environnement et de la lutte contre le réchauffement climatique, parce que, quand on pollue, faut payer !
Certes, mais quand on paye pour polluer, faut laisser polluer, n’est-il pas ? Parce que, très franchement, j’aimerais quand même savoir à quoi sont dépensés les millions d’euros de « compensation carbone » que payent déjà les compagnies aériennes. La planète se réchauffe toujours… Mais si ça peut marcher, taxons.
A condition que le bénéfice intégral de ces taxes ou TVA sur les billets d’aéroplane soit intégralement consacré à lutter vraiment pour la protection de notre environnement.
Je ne sais pas. En revanche, et comme ne l’oublions pas, le mouvement social français a débuté par une volonté gouvernementale de taxer encore et toujours les carburants, voilà maintenant que certains membres de la communauté s’interrogent sur l’éventualité de taxer le kérosène pour les aéroplanes… et aussi les bateaux à vapeur ?
Ce sont les Belges qui veulent lancer le débat, afin d’établir une « taxation juste et correcte du transport aérien ». Au nom de la protection de l’environnement et de la lutte contre le réchauffement climatique, parce que, quand on pollue, faut payer !
Certes, mais quand on paye pour polluer, faut laisser polluer, n’est-il pas ? Parce que, très franchement, j’aimerais quand même savoir à quoi sont dépensés les millions d’euros de « compensation carbone » que payent déjà les compagnies aériennes. La planète se réchauffe toujours… Mais si ça peut marcher, taxons.
A condition que le bénéfice intégral de ces taxes ou TVA sur les billets d’aéroplane soit intégralement consacré à lutter vraiment pour la protection de notre environnement.
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Il est vrai que c’est un débat tout à fait primordial. Même si, pour le tourisme, pour les transporteurs, maritimes ou aériens, ça risque quand même d’être compliqué.
Car, le voyage, démocratisé depuis quelques décennies maintenant, court le risque d’être à nouveau réservé à certains… plus nantis que d’autres.
Ou alors, comme le préconise Rodolphe Christin, ce bon sociologue qui a fait ma joie durant de Congrès des EdV à Madère, faudra limiter nos voyages… Pour ne pas dire arrêter de voyager.
Jean-François Rial, président de Voyageurs du Monde, est résolument « pour » une taxation du kérosène. Il l’a d’ailleurs fort bien expliqué durant son intervention d’hier chez nos confrères de RMC (ECOUTER), quitte quand même à prêcher un peu contre sa propre paroisse, lui qui fait voyager des milliers de personnages à travers la planète.
« Le risque d’augmentation des tarifs aériens (ou maritimes) n’est pas vraiment le sujet,» annonce cet homme de bien. «Il faut taxer tout ce qui émet du CO². Chacun doit prendre sa part » !
Bon. En revanche, et là, je suis tout à fait d’accord, je le disais plus haut, lorsqu’il dit et je cite : « La vraie question n’est pas de taxer le kérosène ou le fuel, il faut le faire. La vraie question est de savoir comment on va utiliser l’argent qui va être collecté par cette taxe.»
Car, le voyage, démocratisé depuis quelques décennies maintenant, court le risque d’être à nouveau réservé à certains… plus nantis que d’autres.
Ou alors, comme le préconise Rodolphe Christin, ce bon sociologue qui a fait ma joie durant de Congrès des EdV à Madère, faudra limiter nos voyages… Pour ne pas dire arrêter de voyager.
Jean-François Rial, président de Voyageurs du Monde, est résolument « pour » une taxation du kérosène. Il l’a d’ailleurs fort bien expliqué durant son intervention d’hier chez nos confrères de RMC (ECOUTER), quitte quand même à prêcher un peu contre sa propre paroisse, lui qui fait voyager des milliers de personnages à travers la planète.
« Le risque d’augmentation des tarifs aériens (ou maritimes) n’est pas vraiment le sujet,» annonce cet homme de bien. «Il faut taxer tout ce qui émet du CO². Chacun doit prendre sa part » !
Bon. En revanche, et là, je suis tout à fait d’accord, je le disais plus haut, lorsqu’il dit et je cite : « La vraie question n’est pas de taxer le kérosène ou le fuel, il faut le faire. La vraie question est de savoir comment on va utiliser l’argent qui va être collecté par cette taxe.»
«Si cet argent est collecté dans les recettes fiscales de l’Etat, on n’arrivera pas à l’objectif de faire baisser les émissions de CO². Cet argent doit servir à absorber les émissions de carbone, à financer la transition écologique, à planter des arbres, à mettre en place des solutions ».
Oui, mais pour l’instant, à part taxer, les solutions on les cherche encore. Les avionneurs cherchent (et trouvent) de nouveaux moteurs, on cherche aussi des carburants plus écolos, mais ça va prendre du temps tout ça.
Alors, en attendant de trouver le moyen de « voyager propre, » faut-il arrêter purement et simplement de se déplacer ? Non, répond Rial, en attendant d’avoir trouvé la solution, il faut économiser sur tout ce qui n’est pas indispensable et « absorber » (en payant ?) la pollution.
En plantant des arbres, ce que fait Voyageurs du Monde et d’autres voyagistes totalement.
Moi, j’ai deux questions : ne pourrait-on pas, au niveau mondial, tenter vigoureusement d’empêcher la déforestation de pays entiers ?
L’autre : croyez-vous, qu’à notre niveau de petits pays, la Belgique, la France, la Hollande, nous allons « forcer » les gros pollueurs, tels les Chinois ou les Américains à participer aussi ?
Ce serait un vrai beau combat !
Oui, mais pour l’instant, à part taxer, les solutions on les cherche encore. Les avionneurs cherchent (et trouvent) de nouveaux moteurs, on cherche aussi des carburants plus écolos, mais ça va prendre du temps tout ça.
Alors, en attendant de trouver le moyen de « voyager propre, » faut-il arrêter purement et simplement de se déplacer ? Non, répond Rial, en attendant d’avoir trouvé la solution, il faut économiser sur tout ce qui n’est pas indispensable et « absorber » (en payant ?) la pollution.
En plantant des arbres, ce que fait Voyageurs du Monde et d’autres voyagistes totalement.
Moi, j’ai deux questions : ne pourrait-on pas, au niveau mondial, tenter vigoureusement d’empêcher la déforestation de pays entiers ?
L’autre : croyez-vous, qu’à notre niveau de petits pays, la Belgique, la France, la Hollande, nous allons « forcer » les gros pollueurs, tels les Chinois ou les Américains à participer aussi ?
Ce serait un vrai beau combat !