Cyberattaque Voyageurs du Monde : "les données de certains passeports dérobées et publiées"

Nouveau coup dur pour Voyageurs du Monde.

Après avoir été victime d'une cyberattaque dans la nuit du 15 au 16 mai 2023, le Groupe a été sommé de payer une rançon par ses attaquants, sous peine de voir une partie des informations de sa clientèle dévoilée sur le darknet.

Une rançon que le voyagiste a refusé de payer, annonce-t-il dans un communiqué officiel.

"Suite à l’annonce du 25 mai par laquelle le Groupe Voyageurs du Monde indiquait la reprise opérationnelle de ses activités suite à une cyberattaque intervenue mi-mai, l’analyse approfondie de nos données - qui a nécessité plusieurs jours de travail - indique que les données de certains passeports ont été dérobées et publiées", a-t-il annoncé ce mardi 30 mai.

"Les informations publiées par notre attaquant sont très limitées", précise le tour-opérateur, précisant qu'il s'agit de "photocopies de passeport collectées facultativement à la demande de nos clients", qui permettent de faciliter l’organisation de leur voyage (billets d’avion, visa, prestations.).

Selon le site spécialisé Numerama, cette cyberattaque a été organisée par des hackers du groupe de cybercriminels Lockbit.

Plus de 8 000 passeports seraient visibles et téléchargeables en ligne, accompagnés de numéros de téléphone et d’adresses, ainsi que de "nombreuses autres coordonnées clients" et "des documents d’entreprise tels que des contrats fournisseurs", ajoute Numerama.

Les clients concernés par cette affaire sont "informés directement", précise Voyageurs du Monde, "sachant que les données biométriques, qui restent confidentielles, assurent leur sécurité".

Il ajoute : "ces données passeports dérobées ne concernent pas l’activité "voyage en individuel" pour les particuliers et sont limitées à l’activité "voyages aux collectivités", soit 2% des clients.

La cellule de crise qui a été constituée, continue de déployer toutes les actions nécessaires, la sécurité et la protection des données de nos clients figurant au premier rang de nos préoccupations".