J’en profite pour saluer tous ces salariés de XL, dont beaucoup sont de vrais copains, pour leur dire, parce que je ne peux rien faire d’autre, toute mon amitié - Photo XL
Ceci n’est pas un éditorial comme les autres.
Ceci n’est pas non plus la nécrologie d’une société, trahie et j’emploie le bon mot, par des instances dont on se demande comment elles peuvent encore exister.
XL Airways, sauf rebondissement de dernière minute, mercredi à l’audience du Tribunal de Commerce de Bobigny ou de Créteil ou d’une improbable banlieue, je ne sais plus, n'a quasi aucune chance d’échapper à la chronique d’une mort annoncée…
Et pourtant, c’est pas juste ! Mais existe-t-il une moralité en ce bas monde, je commence, malgré mon optimisme indélébile à douter.
Ce ne sont pas des coups de vent qu’aura affronté cette compagnie, tenue depuis plus de 15 ans par mon ami, oui je le dis haut et fort, mon ami, Laurent Magnin.
Et, pour les faux-culs qui ne manqueront pas d’éructer, jamais je n’ai bénéficié d’un billet « perso » sur ses aéroplanes, qu’on se le dise !
Ceci n’est pas non plus la nécrologie d’une société, trahie et j’emploie le bon mot, par des instances dont on se demande comment elles peuvent encore exister.
XL Airways, sauf rebondissement de dernière minute, mercredi à l’audience du Tribunal de Commerce de Bobigny ou de Créteil ou d’une improbable banlieue, je ne sais plus, n'a quasi aucune chance d’échapper à la chronique d’une mort annoncée…
Et pourtant, c’est pas juste ! Mais existe-t-il une moralité en ce bas monde, je commence, malgré mon optimisme indélébile à douter.
Ce ne sont pas des coups de vent qu’aura affronté cette compagnie, tenue depuis plus de 15 ans par mon ami, oui je le dis haut et fort, mon ami, Laurent Magnin.
Et, pour les faux-culs qui ne manqueront pas d’éructer, jamais je n’ai bénéficié d’un billet « perso » sur ses aéroplanes, qu’on se le dise !
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Plus de 14 actionnaires durant ces quinze dernières années, allant de gentils investisseurs sans grande connaissance du métier, en passant par de mafieux voyous, d’autres plutôt « Oncle Picsou », tendance « ça fait bien d’avoir une compagnie aérienne », un Etat Islandais et ses banques (routes) et un Etat français qui s'en cogne comme de sa première élection d’une industrie primordiale pour notre pays.
Tiens je me souviens de ce jour où avec Laurent Magnin, sortant de la DGAC, nous avions bu une bière Porte de Versailles à Paris, afin de célébrer sa victoire et son « acquisition » des parts sociales de XL. On avait bien rigolé et l’avenir s’annonçait radieux…
Parce que, malgré les déclarations de cette jeune femme, et comme le disait Magnin, « Voyager ça rend moins con ». Et XL Airways aura au moins permis à ces modestes, ces petits qui n’ont pas toujours les moyens, d’aller plus haut, d'aller plus loin…
Tiens je me souviens de ce jour où avec Laurent Magnin, sortant de la DGAC, nous avions bu une bière Porte de Versailles à Paris, afin de célébrer sa victoire et son « acquisition » des parts sociales de XL. On avait bien rigolé et l’avenir s’annonçait radieux…
Parce que, malgré les déclarations de cette jeune femme, et comme le disait Magnin, « Voyager ça rend moins con ». Et XL Airways aura au moins permis à ces modestes, ces petits qui n’ont pas toujours les moyens, d’aller plus haut, d'aller plus loin…
Pour autant, le modèle est-il condamné ? Non, je ne le crois pas, sauf et peut-être la chute de cette compagnie pourrait enfin obliger nos gouvernants à sortir de leur torpeur, à remettre en cause le prix du travail en France.
Certes, j’entendais dimanche Monsieur Le Maire, l’occupant ministre de Bercy, nier les charges ahurissantes qui pèsent sur nos compagnies aériennes, annoncer un brin cynique que les « personnels navigants » retrouveraient sans problèmes du boulot.
Et les gens au sol, ceux que l’on appelle un brin méprisant, les « rampants » ? Et tous ces commerciaux qui sillonnaient les agences afin de démontrer la qualité du produit ?
J’ai pas fini. Pendant que chez Air France, qu’on le veuille ou non, compagnie nationale, dirigée en sous-main par ces mêmes qui dénient toute vie aux « petits », les seigneurs du SNPL, du SNPNC et les autres causaient des millions de pertes chez eux, XL Airways n’a jamais connu une seule grève.
Mieux, les salaires étaient gelés depuis quelques années, les équipages réduits au strict minimum légal, sans soucis pour la sécurité et la stratégie optimisée au maximum.
D’ailleurs, malgré la renonciation des actionnaires à remettre au pot, eux qui ont préféré « pousser » leur autre Compagnie, le plan d’action mis en place par Magnin et l’ensemble de ses salariés commençait à porter ses fruits.
Pas de pot non plus avec Air France qui est aussi empêchée juridiquement de reprendre la compagnie. Selon la loi, les contrats de travail existant doivent être repris tels quels, ce qui ne va pas forcément de pair.
Quand on veut accorder une dérogation, de la part d’un Etat tout-puissant, c’est pas compliqué !
J’en profite pour saluer tous ces salariés de XL, dont beaucoup sont de vrais copains, pour leur dire, parce que je ne peux rien faire d’autre, toute mon amitié.
Mais peut-être que, grâce à eux, le paysage aérien français sera obligé de se transformer. Bien sûr, la chute des uns fait le bonheur des autres, mais souvent, bien mal acquis ne profite jamais…
Bon vent, malgré tout à XL Airways… C’était un plaisir de vous avoir connu !
Et n’oubliez pas cette vieille légende du Phénix…
Certes, j’entendais dimanche Monsieur Le Maire, l’occupant ministre de Bercy, nier les charges ahurissantes qui pèsent sur nos compagnies aériennes, annoncer un brin cynique que les « personnels navigants » retrouveraient sans problèmes du boulot.
Et les gens au sol, ceux que l’on appelle un brin méprisant, les « rampants » ? Et tous ces commerciaux qui sillonnaient les agences afin de démontrer la qualité du produit ?
J’ai pas fini. Pendant que chez Air France, qu’on le veuille ou non, compagnie nationale, dirigée en sous-main par ces mêmes qui dénient toute vie aux « petits », les seigneurs du SNPL, du SNPNC et les autres causaient des millions de pertes chez eux, XL Airways n’a jamais connu une seule grève.
Mieux, les salaires étaient gelés depuis quelques années, les équipages réduits au strict minimum légal, sans soucis pour la sécurité et la stratégie optimisée au maximum.
D’ailleurs, malgré la renonciation des actionnaires à remettre au pot, eux qui ont préféré « pousser » leur autre Compagnie, le plan d’action mis en place par Magnin et l’ensemble de ses salariés commençait à porter ses fruits.
Pas de pot non plus avec Air France qui est aussi empêchée juridiquement de reprendre la compagnie. Selon la loi, les contrats de travail existant doivent être repris tels quels, ce qui ne va pas forcément de pair.
Quand on veut accorder une dérogation, de la part d’un Etat tout-puissant, c’est pas compliqué !
J’en profite pour saluer tous ces salariés de XL, dont beaucoup sont de vrais copains, pour leur dire, parce que je ne peux rien faire d’autre, toute mon amitié.
Mais peut-être que, grâce à eux, le paysage aérien français sera obligé de se transformer. Bien sûr, la chute des uns fait le bonheur des autres, mais souvent, bien mal acquis ne profite jamais…
Bon vent, malgré tout à XL Airways… C’était un plaisir de vous avoir connu !
Et n’oubliez pas cette vieille légende du Phénix…