La lutte impitoyable, particulièrement sur les Antilles a été une catastrophe, mais hélas, ce ne sont pas les seules routes - Depositphotos.com annabelle496
Parce que, l’hiver, selon l’ensemble des professionnels aériens français, c’était « à chi.. » ! Effrayant m’ont confié certains, à tel point que chacun espère enfin l’été et la possibilité de se refaire « un tout petit peu de santé », avant la prochaine saison !
Vous l’aurez compris et faut pas être un grand magicien pour le comprendre, ce sont nos pauvres compagnies aériennes françaises dont je parle, lesquelles représentent non seulement des milliers de salariés, qui sont confrontées, j’ose le dire à une concurrence totalement déloyale, particulièrement sur le long-courrier et dont les instances gouvernementales se foutent comme de leur premier conseil des Ministres.
Particulièrement notre ministre actuelle des transports, Madame Bornes, qui pense maintenant à affubler la publicité pour les voitures d’un « conseil » envers les transports publics.
Sans doute du style « achetez cette voiture, mais n’oubliez pas que le transport public en aéroplane est encore mieux » !
Vous l’aurez compris et faut pas être un grand magicien pour le comprendre, ce sont nos pauvres compagnies aériennes françaises dont je parle, lesquelles représentent non seulement des milliers de salariés, qui sont confrontées, j’ose le dire à une concurrence totalement déloyale, particulièrement sur le long-courrier et dont les instances gouvernementales se foutent comme de leur premier conseil des Ministres.
Particulièrement notre ministre actuelle des transports, Madame Bornes, qui pense maintenant à affubler la publicité pour les voitures d’un « conseil » envers les transports publics.
Sans doute du style « achetez cette voiture, mais n’oubliez pas que le transport public en aéroplane est encore mieux » !
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Super et stupide, mais bon, on n’en est plus à une imbécillité près, pour causer gentil.
Ne nous leurrons pas, nos compagnies aériennes françaises, toutes sans exception, courent un danger grave. L’hiver a été une catastrophe, non pas par manque de clients, non pas par manque d’aéroplanes, mais simplement parce que les tarifs, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, ont quasi- « dévissé » !
La lutte impitoyable, particulièrement sur les Antilles a été une catastrophe, mais hélas, ce ne sont pas les seules routes. Corsair, tout comme XL Airways en ont gravement souffert.
Air France n’est pas beaucoup mieux, même si elle possède un peu plus de moyens, bien que ses récents résultats ne soient pas non plus très brillants.
Aigle Azur continue à tâtonner sans vraiment trop savoir où se mettre !
Ne nous leurrons pas, nos compagnies aériennes françaises, toutes sans exception, courent un danger grave. L’hiver a été une catastrophe, non pas par manque de clients, non pas par manque d’aéroplanes, mais simplement parce que les tarifs, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, ont quasi- « dévissé » !
La lutte impitoyable, particulièrement sur les Antilles a été une catastrophe, mais hélas, ce ne sont pas les seules routes. Corsair, tout comme XL Airways en ont gravement souffert.
Air France n’est pas beaucoup mieux, même si elle possède un peu plus de moyens, bien que ses récents résultats ne soient pas non plus très brillants.
Aigle Azur continue à tâtonner sans vraiment trop savoir où se mettre !
L’ouverture de la route Miami par Corsair n’est pas stupide, d’autant que cette petite compagnie que j’aime bien a l’avantage d’opérer depuis Paris Orly, face à XL, Air France, American et d’autres qui décollent depuis Roissy, mais est-ce suffisant ?
Même Air Caraïbes, laquelle semble résister un peu plus que ses confrères, n’est quand même pas au mieux. Ce bon Dubreuil, c’est un signe, manifeste un léger agacement et je ne serais pas étonné qu’il cherche à céder sa boite.
Mais, le problème est bien sûr, le prix. Et là, si jamais une telle hypothèse était conduite plus avant, va falloir surement faire quelques concessions…
En même temps, et c’est une réalité, à force de vouloir acquérir à tous prix des passagers, on a fini par atteindre un tel niveau que le moindre vol long-courrier, sur ces destinations, ressemble à une vente à perte, sauf si l’aéroplane est rempli à 100%. Ce qui n’arrive quasi jamais.
Un expert de grande qualité s’est livré à un simple calcul qui révèle, en gros, que le tarif moyen pour un vol de 20 heures (AR) en « long courrier loisir » s’établit à 450€ !
Moi qui suit absolument nul en « affaires », je me demande comment ont peur s’en sortir ? Parce que, hélas, c’est la triste réalité, mais que, malgré tout, faut faire voler tous ces aéroplanes, qui vont, finalement, être plus nombreux que les clients et dont on ne sait pas sur quelles routes les positionner !
Vous me direz, qu’à plus ou moins longue échéance, le problème va se poser pour les plus « grosses » compagnies aériennes. Emirates, qui a longtemps tenu le haut du tarmac, est en passe de s’en apercevoir et j’aimerais bien savoir pourquoi, sans tambours ni trompettes, Thierry Antinori, donné grand favori à la succession de Tim Clark, a fait ses bagages…
Mais c’est un autre sujet.
En revanche, même si l’été va pouvoir apporter un peu de répit à nos compagnies, l’automne risque d’être le grand tournant pour ces dernières : bien que le terme de « consolidation » déplaise, et que ce ne soit pas facile, il va falloir une bonne fois pour toutes, s’unir et faire face.
Ou alors, crever, tranquillement !
Mais qui aura le courage de faire le premier pas ?
Même Air Caraïbes, laquelle semble résister un peu plus que ses confrères, n’est quand même pas au mieux. Ce bon Dubreuil, c’est un signe, manifeste un léger agacement et je ne serais pas étonné qu’il cherche à céder sa boite.
Mais, le problème est bien sûr, le prix. Et là, si jamais une telle hypothèse était conduite plus avant, va falloir surement faire quelques concessions…
En même temps, et c’est une réalité, à force de vouloir acquérir à tous prix des passagers, on a fini par atteindre un tel niveau que le moindre vol long-courrier, sur ces destinations, ressemble à une vente à perte, sauf si l’aéroplane est rempli à 100%. Ce qui n’arrive quasi jamais.
Un expert de grande qualité s’est livré à un simple calcul qui révèle, en gros, que le tarif moyen pour un vol de 20 heures (AR) en « long courrier loisir » s’établit à 450€ !
Moi qui suit absolument nul en « affaires », je me demande comment ont peur s’en sortir ? Parce que, hélas, c’est la triste réalité, mais que, malgré tout, faut faire voler tous ces aéroplanes, qui vont, finalement, être plus nombreux que les clients et dont on ne sait pas sur quelles routes les positionner !
Vous me direz, qu’à plus ou moins longue échéance, le problème va se poser pour les plus « grosses » compagnies aériennes. Emirates, qui a longtemps tenu le haut du tarmac, est en passe de s’en apercevoir et j’aimerais bien savoir pourquoi, sans tambours ni trompettes, Thierry Antinori, donné grand favori à la succession de Tim Clark, a fait ses bagages…
Mais c’est un autre sujet.
En revanche, même si l’été va pouvoir apporter un peu de répit à nos compagnies, l’automne risque d’être le grand tournant pour ces dernières : bien que le terme de « consolidation » déplaise, et que ce ne soit pas facile, il va falloir une bonne fois pour toutes, s’unir et faire face.
Ou alors, crever, tranquillement !
Mais qui aura le courage de faire le premier pas ?