Deux styles, deux personnalités, deux méthodes que tout sépare... /photos DR
Il y a une quinzaine de jours, notre rédaction, alertée par une agence ulcérée par ces pratiques, soulevait le cas d'une officine de voyages qui vendait des billets sans aucune immatriculation.
Cette agence, pignon sur rue, opère maintenant depuis plus de 18 mois !
Un cas de paracommercialisme éhonté. Réaction du Snav : "nous étudions le problème, on va porter plainte… peut-être !"
Bref, comme aurait dit un ancien Président qui aime la bière, "ça m'en touche une sans faire bouger l'autre", si je puis me permettre cette image pour le moins plaisante.
Comme tout ceci dure depuis des années, un peu plus, un peu moins, quelle importance…
Bien évidemment, je ne vous parle même pas des problèmes récurrents de la profession sur lesquels le Snav se penche avec attention.
Tout seul, dans son coin, sans ameuter les pouvoirs publics ou les grands médias nationaux…
Autre cas, autre pratique. Les hôteliers, regroupés au sein de leur "petit" syndicat, l'UMIH, constatent également que le paracommercialisme, au sein de leur branche, fait des ravages, notamment en ce qui concerne les chambres d'hôtes "non déclarées".
Ben, je voudrais pas dire, mais je le dis quand même, eux, faut pas trop les gratter !
Cette agence, pignon sur rue, opère maintenant depuis plus de 18 mois !
Un cas de paracommercialisme éhonté. Réaction du Snav : "nous étudions le problème, on va porter plainte… peut-être !"
Bref, comme aurait dit un ancien Président qui aime la bière, "ça m'en touche une sans faire bouger l'autre", si je puis me permettre cette image pour le moins plaisante.
Comme tout ceci dure depuis des années, un peu plus, un peu moins, quelle importance…
Bien évidemment, je ne vous parle même pas des problèmes récurrents de la profession sur lesquels le Snav se penche avec attention.
Tout seul, dans son coin, sans ameuter les pouvoirs publics ou les grands médias nationaux…
Autre cas, autre pratique. Les hôteliers, regroupés au sein de leur "petit" syndicat, l'UMIH, constatent également que le paracommercialisme, au sein de leur branche, fait des ravages, notamment en ce qui concerne les chambres d'hôtes "non déclarées".
Ben, je voudrais pas dire, mais je le dis quand même, eux, faut pas trop les gratter !
Au lieu de se lamenter et attendre "que ça passe", ils font vachement fort.
D'abord, ils ont immédiatement repéré les établissements "pirates".
Puis, au lieu de leur lancer un avertissement dont tout le monde se fout, ils attaquent et portent plainte.
Parce que eux, faut quand même pas les gratter trop. "Mêmes droits, mêmes devoirs", oui, justement !
Donc, non seulement ils attaquent au pénal, mais en plus, ils ameutent l'opinion publique.
Qui n'a pas vu Roland Héguy (c'est le chef de l'UMIH) s'exprimer dans les médias nationaux, télés et radios ? Et il n'y va pas avec le dos de la cuillère (après celle à pot).
Après avoir écrit une belle lettre au Président (de la République, le bon Hollande), en des termes clairs et concis, l'UMIH ne s'arrête pas là. En deux temps, trois mouvements, l'Union a exigé (et obtenu) une rencontre avec Mademoiselle Pinel.
Bon, là, d'accord, c'est pas gagné, mais quand même. Comme à son habitude, la demoiselle, selon le bon principe, bien connu du gouvernement de "il est urgent d'attendre", a quand même mis en place une "commission".
Une commission qui devrait rendre ses conclusions vers le mois de juin. Si tout va bien !
Voilà. Vous avez compris la différence ?
D'ailleurs, si je ne m'abuse, l'UMIH n'avait-elle pas envisagé de se joindre à la formation de cette Fédération des métiers du tourisme… avant de finalement, de déclarer forfait ? Personne ne s'est demandé pourquoi ?
Serait-ce, (mais je suis mauvaise langue), sans doute, parce que l'UMIH aurait été rebutée par l'apathie des autres instances professionnelles ?
Non, vraiment, je peux pas le croire…
D'abord, ils ont immédiatement repéré les établissements "pirates".
Puis, au lieu de leur lancer un avertissement dont tout le monde se fout, ils attaquent et portent plainte.
Parce que eux, faut quand même pas les gratter trop. "Mêmes droits, mêmes devoirs", oui, justement !
Donc, non seulement ils attaquent au pénal, mais en plus, ils ameutent l'opinion publique.
Qui n'a pas vu Roland Héguy (c'est le chef de l'UMIH) s'exprimer dans les médias nationaux, télés et radios ? Et il n'y va pas avec le dos de la cuillère (après celle à pot).
Après avoir écrit une belle lettre au Président (de la République, le bon Hollande), en des termes clairs et concis, l'UMIH ne s'arrête pas là. En deux temps, trois mouvements, l'Union a exigé (et obtenu) une rencontre avec Mademoiselle Pinel.
Bon, là, d'accord, c'est pas gagné, mais quand même. Comme à son habitude, la demoiselle, selon le bon principe, bien connu du gouvernement de "il est urgent d'attendre", a quand même mis en place une "commission".
Une commission qui devrait rendre ses conclusions vers le mois de juin. Si tout va bien !
Voilà. Vous avez compris la différence ?
D'ailleurs, si je ne m'abuse, l'UMIH n'avait-elle pas envisagé de se joindre à la formation de cette Fédération des métiers du tourisme… avant de finalement, de déclarer forfait ? Personne ne s'est demandé pourquoi ?
Serait-ce, (mais je suis mauvaise langue), sans doute, parce que l'UMIH aurait été rebutée par l'apathie des autres instances professionnelles ?
Non, vraiment, je peux pas le croire…
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