Que ce soit en politique ou en économie, le nivellement pas le bas n’a jamais été une solution, juste une manière supplémentaire d’appauvrir les esprits… et les produits - Depositphotos.com alxbaev@gmail.com
Tiens, prenons déjà XL Airways, le champion du low fare, pionnier du long courrier à bas prix.
Mon ami (enfin, moins maintenant, je fais pas un métier facile), Laurent Magnin, après mon récent édito, m’a appelé : il n’était pas content.
Car, dit-il, « je suis obligé de procéder ainsi et de m’aligner sur les tarifs de la concurrence si je veux survivre » !
Ben non ! Que ce soit en politique ou en économie, le nivellement pas le bas n’a jamais été une solution, juste une manière supplémentaire d’appauvrir les esprits… et les produits.
Surtout après avoir, durant des années, prôné une véritable stratégie de « low cost, low fare », je trouve ça extrêmement dommage. Désolé de le dire…
Mon ami (enfin, moins maintenant, je fais pas un métier facile), Laurent Magnin, après mon récent édito, m’a appelé : il n’était pas content.
Car, dit-il, « je suis obligé de procéder ainsi et de m’aligner sur les tarifs de la concurrence si je veux survivre » !
Ben non ! Que ce soit en politique ou en économie, le nivellement pas le bas n’a jamais été une solution, juste une manière supplémentaire d’appauvrir les esprits… et les produits.
Surtout après avoir, durant des années, prôné une véritable stratégie de « low cost, low fare », je trouve ça extrêmement dommage. Désolé de le dire…
Tiens, prenons aussi, parce qu’il en faut pour tout le monde, le cas de Corsair, une compagnie à l’instar de XL qui mérite mieux. Beaucoup mieux.
Là aussi, il semble bien que ce soit la « valse lente des tortues », titre que j’emprunte à cette auteure que j’apprécie, Catherine Pancol. Là aussi, on se demande quelle est, si tant est qu’il en existe une, la stratégie.
Corsair, avec toute la sympathie que j’éprouve pour elle, c’est plutôt, « un coup je te vois, un coup je te vois plus » !
En revanche, ce que l’on ne voit plus du tout, ce sont des résultats un tant soit peu positifs. Les comptes ne sont pas encore ficelés, mais l’équilibre cette année, (promis d’an en an) ne sera pas atteint. On murmure même que le négatif atteindrait quelques millions…
Mais là aussi, ce n’est pas vraiment étonnant. Corsair aura essayé tout : de compagnie low fare, elle aura changé son fusil d’épaule et institué une avion à plusieurs classes, dont une superbe « classe affaire ».
Là aussi, il semble bien que ce soit la « valse lente des tortues », titre que j’emprunte à cette auteure que j’apprécie, Catherine Pancol. Là aussi, on se demande quelle est, si tant est qu’il en existe une, la stratégie.
Corsair, avec toute la sympathie que j’éprouve pour elle, c’est plutôt, « un coup je te vois, un coup je te vois plus » !
En revanche, ce que l’on ne voit plus du tout, ce sont des résultats un tant soit peu positifs. Les comptes ne sont pas encore ficelés, mais l’équilibre cette année, (promis d’an en an) ne sera pas atteint. On murmure même que le négatif atteindrait quelques millions…
Mais là aussi, ce n’est pas vraiment étonnant. Corsair aura essayé tout : de compagnie low fare, elle aura changé son fusil d’épaule et institué une avion à plusieurs classes, dont une superbe « classe affaire ».
Superbe, c’est vrai, mais sur quelles routes ? L’Afrique, certes, parce que l’ouverture vers Dakar notamment était une bonne idée et que ça a marché… jusqu’au moment où Air Sénégal a voulu récupérer la mise. En revanche, cette classe « avant » est-elle rentable vers les destinations loisir de Corsair ? J’en doute.
D’ailleurs, là aussi, personne ne comprend plus grand-chose : un coup, on apprend que Corsair va être vendue à Intro Aviation, (promis, juré), un coup, TUI le proprio annonce qu’il pourrait garder une part de l’actionnariat, un coup on annonce que plus rien n’est sûr, etc.
Comment voulez-vous que le client, comme le distributeur arrive à y voir clair ?
Je ne parle même pas des salariés…
Allez, j’ai pas fini.
Aigle Azur, laquelle ne sait même pas dans quelle catégorie on peut la classer. Bien qu’adossée à des Chinois peu actifs, on ne voit pas non plus la stratégie. Ouvrir des lignes domestiques en France ? Roooh, la mauvaise idée.
Surtout pour fermer ces mêmes lignes, trois mois après leur ouverture, au prétexte (et je n’invente rien, par crainte « des risques de taxation du kérosène sur les lignes intérieures françaises » (sic, avenu et certifié).
Allez, juste une petite dernière, pour la route, le cas de Norwegian, cette compagnie qui aura fait un mal de chien (pardon, vieux Chien Charly) au transport aérien dans son ensemble : dans le même temps, on apprend qu’elle va offrir le wifi gratuit dans ses aéroplanes, mais en même temps va fermer quelques bases en Europe ! C’est quoi tout ce bazar ?
Surtout pour accuser un chiffre d’affaires de quelques 3 milliards… mais des dettes du même ordre !
Soyons un peu sérieux, que diable !
D’ailleurs, là aussi, personne ne comprend plus grand-chose : un coup, on apprend que Corsair va être vendue à Intro Aviation, (promis, juré), un coup, TUI le proprio annonce qu’il pourrait garder une part de l’actionnariat, un coup on annonce que plus rien n’est sûr, etc.
Comment voulez-vous que le client, comme le distributeur arrive à y voir clair ?
Je ne parle même pas des salariés…
Allez, j’ai pas fini.
Aigle Azur, laquelle ne sait même pas dans quelle catégorie on peut la classer. Bien qu’adossée à des Chinois peu actifs, on ne voit pas non plus la stratégie. Ouvrir des lignes domestiques en France ? Roooh, la mauvaise idée.
Surtout pour fermer ces mêmes lignes, trois mois après leur ouverture, au prétexte (et je n’invente rien, par crainte « des risques de taxation du kérosène sur les lignes intérieures françaises » (sic, avenu et certifié).
Allez, juste une petite dernière, pour la route, le cas de Norwegian, cette compagnie qui aura fait un mal de chien (pardon, vieux Chien Charly) au transport aérien dans son ensemble : dans le même temps, on apprend qu’elle va offrir le wifi gratuit dans ses aéroplanes, mais en même temps va fermer quelques bases en Europe ! C’est quoi tout ce bazar ?
Surtout pour accuser un chiffre d’affaires de quelques 3 milliards… mais des dettes du même ordre !
Soyons un peu sérieux, que diable !