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La case de l’Oncle Dom : et HOP! c'est la tournée de l'Uncle Ben...

L’édito de Dominique Gobert


Tout ça pour… ça ! Benjamin Smith a rencontré l’intersyndicale d’Air France. Et une première proposition, en l’occurrence 4% d’augmentation, moitié sur 2018 et le reste sur 2019 ! Et on parle de la suite en octobre 2019…


le Lundi 8 Octobre 2018

Si j’en crois les commentaires du SNPL, finalement « le volume pourrait convenir » ! Tabernacle !  crédit photo : Air France
Si j’en crois les commentaires du SNPL, finalement « le volume pourrait convenir » ! Tabernacle ! crédit photo : Air France
Week-end chargé pour Benjamin Smith, alias Uncle Ben, avec cette rencontre de l’intersyndicale d’Air France.

A peine tirée la bûche et donc pris place, première proposition : 2% d’augmentation tout de suite (avec effet rétroactif au 1er janvier 2018) et 2% à l’aube de 2019 !

Toutes catégories de personnels (et de syndicats) confondues, on réclamait une hausse globale de 5,1%. Sans oublier les pilotes, lesquels, eux, voulaient « en plus » un petit quelque chose de l’ordre de 5% supplémentaire !

N’oublions pas que ces derniers avaient quand même grèver durant de longues semaines, pour un coût estimé à plus de 300 millions d’euros…

N’oublions pas non plus que Jean-Marc Janaillac, l’ex-président du groupe, avait proposé 2% tout de suite (soit aussi en 2018), puis 5% étalés sur trois ans. Insuffisant avaient dit les pilotes, conduisant ainsi Janaillac à l’exil !

Dominique Gobert
Dominique Gobert
Si j’en crois les commentaires du SNPL, finalement « le volume pourrait convenir » ! Tabernacle !

Et donc, tout ça, pour ça ! A moins que les pilotes, pétris de leurs certitudes, tout en trouvant que « le volume pourrait convenir » pour les « sans dents », c’est-à-dire les autres personnels d’Air France qui ne font pas partie de leur caste, ne veuillent aller encore plus loin. C’est-à-dire leurs 10% supplémentaires ?

Si j’en crois quelques sources proches de l’affaire, Uncle Ben semble la jouer plutôt « fine » mais peu décidé à céder… d’autant qu’il n’en a pas franchement les moyens.

Mais ça promet d’être intéressant, d’autant, ainsi que nous le soulignons depuis quelques jours déjà, le problème de Hop! (hop, hourra) se profile aussi à l’horizon. Et ça aussi, c’est du lourd !

Et pourtant il va bien falloir trancher, une bonne fois pour toutes, dans toutes ces compagnies qui tentent de former ce gros puzzle d’Air France.

Soyons clair : Hop! n’a jamais réussi (c’est dommage mais c’est ainsi) à tenir une place légitime sur les liaisons intérieures françaises. Si ce n’est (et encore j’en suis pas si sûr) sur la liaison Paris-Nice ou Paris-Toulouse. Là où le TGV est encore un peu « léger ».

Tandis que, tranquillement, easyJet principalement s’est largement positionnée sur ces routes (et bien d’autres), taillant hélas de grosses croupières à Hop!. Laquelle, si l’on avait suivi le projet de Lionel Guérin, avait une chance, petite certes, mais quand même, de se positionner…

Trop tard.

Là encore, je remarque que les pilotes principalement du SNPL, n’ont pas vu beaucoup plus loin que leurs instruments de vols et que, inévitablement, il va falloir, pour Uncle Ben, prendre des décisions dramatiques

Style PSE !

Et contrairement à ce que préconisent ces grands stratèges du SNPL AF, je ne crois pas à « un modèle de développement à la Transavia ».

Seule solution, à mon humble avis, un développement avec une forte compétitivité et des pilotes investis, enfin, dans leur compagnie.

Mais on peut toujours rêver…

Dominique Gobert Publié par Dominique Gobert Editorialiste - TourMaG.com
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Commentaires

1.Posté par Pat44 le 09/10/2018 09:02 | Alerter
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C’est bon Janaillac peut revenir

2.Posté par Fran le 10/10/2018 10:26 | Alerter
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Hop Hop Hop !

Je lis vos articles avec attention, je crois qu’il ne faut pas tout mélanger. Quelques points de vues factuels sans raisonnement, chacun sera libre de faire le sien.


Dans une compagnie, il faut à minima des Pnt, des pnc et des mécanos et surtout les bons avions.

Nous avons mis en retraites des PN à grand coup de PDV, supprimé des mécanos et réduit le stock de pièces de rechanges.

On crée de l’inutile et on détruit le moyen de production.

Il ne faut pas dire que le pilote n’est pas investit, le pilote fait son job consciencieusement en observant la calamiteuse gestion financière, humaine et industrielle de l’entreprise et la puissance de nuisance du SNPL, de saison en saison.

Hop n’a plus Les bons avions depuis longtemps, on attaque pas les bus low-cost avec des fourgonnettes.

Les portes stylos du Snpl ne sont pas les pilotes qui volent à temps plein.

La Défense de la profession est pour autant nécessaire, il n’y a pas de raison de niveler tout par le bas dans ce pays.

La seule chose que souhaite un pilote hop, c’est un avion et une gestion qui permette de voir l’avenir serein dans une entreprise qui comprend son marché et se projette dans l’avenir.

Notre vie professionnelle de Pnt est avant tout la poursuite d’un objectif de résultat quelques oit l’adversité rencontrée au quotidien.

Peu de professions fonctionnent ainsi, le seul objectif de résultat pour les entreprises est aujourd’Hui financier et non industriel.

Beaucoup de bien-penseurs et causeurs n’ont qu’a Peine un objectif de moyen à atteindre.

Bienvenu à MR & Ms Smith et bon courage!

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