Peut-être, après avoir rigolé et mis à mal l’économie d’un pays, serait-il temps justement de remettre enfin les pendules à l’heure ? - Photo : markeff66 - creative commons
Jean-Pierre Mas, pour les Entreprises du Voyages a déjà réagi face aux grèves qui s’annoncent durant ces trois prochains mois .
Encore une fois les professionnels du tourisme vont se retrouver en première ligne et devront transpirer sacrement afin de pouvoir « aider » leurs clients face à l’inconséquence de certains syndicats totalement sortis de la vraie vie !
Roland Héguy, un de mes basques favoris, (et patron de l’Umih, l’un des plus gros syndicats hôteliers) vient de pousser son coup de gueule, dans un communiqué pas piqué des hannetons, à la veille des grèves SNCF et Air France qui pourraient coûter aux professionnels quelque 150 millions d’euros !
Sans parler des conséquences sociales vis-à-vis des salariés du tourisme et de l’hébergement qui pourraient connaitre quelques « aménagements forcés » de leurs conditions de travail.
Et n’oublions pas les conséquences dramatiques que nos grèves à répétition ont sur l’image touristique de notre pays, lequel vise quand même à accueillir ses 100 millions de touristes internationaux.
Bon, pour Air France, on ne va pas y revenir éternellement : le SNPL est droit dans ses bottes. Finalement d’ailleurs, ces pilotes ont, si je puis m’exprimer ainsi, les « moyens » de cesser le travail.
Sur une rémunération mensuelle d’environ 7000€ (je prends une fourchette basse), quelques jours de grève de ci, de là ne vont pas trop nuire à leur train de vie !
Encore une fois les professionnels du tourisme vont se retrouver en première ligne et devront transpirer sacrement afin de pouvoir « aider » leurs clients face à l’inconséquence de certains syndicats totalement sortis de la vraie vie !
Roland Héguy, un de mes basques favoris, (et patron de l’Umih, l’un des plus gros syndicats hôteliers) vient de pousser son coup de gueule, dans un communiqué pas piqué des hannetons, à la veille des grèves SNCF et Air France qui pourraient coûter aux professionnels quelque 150 millions d’euros !
Sans parler des conséquences sociales vis-à-vis des salariés du tourisme et de l’hébergement qui pourraient connaitre quelques « aménagements forcés » de leurs conditions de travail.
Et n’oublions pas les conséquences dramatiques que nos grèves à répétition ont sur l’image touristique de notre pays, lequel vise quand même à accueillir ses 100 millions de touristes internationaux.
Bon, pour Air France, on ne va pas y revenir éternellement : le SNPL est droit dans ses bottes. Finalement d’ailleurs, ces pilotes ont, si je puis m’exprimer ainsi, les « moyens » de cesser le travail.
Sur une rémunération mensuelle d’environ 7000€ (je prends une fourchette basse), quelques jours de grève de ci, de là ne vont pas trop nuire à leur train de vie !
Quant aux cheminots de la SNCF, ils tentent de trouver la parade, afin de payer le moins possible tout en jouant le mieux l’économie.
Parce que, c’est vrai, une grève, normalement ça coûte cher au salarié qui décide de ne pas accomplir son boulot.
Chaque jour « non travaillé » ou grevé, au choix, est décompté du bulletin de salaire.
En revanche, sur les primes diverses et variées de cette belle institution de la SNCF, je ne sais pas si on fractionne en fonction des jours « chômés », mais bon, pas grave !
Du coup, on s’est très étonné de la nouvelle forme de grève qu’avaient annoncé les syndicats unis du Chemin de Fer français. Deux jours de grèves par semaine, suivis par trois jours « travaillés » et ainsi de suite durant trois mois.
Pensant, ainsi que le souligne notre confrère des Échos, pouvoir mélanger aux jours grevés, les jours de repos « légaux » et ainsi, échapper à une diminution trop forte de la rémunération !
Super bien pensé !
Parce que, c’est vrai, une grève, normalement ça coûte cher au salarié qui décide de ne pas accomplir son boulot.
Chaque jour « non travaillé » ou grevé, au choix, est décompté du bulletin de salaire.
En revanche, sur les primes diverses et variées de cette belle institution de la SNCF, je ne sais pas si on fractionne en fonction des jours « chômés », mais bon, pas grave !
Du coup, on s’est très étonné de la nouvelle forme de grève qu’avaient annoncé les syndicats unis du Chemin de Fer français. Deux jours de grèves par semaine, suivis par trois jours « travaillés » et ainsi de suite durant trois mois.
Pensant, ainsi que le souligne notre confrère des Échos, pouvoir mélanger aux jours grevés, les jours de repos « légaux » et ainsi, échapper à une diminution trop forte de la rémunération !
Super bien pensé !
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Sauf que, pour Pépy, le patron, pas question de jouer au plus imbécile : le grève est déclarée, va se poursuivre et comme il est inscrit dans la réglementation, chaque jour non travaillé ne sera pas rétribué !
Nous serons inexorables là-dessus, dit-il. Et bien entendu la CGT Cheminots de rétorquer que cette « manœuvre est illégale » !
Et pourquoi pas une grève en sus de la grève ?
Comme me le disait un bon pote à moi que j’ai, « faudrait quand même se réveiller » !
Tiens, comme ce conducteur de trains d’une ligne en Picardie, la ligne Laon-Amiens qui avait oublié le passage à l’horaire d’été. Ben, le train a eu une heure de retard.
Mais, juste pour sauver les bidons, après un temps (plus ou moins long) la SNCF a décrété que c’était « l’horloge du local SNCF qui était restée calée sur l’horaire d’hiver» (sic).
Peut-être, après avoir rigolé et mis à mal l’économie d’un pays, serait-il temps justement de remettre enfin les pendules à l’heure ?
Nous serons inexorables là-dessus, dit-il. Et bien entendu la CGT Cheminots de rétorquer que cette « manœuvre est illégale » !
Et pourquoi pas une grève en sus de la grève ?
Comme me le disait un bon pote à moi que j’ai, « faudrait quand même se réveiller » !
Tiens, comme ce conducteur de trains d’une ligne en Picardie, la ligne Laon-Amiens qui avait oublié le passage à l’horaire d’été. Ben, le train a eu une heure de retard.
Mais, juste pour sauver les bidons, après un temps (plus ou moins long) la SNCF a décrété que c’était « l’horloge du local SNCF qui était restée calée sur l’horaire d’hiver» (sic).
Peut-être, après avoir rigolé et mis à mal l’économie d’un pays, serait-il temps justement de remettre enfin les pendules à l’heure ?