EdV réclame réparation pour les grèves à Air France - Crédit photo : pixabay, libre pour usage commercial
Jusqu’à présent, ces « réunions » étaient devenues, au fil du temps, d’une routine et d’une mornitude ronronnante.
Généralement, on se congratule, on énonce des rapports à base de « slides » lues avec plus ou moins d’entrain (c’est selon les orateurs), on approuve les rapports financiers, on constate que finalement, ça va pas si mal, mais que ça pourrait aller mieux, on bouffe (pas mal), on renouvelle les administrateurs sortants (sans surprise) et on se dit à très bientôt…
Ben, cette année, va falloir faire mieux, les amis. Parce que, indépendamment des traditionnels « rapports moraux, financiers et consort » (j’aime bien ce terme de consort), les sujets ne manquent pas et sont d'une grande importance pour la profession.
C’est Jean-Pierre Mas, président des EdV qui a lancé en l'air un sujet primordial : la grève de nos transporteurs favoris, sans qui la profession est bancale, j’ai bien entendu nommé la SNCF et Air France.
« Remboursez », lançait J.-P. Mas hier, lors de sa conférence de presse à l’encontre d’Air France et de la SNCF, dont les mouvements (si l’on peut ainsi parler) pénalisent l’ensemble de la profession.
Généralement, on se congratule, on énonce des rapports à base de « slides » lues avec plus ou moins d’entrain (c’est selon les orateurs), on approuve les rapports financiers, on constate que finalement, ça va pas si mal, mais que ça pourrait aller mieux, on bouffe (pas mal), on renouvelle les administrateurs sortants (sans surprise) et on se dit à très bientôt…
Ben, cette année, va falloir faire mieux, les amis. Parce que, indépendamment des traditionnels « rapports moraux, financiers et consort » (j’aime bien ce terme de consort), les sujets ne manquent pas et sont d'une grande importance pour la profession.
C’est Jean-Pierre Mas, président des EdV qui a lancé en l'air un sujet primordial : la grève de nos transporteurs favoris, sans qui la profession est bancale, j’ai bien entendu nommé la SNCF et Air France.
« Remboursez », lançait J.-P. Mas hier, lors de sa conférence de presse à l’encontre d’Air France et de la SNCF, dont les mouvements (si l’on peut ainsi parler) pénalisent l’ensemble de la profession.
Dominique Gobert - DR
A coûts (oui, c’est exprès) de 500 000 boules par jour de grève !
Eh oui ! Ce que me confirmaient d’ailleurs de nombreux tour-opérateurs, dont la plupart des équipes sont mobilisées en permanence afin de se défaire avec les transports de leurs clients, donc repayer des tickets d’aéroplane ou de chemin de fer, de les « rembourser » pour les journées perdues lorsqu’ils se rendent vers leurs clubs favoris, etc.
Un de ces « gros » TO, avec qui nous devions deviser sur le mode badin m’a même annulé deux fois, parce qu’il « était sous l’eau, très gros problèmes avec les grèves, la cata vraiment » (sic) !
Alors c’est vrai : ça ne va pas résoudre les problèmes financiers d’Air France, pas plus que ceux de la SNCF (encore que pour cette dernière, Président Macron, donc le contribuable, va prendre en charge la dette colossale), mais va bien falloir aussi passer un peu à la caisse…
Je rappelle que pour la surcharge GDS, par exemple et sans vouloir fâcher qui que ce soit, la compagnie nationale (enfin encore un tout petit peu) n’a pas mégoté sur le tarif. J.-P. Mas est d’ailleurs assez conciliant, puisqu’il ne réclamera « la compensation qu’une fois les crises terminées ».
Eh oui ! Ce que me confirmaient d’ailleurs de nombreux tour-opérateurs, dont la plupart des équipes sont mobilisées en permanence afin de se défaire avec les transports de leurs clients, donc repayer des tickets d’aéroplane ou de chemin de fer, de les « rembourser » pour les journées perdues lorsqu’ils se rendent vers leurs clubs favoris, etc.
Un de ces « gros » TO, avec qui nous devions deviser sur le mode badin m’a même annulé deux fois, parce qu’il « était sous l’eau, très gros problèmes avec les grèves, la cata vraiment » (sic) !
Alors c’est vrai : ça ne va pas résoudre les problèmes financiers d’Air France, pas plus que ceux de la SNCF (encore que pour cette dernière, Président Macron, donc le contribuable, va prendre en charge la dette colossale), mais va bien falloir aussi passer un peu à la caisse…
Je rappelle que pour la surcharge GDS, par exemple et sans vouloir fâcher qui que ce soit, la compagnie nationale (enfin encore un tout petit peu) n’a pas mégoté sur le tarif. J.-P. Mas est d’ailleurs assez conciliant, puisqu’il ne réclamera « la compensation qu’une fois les crises terminées ».
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Mais si ça dure encore pendant l’été, va falloir sacrément provisionner…
Autre gros sujet, que peut-être un jour, on pourrait aussi aborder lors des grandes manifestations, le « ménage » qu’il convient de faire une bonne fois pour toutes dans ce secteur d’activité.
Comment est-il possible, à l’heure où la profession est soumise à de plus en plus de contraintes législatives et européennes, que des opérateurs style Schneider puissent encore sévir et contraindre de nombreux opérateurs et entreprises du voyage à se faire plumer comme c’est le cas actuellement ?
Bon, on va pas s’énerver et gâcher cette belle réunion, mais, sans blague, faudrait maintenant que les instances, « fortes et unies » dans cette belle Confédération, exigent qu’on ne les prenne pas, systématiquement, pour les dindons d’une farce au goût… rance !
Autre gros sujet, que peut-être un jour, on pourrait aussi aborder lors des grandes manifestations, le « ménage » qu’il convient de faire une bonne fois pour toutes dans ce secteur d’activité.
Comment est-il possible, à l’heure où la profession est soumise à de plus en plus de contraintes législatives et européennes, que des opérateurs style Schneider puissent encore sévir et contraindre de nombreux opérateurs et entreprises du voyage à se faire plumer comme c’est le cas actuellement ?
Bon, on va pas s’énerver et gâcher cette belle réunion, mais, sans blague, faudrait maintenant que les instances, « fortes et unies » dans cette belle Confédération, exigent qu’on ne les prenne pas, systématiquement, pour les dindons d’une farce au goût… rance !