Il n’y a pas si longtemps que cela, c’est-à-dire à dire durant les années 80, la plupart des appareils long-courriers se pilotaient à trois personnes - © Nikolai Sorokin - Fotolia.com
Et c’est pas une blague, certains envisagent cette possibilité à l’horizon de 2020, 2022 à tout casser !
En attendant, comme pour l’automobile, l’avion « intelligent », sans pilote !
Damned, ça fait un petit peu chaud quand même, à l’heure où les avionnistes arrivent à concevoir et faire voler des aéronefs qui peuvent quasi faire le tour du monde sans escale.
Vous me direz, en un vol très long-courrier, un pilote du SNPL aura bouclé son temps de travail pour au moins quinze jours !
Mais après tout, cette perspective est loin d’être farfelue. Il n’y a pas si longtemps que cela, c’est-à-dire à dire durant les années 80, la plupart des appareils long-courriers se pilotaient à trois personnes.
On se souvient aussi de ces vieux films qui ont fait mon bonheur où l'officier mécanicien (radio aussi), tripotait tout un tas de boutons et de cadrans en prévenant son commandant pilote que l’appareil « allait se crasher et qu’il fallait se magner le train d’atterrir vite fait… »
En attendant, comme pour l’automobile, l’avion « intelligent », sans pilote !
Damned, ça fait un petit peu chaud quand même, à l’heure où les avionnistes arrivent à concevoir et faire voler des aéronefs qui peuvent quasi faire le tour du monde sans escale.
Vous me direz, en un vol très long-courrier, un pilote du SNPL aura bouclé son temps de travail pour au moins quinze jours !
Mais après tout, cette perspective est loin d’être farfelue. Il n’y a pas si longtemps que cela, c’est-à-dire à dire durant les années 80, la plupart des appareils long-courriers se pilotaient à trois personnes.
On se souvient aussi de ces vieux films qui ont fait mon bonheur où l'officier mécanicien (radio aussi), tripotait tout un tas de boutons et de cadrans en prévenant son commandant pilote que l’appareil « allait se crasher et qu’il fallait se magner le train d’atterrir vite fait… »
Cependant, lorsque Airbus a sorti ses nouveaux appareils, style A320, c’est une fois de plus chez Air France et son SNPL que tout le monde a hurlé au charron.
Grèves à répétition, parce que ces avions ne nécessitaient plus que deux pilotes, au lieu de trois. Et encore…
Ce n’est pas pour autant que les accidents ont été plus nombreux. Je dirais que c’est presque le contraire, même si, parfois, on puisse craindre que l’intelligence électronique ne pallie pas le jugement d’un professionnel.
Encore que… Un ordinateur n’enverra pas un appareil entier se crasher au prétexte qu’il veut se suicider !
En même temps, lorsque l’on constate que de grandes compagnies, telles Emirates par exemple, sont obligées de réduire certains vols par manque de pilotes, cette innovation pourrait simplifier beaucoup de choses.
Sans parler, mais ça c’est pas politiquement correct, d’une éventuelle économie salariale et, accessoirement de la formation des pilotes.
Ainsi, les beaux Dreamliner d’Air France par exemple, ne seraient pas restés sur leur parking durant plus d’un mois. Ça a coûté combien cette histoire ?
Grèves à répétition, parce que ces avions ne nécessitaient plus que deux pilotes, au lieu de trois. Et encore…
Ce n’est pas pour autant que les accidents ont été plus nombreux. Je dirais que c’est presque le contraire, même si, parfois, on puisse craindre que l’intelligence électronique ne pallie pas le jugement d’un professionnel.
Encore que… Un ordinateur n’enverra pas un appareil entier se crasher au prétexte qu’il veut se suicider !
En même temps, lorsque l’on constate que de grandes compagnies, telles Emirates par exemple, sont obligées de réduire certains vols par manque de pilotes, cette innovation pourrait simplifier beaucoup de choses.
Sans parler, mais ça c’est pas politiquement correct, d’une éventuelle économie salariale et, accessoirement de la formation des pilotes.
Ainsi, les beaux Dreamliner d’Air France par exemple, ne seraient pas restés sur leur parking durant plus d’un mois. Ça a coûté combien cette histoire ?
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Franchement, et je compte sur vos commentaires, auriez-vous peur d’emprunter (en le rendant, bien évidemment) un vol piloté par un seul pilote ?
Compte tenu des énormes progrès technologiques, vraiment cela ne parait pas très incongru. Très souvent d’ailleurs, les avions atterrissent quasi « automatiquement » et sans problème…
Selon un excellent article de BFM Business, une étude menée par la banque suisse UBS estime que le passage de deux à un pilote permettrait aux compagnies d’économiser quelque 35 milliards de dollars par an.
Ce qui, par voie de conséquence, permettrait vraisemblablement d’abaisser les tarifs et de rentabiliser les compagnies.
Socialement, c’est indéniablement moins intéressant, encore que, cette pénurie flagrante de pilotes se trouverait ainsi réduite, permettant surtout aux « co-pilotes » de passer quasi directement commandants !
En revanche, j’imagine déjà la réaction du SNPL. Et surtout, les grèves qu’il pourrait déclencher. Imaginez une seconde, avec un seul pilote dans l’avion, le bordel que cela mettrait dans une compagnie en cas de grève.
Et comme le SNPL a des copains dans le monde entier, si jamais on passe au système du pilote unique, c’est le monde entier qui pourrait être paralysé !
Le jour où ça arrivera mon petit doigt me dit aussi que les contrôleurs aériens vont se manifester, juste pour qu’on ne les oublie pas...
Mais c’est bien connu, ça vole toujours en escadrille, comme disait mon vieux pote Audiard !
Compte tenu des énormes progrès technologiques, vraiment cela ne parait pas très incongru. Très souvent d’ailleurs, les avions atterrissent quasi « automatiquement » et sans problème…
Selon un excellent article de BFM Business, une étude menée par la banque suisse UBS estime que le passage de deux à un pilote permettrait aux compagnies d’économiser quelque 35 milliards de dollars par an.
Ce qui, par voie de conséquence, permettrait vraisemblablement d’abaisser les tarifs et de rentabiliser les compagnies.
Socialement, c’est indéniablement moins intéressant, encore que, cette pénurie flagrante de pilotes se trouverait ainsi réduite, permettant surtout aux « co-pilotes » de passer quasi directement commandants !
En revanche, j’imagine déjà la réaction du SNPL. Et surtout, les grèves qu’il pourrait déclencher. Imaginez une seconde, avec un seul pilote dans l’avion, le bordel que cela mettrait dans une compagnie en cas de grève.
Et comme le SNPL a des copains dans le monde entier, si jamais on passe au système du pilote unique, c’est le monde entier qui pourrait être paralysé !
Le jour où ça arrivera mon petit doigt me dit aussi que les contrôleurs aériens vont se manifester, juste pour qu’on ne les oublie pas...
Mais c’est bien connu, ça vole toujours en escadrille, comme disait mon vieux pote Audiard !