Sans vouloir aller jusqu'à l'inéluctable, cette fois, clairement, Air France est en grave danger.
Une direction qui a longtemps hésité, tergiversé, souvent sans avoir de stratégie claire, empêtrée dans des habitudes d'un autre temps, pour ne pas dire d'un autre siècle… si l'on veut être très méchant.
Des pilotes, élite de la nation, assis solidement sur des sièges beaucoup trop confortables pour leurs fesses et qui se sont foutus allègrement de la pérennité de leur entreprise.
Au milieu, la majorité, bien silencieuse et résignée, de tous ces gens "au sol", qui subissent.
Qui subissent l'incompétence flagrante de certains dirigeants, dont un certain Pierre Henri Gourgeon dont on se demande encore comment il a pu durant de si longues années, participer à la direction de cette belle compagnie qui ne devient plus que l'ombre pitoyable d'elle-même.
Subissent aussi le mépris flagrant de pilotes imbus de leur superbe…
Le plan Juniac aurait pu, peut-être, sauver les meubles. J'ai envie de dire qu'il est quasi trop tard.
Et ce n'est pas en jouant les Churchill qu'Alexandre (qui n'est pas le Grand) va pouvoir rétablir la situation.
"Je ne vous ai pas promis aujourd'hui un avenir serein, je vous ai promis une dure tourmente et des mesures d'adaptation qui doivent être courageuses et vigoureuses".
C'était le 21 mai dernier, les paroles d'Alexandre de Juniac aux actionnaires de la compagnie qui voient le prix de leur action chuter aussi vertigineusement que l'aéroplane piloté par un pilote dépressif récemment.
Une direction qui a longtemps hésité, tergiversé, souvent sans avoir de stratégie claire, empêtrée dans des habitudes d'un autre temps, pour ne pas dire d'un autre siècle… si l'on veut être très méchant.
Des pilotes, élite de la nation, assis solidement sur des sièges beaucoup trop confortables pour leurs fesses et qui se sont foutus allègrement de la pérennité de leur entreprise.
Au milieu, la majorité, bien silencieuse et résignée, de tous ces gens "au sol", qui subissent.
Qui subissent l'incompétence flagrante de certains dirigeants, dont un certain Pierre Henri Gourgeon dont on se demande encore comment il a pu durant de si longues années, participer à la direction de cette belle compagnie qui ne devient plus que l'ombre pitoyable d'elle-même.
Subissent aussi le mépris flagrant de pilotes imbus de leur superbe…
Le plan Juniac aurait pu, peut-être, sauver les meubles. J'ai envie de dire qu'il est quasi trop tard.
Et ce n'est pas en jouant les Churchill qu'Alexandre (qui n'est pas le Grand) va pouvoir rétablir la situation.
"Je ne vous ai pas promis aujourd'hui un avenir serein, je vous ai promis une dure tourmente et des mesures d'adaptation qui doivent être courageuses et vigoureuses".
C'était le 21 mai dernier, les paroles d'Alexandre de Juniac aux actionnaires de la compagnie qui voient le prix de leur action chuter aussi vertigineusement que l'aéroplane piloté par un pilote dépressif récemment.
"Du sang et des larmes", en clair. Du sang, je ne sais pas, des larmes, surement.
Il est un peu tard pour réagir, de la part de la direction d'Air France. "La guerre est déclarée avec les pilotes", titrait notre confrère du Figaro. Il serait temps de s'en rendre compte.
Et ce n'est pas en activant une action en référé contre les syndicats irresponsables des pilotes de la compagnie que ça va changer grand-chose.
Ces derniers, après avoir quand même admis la nécessité de suivre le plan Transform et de gagner en productivité, ont purement et simplement "laissé trainer"… sans aucune considération pour leurs potes du sol ou de l'administration, qui eux, ont tenté de suivre. Et ont réussi!
Malheureusement, je ne vois pas trop en quoi un tribunal pourrait arbitrer un tel conflit et surtout contraindre les syndicats de pilote à accepter que le plan Transform puisse être enfin mis en œuvre.
Par ailleurs, la tentative d'Alexandre de Juniac, consistant à réclamer auprès de Bruxelles et du gouvernement français des "allègements" est pitoyable. Juniac n'est pas Christian Blanc, lequel à l'époque (pas si lointaine) avait quand même obtenu une aide de quelque 20 milliards (de francs), soit l'équivalent de 3.5 milliards d'euros.
Milliards jetés d'ailleurs dans un puit sans fond… A preuve. 20 ans après, la situation est quasi la même !
Pascal de Izaguirre vient de perdre son procès contre la compagnie, aors que cette dernière, en le virant, lui avait accordé quelques "avantages", suprimés depuis pour cause "d'économies".
Rigolo, d'autant que c'est Pierre Henri Gourgeon qui, à l'époque avait non seulement viré mon Basque Bondissant, craignant pour sa propre place, mais lui avait accordé cette "transaction". Avec l'aval, on s'en doute du Président de l'époque, Jean-Cyril Spinetta.
J'ai juste une simple question pour clore ce débat qui n'en est pas un d'ailleurs: comment fait-on pour conserver des locaux somptueux aux Invalides à Paris, logeant un ex-président et son secrétariat, avec voitures et tutti frutti quanti… ainsi que Gourgeon d'ailleurs, son bureau et sa suite.
Comme dirait un copain, "pété de thunes" (sic), tout ça manque de rigueur !
Il est un peu tard pour réagir, de la part de la direction d'Air France. "La guerre est déclarée avec les pilotes", titrait notre confrère du Figaro. Il serait temps de s'en rendre compte.
Et ce n'est pas en activant une action en référé contre les syndicats irresponsables des pilotes de la compagnie que ça va changer grand-chose.
Ces derniers, après avoir quand même admis la nécessité de suivre le plan Transform et de gagner en productivité, ont purement et simplement "laissé trainer"… sans aucune considération pour leurs potes du sol ou de l'administration, qui eux, ont tenté de suivre. Et ont réussi!
Malheureusement, je ne vois pas trop en quoi un tribunal pourrait arbitrer un tel conflit et surtout contraindre les syndicats de pilote à accepter que le plan Transform puisse être enfin mis en œuvre.
Par ailleurs, la tentative d'Alexandre de Juniac, consistant à réclamer auprès de Bruxelles et du gouvernement français des "allègements" est pitoyable. Juniac n'est pas Christian Blanc, lequel à l'époque (pas si lointaine) avait quand même obtenu une aide de quelque 20 milliards (de francs), soit l'équivalent de 3.5 milliards d'euros.
Milliards jetés d'ailleurs dans un puit sans fond… A preuve. 20 ans après, la situation est quasi la même !
Pascal de Izaguirre vient de perdre son procès contre la compagnie, aors que cette dernière, en le virant, lui avait accordé quelques "avantages", suprimés depuis pour cause "d'économies".
Rigolo, d'autant que c'est Pierre Henri Gourgeon qui, à l'époque avait non seulement viré mon Basque Bondissant, craignant pour sa propre place, mais lui avait accordé cette "transaction". Avec l'aval, on s'en doute du Président de l'époque, Jean-Cyril Spinetta.
J'ai juste une simple question pour clore ce débat qui n'en est pas un d'ailleurs: comment fait-on pour conserver des locaux somptueux aux Invalides à Paris, logeant un ex-président et son secrétariat, avec voitures et tutti frutti quanti… ainsi que Gourgeon d'ailleurs, son bureau et sa suite.
Comme dirait un copain, "pété de thunes" (sic), tout ça manque de rigueur !
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